Journée de reconnaissance policière – Récit de l'autre côté de l'Atlantique

17 septembre 2021
Ottawa (Ontario)

Déclaration

La Journée de reconnaissance policière est l'occasion de dire merci aux membres des différents corps de police. Elle est célébrée le troisième samedi de septembre.

À cette occasion, j'aimerais vous faire part d'une lettre que j'ai reçue d'un résident du Royaume-Uni.

Ce récit, qui concerne les actions de nos membres en uniforme, a cependant une dimension édifiante qui nous touche tous.

Parfois, ce sont les gestes les plus anodins qui ont des conséquences profondes et durables sur autrui. Il faut bien comprendre que ce qui peut sembler insignifiant ou peu important pour nous peut avoir une importance capitale pour quelqu'un d'autre. Dans le doute, la bienveillance est toujours de mise.

Nous appartenons à une organisation formidable constituée de gens remarquables. Nous ne recevons pas des compliments tous les jours, mais quand c'est le cas, cela nous réchauffe le cœur, tout comme le récit qui suit l'a fait pour moi. J'ose espérer que vous aussi serez touchés.

Merci de tout ce que vous faites chaque jour pour que la GRC ne cesse de s'améliorer!

Brenda Lucki
Commissaire



Gendarmerie royale du Canada,

Je vous écris alors que ma mère, a rendu l'âme à l'âge de 93 ans la fin de semaine dernière. Elle avait une grande affection de longue date pour la GRC, depuis qu'elle avait lu le livre Susannah of the Mounties, dont elle m'avait fait la lecture étant garçon. Elle disait toujours qu'elle voulait rencontrer un membre de la GRC, et après en avoir vu à la télévision, elle avait décidé qu'elle se rendrait un jour au Canada pour réaliser ce rêve.

Elle était alors loin de se douter que sa belle sœur, éprouvait la même fascination pour la GRC. C'est ainsi qu'à sa retraite au terme d'une carrière de 45 ans comme infirmière, ma mère et sa belle sœur ont planifié un voyage au Canada, qu'elles ont fini par visiter à deux reprises, la première fois en prenant le train des Rocheuses et, en 1998, se rendant au Stampede de Calgary.

Pendant leur séjour à Calgary, lors d'une journée libre avant de se rendre au Stampede, le 5 juillet, elles sont tombées sur le détachement de la GRC local. Les membres de service vaquaient à leurs occupations ordinaires, lorsque ma mère a abordé l'un d'entre eux et lui a demandé si elles pouvaient se faire prendre en photo avec eux. L'agent a discuté avec les visiteuses, leur demandant d'où elles venaient et lorsqu'elles ont dit venir de l'Angleterre, l'agent a fait venir le reste des membres pour une photo, ce qui fut fait; puis ils ont demandé à ma mère et à sa belle sœur d'attendre un moment.

Les membres se sont retirés à l'intérieur du détachement, puis en sont ressortis quelques minutes plus tard, tous revêtus de la tunique rouge, pour le plus grand plaisir de ma mère. Elle chérissait cette photo et parlait à tous ceux qu'elle croisait de sa rencontre avec les membres de la GRC. Elle disait toujours que c'était un des plus beaux jours de sa vie. Les larmes me montent aux yeux en écrivant cette lettre, en pensant à la joie immense que vos agents ont suscitée ce jour-là chez ces deux dames, sans vraiment se douter des répercussions que cela aurait pour le reste de leurs jours.

Je désirais juste vous faire savoir toute l'estime qu'elle avait pour vos gendarmes, pour avoir fait un simple geste qui voulait tout dire à son égard.

Je vous remercie de votre service et de votre bienveillance à l'égard des visiteurs.

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