Document d’information : Séquence des événements – enquête sur une jeune personne à risque portée disparue

10 juin 2022
St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador)

Communiqué de presse

La GRC à T.-N.-L. a annoncé aujourd'hui qu'elle appuyait l'intervention des policiers, après avoir fait un examen détaillé des actions prises par ceux-ci dans le cadre d'une enquête sur la disparition d'une jeune personne à risque.

L'information a été signalée à la GRC à Corner Brook à 4 h 19, le dimanche 5 juin, par la personne responsable de la jeune fille disparue. Les policiers se sont rendus à la résidence, qui se trouvait sur le territoire de la GRC, compte tenu des renseignements fournis par la plaignante sur l'emplacement de la résidence, et par soucis pour la sécurité de la jeune fille.

Après avoir cogné à la porte et aux fenêtres de la résidence pendant une longue période sans réponse, les policiers ont commencé à se soucier encore davantage du bien-être de la jeune fille disparue, et ils sont entrés dans le domicile. Quand ils ont constaté que la jeune personne n'était pas à l'intérieur, ils se sont excusés auprès des occupants de les avoir surpris, et ont quitté le domicile. Ils ont signalé leurs observations aux membres de la Force constabulaire royale de Terre-Neuve, était donné que la jeune fille avait été portée disparue sur leur territoire. Un superviseur de la GRC s'est excusé une seconde fois aux propriétaires de la résidence plus tard le même matin.

Le document d'information ci-dessous fournit des détails sur la séquence des événements.

Citation

« La GRC respecte les droits des citoyens des collectivités où elle offre des services, et elle n'entrerait pas dans des domiciles sans justification ou sans en avoir l'autorité », précise la caporale Jolene Garland, agente des relations avec les médias de la GRC à T.-N.-L. « Nous sympathisons avec les occupants du domicile, mais nos membres ont pris des décisions en tenant compte des renseignements dont ils disposaient, et avec l'intention d'assurer la sécurité de la jeune personne à risque.»

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Document d'information

Séquence des événements – enquête sur une jeune personne à risque portée disparue

4 h 19 – Le dimanche 5 juin, on a signalé à la GRC à Corner Brook la disparition d'une adolescente. La plaignante, qui est la personne responsable de l'adolescente, a fourni l'adresse et la description d'une résidence, y compris le véhicule stationné dans la cour.

La plaignante a dit qu'on était venu chercher l'adolescente devant cette résidence plus tôt samedi, et que l'adolescente avait l'habitude d'y passer du temps.

La plaignante dit avoir vu des jeunes dans le sous-sol de ladite résidence le samedi 4 juin en soirée. Elle a tenté de communiquer avec l'adolescente par téléphone alors qu'elle était stationnée devant la résidence. La plaignante dit qu'un homme est sorti de la résidence et qu'il s'est approché de son véhicule. La plaignante avait des inquiétudes et a quitté les lieux.

La plaignante a également dit qu'elle avait de sérieuses préoccupations au sujet de la sécurité de l'adolescente à la lumière de son dernier contact avec elle le soir du 4 juin.

4 h 38 La police se rend à la résidence.

Un des policiers qui répondait à l'appel s'était rendu à la même résidence plus tôt pour une autre affaire impliquant des locataires au sous-sol et croyait qu'un des hommes était peut-être le petit ami de l'adolescente.

Les policiers croyaient que l'adolescente se trouvait à l'intérieur de la résidence, compte tenu des renseignements qu'on leur avait fournis.

Les policiers se sont présentés à la résidence et ont cogné aux portes et aux fenêtre, criant et s'identifiant comme policiers, et criant le nom de l'adolescente portée disparue. Après une assez longue période, un policier a constaté que la porte du sous-sol n'était pas verrouillée. Le policier est resté à l'extérieur et a pointé sa lampe de poche vers l'intérieur, cognant sur la chaudière à mazout située à la gauche de la porte, afin de faire davantage de bruit, et tenter d'obtenir une réponse des occupants de la résidence. Ceci a duré pendant au moins 15 minutes.

Il y avait trois véhicules stationnés à l'extérieur du domicile, et de multiples paires de chaussures ont été observées par une des fenêtres du sous-sol, ce qui a mené les policiers à croire qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur. Les policiers se souciaient de plus en plus du bien-être de l'adolescente, puisque personne ne répondait à l'intérieur de la résidence.

On a fait une tentative de localisation ping en utilisant le numéro de téléphone cellulaire de l'adolescente portée disparue. Selon les renseignements obtenus, le téléphone se trouvait dans la zone générale, mais le rayon était trop grand pour cerner un emplacement exact.

Les policiers ont consulté un membre supérieur. Ils ont évalué l'ensemble des renseignements fournis, et ont pris la décision d'entrer dans la résidence, par soucis pour la sécurité de l'adolescente portée disparue, qu'on croyait en danger dans le domicile.

5 h 40 – Les policiers sont entrés dans le domicile, en continuant de s'identifier comme policiers, comme ils l'avaient fait auparavant. Ne connaissant pas la configuration des pièces, la première chambre où ils sont entrés était celle d'un enfant. Les policiers lui ont demandé son nom et lui ont demandé s'il avait vu l'adolescente disparue. Les policiers ont ensuite demandé s'il y avait quelqu'un d'autre dans la résidence, et on leur a dit qu'il y avait des adultes, supposément en haut.

Les policiers sont montés à l'étage supérieur, où ils ont trouvé un homme et une femme. Après avoir déterminé que le domicile et les résidents n'étaient pas liés à la disparition de l'adolescente, les policiers se sont excusés auprès des résidents de les avoir importunés, et ont quitté la résidence.

6 h - Un homme du domicile a communiqué avec le membre supérieur en service et ce dernier a expliqué plus en détails l'intervention policière et a présenté des excuses.

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