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Une policière de la GRC en tunique rouge serre la main d'un policier. Un drapeau canadien est visible en arrière-plan.

Surmonter l’adversité pour réaliser son rêve

Roya Kashani a réalisé son rêve de devenir policière à la GRC après avoir été inspirée par un membre en tunique rouge à sa cérémonie de citoyenneté. Crédit : GRC

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« J'ai prêté deux fois serment dans ma vie : lorsque, à 9 ans, j'ai obtenu la citoyenneté canadienne et 24 ans plus tard, lorsque je suis devenue policière à la GRC. Ces deux moments ont changé ma vie et m'ont procuré beaucoup de fierté. »

« Je suis née en Iran et ma famille a immigré au Canada en 1990. L'adaptation a été difficile, mais nous sommes parvenus à nous faire une vie simple à Vancouver; quelques années plus tard, lors d'une cérémonie de citoyenneté, nous devenions officiellement citoyens de cet incroyable pays le jour de la fête du Canada. »

« Je me souviens surtout de l'immense fierté ressentie par ma famille et toutes les personnes présentes. Mais j'étais aussi fascinée par le jeune policier en tunique rouge qui posait gentiment avec nous pour la photo-souvenir. Je me souviens de son sourire, de son enthousiasme sincère et, bien sûr, de son superbe uniforme! Cette photo a ensuite été encadrée et est devenue un symbole d'accomplissement et de fierté pour ma famille pendant des décennies. »

« Peu de temps après, j'ai décidé que je voulais devenir policière. Venant d'un pays déchiré par la guerre, ma mère n'était pas très emballée, mais me sachant jeune et impressionnable, elle espérait que je changerais d'avis. »

Un parcours semé d'embûches

« Pendant mes études à l'université, j'ai travaillé auprès de jeunes, ce qui m'a amenée à côtoyer plusieurs policières de la GRC. Elles m'ont encouragée à postuler et c'est ainsi que j'ai été admise à la Division Dépôt en 2014. Ce fut une formidable expérience et j'étais prête pour ma première affectation à Harbour Grace (Terre-Neuve) quand la vie en a décidé autrement. Environ un mois avant la cérémonie des promotions, je me suis fait une vilaine fracture à la cheville. J'ai subi une opération d'urgence qui a donné lieu à la pose de deux tiges métalliques et de huit vis en titane. Inutile de vous dire que ça a brisé net mon élan; au lieu de récupérer mon insigne, j'ai été renvoyée à la maison pour une longue convalescence. »

« Trois années, deux opérations chirurgicales et d'innombrables rendez-vous médicaux plus tard, j'étais de retour à la Division Dépôt, pour être cette fois-ci affectée à Kingston (N.-É.). La semaine de la cérémonie des promotions restera l'un des grands moments de ma vie, et j'ai été très émue de recevoir mon insigne; j'avais dû reprendre ma formation, mais j'étais enfin une policière de la GRC. »

Boucler la boucle

« Peu après mon arrivée en poste en Nouvelle-Écosse, j'ai lancé un appel pour retrouver le membre qui était présent à notre cérémonie de citoyenneté. Nous avons rapidement pris contact par courriel et j'ai pu lui raconter mon histoire et mes souvenirs. »

« Un an plus tard, je me suis portée volontaire pour une cérémonie de citoyenneté au Quai21 à Halifax. C'était vraiment un moment particulier d'être là dans ma tunique rouge aux côtés de ces tout nouveaux citoyens canadiens. J'avais apporté la photo-souvenir de notre propre cérémonie et j'ai raconté mon histoire à l'assistance. »

« Des moments comme ceux-là me rappellent pourquoi je me suis engagée dans la GRC. J'ai été inspirée par un jeune policier et j'ai voulu à mon tour inspirer et faire une différence dans ma communauté. »

Bilan de mes quelques années à la GRC

« Au fil des ans, mon uniforme m'a permis de repousser mes limites, tant mentales que physiques. Mais il m'a aussi appris à être résiliente et à me battre pour ce qui est juste pour moi et pour les autres. Les gens font souvent appel aux policiers de la GRC dans des moments de grande vulnérabilité. Je suis convaincue que c'est lorsque nous leur venons en aide dans ces moments que nous nous montrons véritablement à la hauteur de notre engagement. »

« Nous sommes tous des êtres humains, nous partageons les mêmes soucis et les mêmes peines. Nous voulons tous être en sécurité, protéger nos familles et apporter notre contribution au monde dans lequel nous vivons. Nous n'avons peut-être pas toujours les réponses, mais nous faisons de notre mieux pour apprendre et nous améliorer en tant que policiers. »

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