À travers son regard : Célébrons la diversité au féminin

30 octobre 2023
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)

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La surintendante principale Sue Black:

Q : En tant que cadre supérieur, que diriez-vous aux femmes intéressées par une carrière à la GRC ?

R : Je dirais : "Allez-y !" La GRC est un service de police unique en son genre. Au-delà de l'idée traditionnelle que nous nous faisons du travail de police, il y a tant d'autres possibilités qui s'offrent à nos agents. Il n'y a pas de limite. Notre mandat est vaste et varié : police de première ligne, police fédérale, sécurité nationale et protection des personnes de marque, et chacun de ces domaines offre un large éventail de possibilités d'emploi. Vous pouvez suivre votre propre voie, selon vos intérêts. Sachez que les femmes de la GRC occupent des postes de direction dans l'ensemble de l'organisation, où elles établissent les normes et inspirent leurs homologues plus jeunes.

Q : Lorsque vous étiez petite fille à Saguenay, au Québec, voyiez-vous des policières dans la communauté ? Si oui, vous ont-elles donné envie de devenir policière ? Sinon, qu'est-ce qui vous a donné envie de devenir policière ?

R : Malheureusement, je n'ai pas vu de policières dans ma communauté, sauf une, en 1980, qui est venue à mon école secondaire pour faire une présentation de recrutement pour la GRC. J'ai été très impressionnée de voir cette femme en uniforme (la tunique rouge d'origine) et j'étais très enthousiaste à l'idée de voir ce qu'était la Division Dépôt. Je me voyais déjà à la Division Dépôt. Au cours de mes études secondaires, j'ai envisagé une carrière dans la police et j'ai été très attirée par la possibilité d'aider les gens dans le besoin et de défendre ce qui est juste. La devise de la GRC, " maintenir le droit ", m'a vraiment interpellée.

Q : Lorsque vous avez rejoint la GRC, combien de femmes y avait-il dans votre troupe ?

R : Je suis entrée à la GRC en 1989 et je faisais partie de la dernière troupe entièrement féminine. Nous avons commencé avec 26 membres et, à la graduation, nous n'étions plus que 24. La Division Dépôt a été une expérience extraordinaire et j'ai vraiment apprécié le soutien de mes camarades de troupe dans les hauts et les bas.

Q. Traditionnellement, la police est une profession dominée par les hommes. Qu'est-ce qui, à votre avis, a attiré davantage de femmes dans cette carrière ?

R : Je pense que les femmes ont toujours été attirées par la carrière de policier, mais qu'elles ont été freinées par les pressions sociales et familiales qui les poussaient à se conformer à des rôles plus féminins. J'attribue l'augmentation du nombre de candidates au fil des ans à nos pionnières de la toute première troupe féminine ; elles ont véritablement ouvert la voie et les portes pour le reste d'entre nous. Elles nous ont montré que nous pouvions le faire nous aussi, et je ne les remercierai jamais assez pour cela. Aujourd'hui, les jeunes femmes qui envisagent une carrière dans la police ont beaucoup plus de modèles qui les inspirent, et ces officiers peuvent également être sollicités pour leur soutien et leurs conseils.

Q : Cette année, le Mois de l'histoire des femmes met l'accent sur l'importance de reconnaître les réalisations et les contributions de femmes issues de milieux divers. Par rapport à l'époque où vous êtes entrée à la GRC, pensez-vous que l'organisation est devenue plus inclusive ? Dans l'affirmative, quels sont les exemples qui vous viennent à l'esprit ?

R : Oui, j'ai le sentiment que la GRC est devenue plus inclusive. Un bon exemple est la nomination par l'ancienne commissaire Brenda Lucki de huit femmes à des postes de commandant pendant son mandat et de nombreuses autres femmes à des postes de commissaire adjoint, tant dans les catégories civiles que policières. Il nous reste encore beaucoup à faire. Nous devons faire preuve de détermination dans toutes nos procédures d'embauche, de recrutement et de promotion afin de veiller à ce que les femmes et les hommes issus de la diversité soient représentés dans tous les types de fonctions policières au sein des forces de l'ordre. Les femmes issues de milieux divers sont encore sous-représentées et je me réjouis de pouvoir encourager les décideurs qui leur donnent l'occasion de briller.

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Amandeep Kaur:

Q : En tant qu'immigrante au Canada, que diriez-vous aux femmes qui souhaitent faire carrière à la GRC ?

R : J'encouragerais les femmes intéressées par une carrière à la GRC à poursuivre leurs aspirations avec détermination et dévouement. La GRC valorise la diversité et accueille des personnes de tous horizons ; c'est un environnement de travail inclusif et positif. Mettez l'accent sur vos points forts, recherchez le mentorat et contribuez à la communauté par le service et le leadership. Votre perspective et vos compétences uniques peuvent avoir un impact significatif sur l'application de la loi.

Q : Lorsque vous étiez petite fille en Inde, voyiez-vous des femmes policières dans la communauté ? Qu'est-ce qui vous a poussée à envisager une carrière dans le domaine du maintien de l'ordre ?

Dans ma culture, il est très courant que les femmes étudient et restent à la maison pour élever leur famille. Cependant, j'ai toujours rêvé d'être officière de police et j'espère pouvoir encourager d'autres femmes ayant les mêmes aspirations professionnelles à poursuivre une carrière dans les services de police.

Q : Comment le programme d'expérience précadet diversifié et inclusif aide-t-il à éliminer les barrières systémiques qui affectent les personnes racialisées et sous-représentées qui aspirent à rejoindre la GRC ?

Le programme d'expérience précadet diversifié et inclusif vise à éliminer les obstacles en fournissant un soutien, un mentorat et des ressources aux personnes racialisées et sous-représentées qui aspirent à entrer à la GRC. Le programme s'attaque aux problèmes systémiques par le biais d'initiatives ciblées, favorisant un environnement plus inclusif au sein de l'organisation.

Q : Traditionnellement, la police est une profession dominée par les hommes. Qu'est-ce qui, à votre avis, a attiré plus de femmes dans cette carrière ?

Je pense que l'évolution des perceptions sociétales et les efforts accrus pour promouvoir l'égalité des sexes ont contribué à ce que davantage de femmes envisagent et poursuivent une carrière dans la police.

Q : Pourquoi pensez-vous qu'il est important d'accroître la diversité au sein de la GRC ? Recommanderiez-vous le programme d'expérience précadet diversifié et inclusif à d'autres personnes ?

La diversité est importante pour instaurer la confiance dans les communautés et favoriser une compréhension plus globale des différents besoins. L'inclusion de perspectives différentes améliore la résolution des problèmes et l'efficacité globale. En ce qui concerne le programme d'expérience précadet diversifié et inclusif, si quelqu'un cherche à rejoindre la GRC et qu'il entre dans le champ d'application du programme, il pourrait offrir un soutien et des ressources précieuses, ce qui en fait un élément à prendre en considération. Après avoir terminé ma formation à la Division Dépôt, j'ai partagé mon expérience avec mes amis et leur ai recommandé d'envisager de poser leur candidature.

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