Les Services de criminalistique numérique (SCN)

Dans le but de lutter contre les cas graves de délits assistés par ordinateur, la Division O a créé, en 1998, les Services de criminalistique numérique (SCN). La mission du Groupe est d’apporter une expertise judiciaire dans le domaine des enquêtes sur les délits assistés par ordinateur.

Les membres du SCN de la Division O possèdent une vaste expérience policière, ce qui constitue un atout pour l’expertise judiciaire numérique de données. Le SCN emploie également plusieurs membres civils qui participent à la recherche et à la mise en œuvre de nouvelles technologies à l’appui des enquêtes. Les membres du SCN ont d’excellentes connaissances informatiques et perfectionnent constamment leurs compétences afin de rester à l’affût du monde en constante évolution de la technologie.

Conformément aux efforts que le gouvernement du Canada déploie pour rendre le cyberespace plus sécuritaire pour l’ensemble des citoyens, la Stratégie de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) définit les menaces de cybercriminalité et en établit l’ordre de priorité au moyen de la collecte et de l’analyse de renseignements; cible les cybercriminels grâce à des mesures de répression et d’enquête adaptées; et soutient les enquêtes sur la cybercriminalité grâce à des compétences, à de la formation et à des outils spécialisés.

Les actes de cybercriminalité sont divisés en deux catégories :

  • les infractions où la technologie est la cible – actes criminels qui ciblent des ordinateurs et d’autres technologies de l’information, notamment ceux qui concernent l’utilisation non autorisée d’ordinateurs ou les méfaits concernant des données;
  • la technologie comme instrument – infractions criminelles où les technologies de l’information et Internet sont essentiels à la perpétration d’un crime relatif à la fraude, à l’usurpation d’identité, à la violation de la propriété intellectuelle, au blanchiment d’argent, au trafic de drogues, à la traite de personnes, au crime organisé ou aux activités terroristes, à l’exploitation sexuelle des enfants ou à la cyberintimidation.

Signalement de cybercrimes

Sur le plan personnel, les cybercrimes peuvent cibler des personnes par le biais d’escroqueries en ligne ou d’autres techniques frauduleuses. Pour signaler un cyberincident de nature criminelle, communiquez avec votre service de police local ou le Centre antifraude du Canada (CAFC) (pour les pourriels, l’hameçonnage, les escroqueries et la fraude), ou consultez le site Cyberaide.ca (cyberexploitation sexuelle des enfants) ou le site du Centre canadien pour la cybersécurité pour connaître les autres ressources de signalement.

Centre antifraude du Canada

Le CAFC constitue la référence canadienne pour le signalement et l’atténuation des fraudes en ligne par marketing de masse. Il s’agit d’un partenariat entre la GRC, la Police provinciale de l’Ontario (OPP) et le Bureau de la concurrence du Canada. De plus amples renseignements et la procédure de signalement en ligne se trouvent sur le site www.antifraudcentre-centreantifraude.ca.

Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants

Le Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (CNCEE) de la GRC collabore avec des partenaires de l’application de la loi, des organismes gouvernementaux, des organisations non gouvernementales et des intervenants de l’industrie au Canada et à l’étranger pour lutter contre la cyberexploitation sexuelle des enfants. Il collabore aussi étroitement avec le Centre canadien de protection de l’enfance, organisme qui exploite la ligne nationale de signalement des cas de cyberexploitation sexuelle des enfants. Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour signaler un cas de cyberexploitation sexuelle d’enfants, visitez le site www.cyberaide.ca.

Les réseaux du crime organisé posent également une menace sur le Web qui se solde par d’importantes pertes économiques pour les entreprises et les citoyens du Canada. Sur le plan commercial, les cybercriminels ciblent les institutions financières, les gros détaillants et d’autres organisations afin de voler des renseignements personnels de consommateurs (p. ex. des mots de passe de sites Web et des numéros de carte de crédit), de l’information confidentielle sur la propriété intellectuelle ou des secrets industriels.

Au chapitre de la sécurité nationale, des individus parrainés par un État et d’autres criminels se servent de méthodes complexes et clandestines pour faire de l’espionnage, subtiliser des renseignements délicats ou mener des attaques contre des infrastructures essentielles et d’autres cybersystèmes essentiels du Canada.

Pour signaler un cybercrime sur le plan commercial ou au chapitre de la sécurité nationale, communiquez avec la GRC ou le Centre canadien pour la cybersécurité.

Les dix meilleurs conseils pour prévenir un cybercrime

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