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Une fillette reçoit un drapeau canadien des mains d'un membre de la GRC en tunique rouge.

Assermentation de nouveaux Canadiens au Centre d’accueil du Carrousel

La plus jeune des 15 personnes à obtenir la citoyenneté a été une fillette de quatre ans. Crédit : Serge Gouin, RCMP

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Quinze personnes ont célébré la dernière étape de leur processus pour obtenir la citoyenneté canadienne lors d'une cérémonie d'assermentation organisée au Centre d'accueil du Carrousel de la GRC, à Ottawa, le 22 novembre 2023.

Comme cette cérémonie joue un rôle important dans l'accueil des nouveaux Canadiens, la GRC l'a organisée dans les installations du Carrousel, un symbole de la culture et du patrimoine du pays, ce qui cadrait avec les festivités de son 150e anniversaire. La cérémonie revêtait un caractère spécial cette année puisque les précédentes éditions s'étaient surtout déroulées virtuellement depuis la pandémie.

Zeinab Haouari, une étudiante universitaire de 19 ans, a prêté serment aux côtés de son père et de son jeune frère. « C'était formidable de voir toute l'organisation. Je me suis sentie très bien accueillie. J'ai aimé voir le côté solennel, ça témoignait des efforts importants que nous avons mis pour en arriver là », affirme la jeune femme, dont la famille a émigré de Tunisie en 2018, à la recherche de nouvelles possibilités et d'un avenir meilleur.

La juge Rania Sfeir, qui a présidé la cérémonie, a raconté aux participants une partie de son parcours pour devenir elle aussi citoyenne canadienne, en 2009. Zeinab Haouari a été touchée par son témoignage. « J'ai adoré que la juge nous confie être passée par le même processus que nous, ça rendait son propos vraiment sincère. Je sentais qu'elle s'exprimait avec son cœur. »

Le commissaire de la GRC, Mike Duheme, a prononcé une allocution dans laquelle il a souligné l'importance de la diversité et reconnu la richesse de celle-ci comme un atout pour l'identité de notre pays. En souhaitant la bienvenue aux nouveaux citoyens, il a ajouté que les valeurs canadiennes, comme la bonté et le respect, sont aussi des valeurs que la GRC s'engage à incarner auprès des collectivités.

Pour Lotfi Boukerb, marié et père de deux enfants, devenir citoyen canadien signifie pouvoir jouer un rôle plus important dans la société. « Pour moi, être un bon citoyen veut dire aider les autres. Surtout les nouveaux arrivants, parce qu'ils en ont besoin. C'est aussi être capable de vivre en harmonie avec des cultures et des communautés différentes », explique-t-il. Sa famille a quitté l'Algérie en 2019. Il raconte avoir eu de la difficulté au début, comme de nombreux nouveaux arrivants, mais être maintenant bien intégré.

Une adolescente serre la main d'une juge. En arrière-plan, des gendarmes de la GRC en tunique rouge.

La juge Rania Sfeir a remis un certificat de citoyenneté à Zeinab Haouari en novembre dernier.

Des souvenirs pour la vie

Monique Manatch, gardienne des savoirs traditionnels autochtones, a également pris la parole lors de la cérémonie, en transmettant sa sagesse et en honorant le Créateur et ses créations. Au nom de la GRC, le commissaire lui a remis du tabac en guise de cadeau sacré.

Après l'assermentation et la remise des certificats, et l'écoute d'un message provenant du premier ministre, le sergent d'état-major à la retraite Garth Hampson a conclu la cérémonie en chantant l'hymne national.

« J'avais déjà entendu l'hymne national, mais l'entendre quand on devient officiellement citoyen, c'est différent, on a l'impression de faire partie de quelque chose de grand », évoque Zeinab Haouari. Elle ajoute que c'est probablement le moment dont elle se souviendra le plus longtemps.

La jeune femme n'est pas la seule à avoir été émue par le chant de l'ancien membre de l'orchestre de la GRC. Awo Nuuh, qui soutient le Groupe des politiques antiracisme de l'organisation et qui était aussi présente cette journée-là, s'est rappelé avoir entendu la même voix lors de sa propre cérémonie de citoyenneté, il y a près de 30 ans. « Je me souvenais d'un homme distingué vêtu d'un très bel uniforme et il était encore là, à chanter l'hymne national, après tant d'années. « Il y a des visages qu'on n'oublie pas. »

La cérémonie a été organisée en partenariat avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, et faisait partie des nombreux événements commémoratifs marquant le 150e anniversaire de la GRC.

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