La GRC en Saskatchewan accueille deux nouvelles infirmières psychiatriques à sa station de transmissions opérationnelles

8 juin 2021
Saskatchewan (Saskatchewan)

Communiqué de presse

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Insigne de la GRC

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) en Saskatchewan est fière d'annoncer l'ajout de deux infirmières psychiatriques autorisées à sa station de transmissions opérationnelles (STO). Ces infirmières aideront les agents de la GRC en temps réel lorsqu'ils doivent effectuer des interventions en santé mentale auprès de membres du public.

L'objectif de la collaboration entre la Régie de la santé de la Saskatchewan et la GRC en Saskatchewan est d'offrir des soins opportuns et adéquats aux personnes en situation de crise.

« Nous espérons que l'ajout de ces deux infirmières psychiatriques à notre station de transmissions opérationnelles nous permettra de constater une augmentation du nombre de situations où il a été possible de désamorcer des crises et d'éviter des présences aux urgences ou dans les cellules du poste de police, ainsi que du nombre d'aiguillages vers des ressources communautaires et de suivis médicaux », a déclaré le surintendant principal Bangloy, officier responsable, Opérations criminelles, GRC en Saskatchewan.

Quelle forme d'aide les infirmières peuvent-elles offrir? Les infirmières, toutes deux formées en soins psychiatriques, pourront aider les résidents de la Saskatchewan ayant un problème de santé mentale ou de toxicomanie en effectuant des interventions en situation de crise, des évaluations et des aiguillages, et en offrant des recommandations, du soutien et des informations.

Les deux infirmières possèdent de nombreuses compétences spécialisées dans bon nombre de domaines, dont les suivants : psychiatrie pour les adultes et les adolescents, désintoxication visant les jeunes, soins de santé mentale en consultation interne et externe, santé mentale dans la collectivité, intervention et stabilisation en cas de crise et services de traitement de la toxicomanie.

Quelle sera la procédure? Si un agent de police répond à un appel alors qu'on croit que la personne vit une situation de crise liée à la santé mentale ou à la toxicomanie, l'agent peut demander l'aide des infirmières. Ces dernières parleront directement à l'agent avant de parler avec la personne en situation de crise. La personne, l'infirmière et le policer détermineront ensemble le cheminement des soins appropriés. Il importe de souligner qu'il s'agit là d'une généralisation et que le déroulement de chacune des situations dépendra d'un grand nombre de facteurs.

« La force du programme repose sur la consultation et le partenariat avec la GRC, ainsi que sur le lien établi avec un professionnel de la santé mentale », affirme Reggie Jackson, gestionnaire de l'unité des patients hospitalisés et des soins intensifs du service de la santé mentale et de la toxicomanie de la Régie de la santé de la Saskatchewan. « Les agents de la GRC sont souvent les premiers intervenants auprès des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie, et l'objectif du projet pilote est de fournir à ces personnes l'accès à des experts du domaine de la santé mentale dès les premières interactions. Nos infirmières pourront ensuite aider les personnes à trouver les autres ressources dans la collectivité et à établir les liens nécessaires, selon les besoins individuels de chacun. »

Les infirmières travaillent depuis la STO, au quartier général de la GRC en Saskatchewan, à Régina, et peuvent aider les agents dans tous les territoires servis par la GRC dans la province, sauf lorsqu'une initiative Police et équipe de gestion de crise (PACT) est mise en œuvre (c'est le cas en ce moment à North Battleford, Yorkton, Moose Jaw, Regina, Saskatoon, et Prince Albert, et ce le sera bientôt à Estevan).

« Ce programme s'inspire des initiatives PACT de la province, dont le but est de favoriser l'atteinte de meilleurs résultats pour les personnes et les familles qui sont aux prises avec des problèmes de santé mentale », déclare le ministre responsable de la santé mentale et des dépendances, des personnes âgées et de la santé dans les régions rurales et éloignées, M. Everett Hindley. « Cette approche novatrice aidera les agents de la GRC à répondre aux demandes de services de police de façon appropriée lorsqu'un problème de santé mentale ou de consommation ou d'abus de substances constitue un facteur. » Les initiatives PACT sont issues d'une collaboration entre la Régie de la santé de la Saskatchewan et les services de police dans la province. Les agents sont jumelés à un professionnel de la santé mentale pour intervenir auprès d'une personne vivant une crise de santé mentale. Le but est d'offrir les bons soins aux personnes de la collectivité, ce qui leur permet d'éviter des visites aux services des urgences et l'entrée dans le système de justice pénale.

« Les services de police en Saskatchewan s'efforcent de soutenir et de protéger les citoyens. Cela inclut offrir de l'aide aux personnes qui vivent une situation de crise. L'ajout de deux nouvelles infirmières psychiatriques permettra à la GRC d'aider les citoyens vulnérables avec compassion et bienveillance », explique Christine Tell, ministre des services correctionnels, des services de police et de la sécurité publique.

Comment les renseignements personnels seront-ils protégés? La Régie de la santé de la Saskatchewan et la GRC en Saskatchewan ne partageront pas leurs systèmes d'information respectifs. Ensemble, ils ont élaboré une procédure pour assurer la confidentialité des informations policières, médicales et personnelles. Les informations seront uniquement communiquées verbalement, et les interventions seront menées conformément à la Health Information Protection Act de la Saskatchewan et à la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada. Le but ultime est de partager le moins d'informations possible, tout en donnant suffisamment d'information pour favoriser la santé des personnes en situation de crise et leur fournir l'aide requise.

La présence des infirmières à la STO de la GRC en Saskatchewan s'inscrit dans le cadre d'un projet pilote de 12 mois. Leur premier quart de travail était lundi dernier, le 31 mai 2021.

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