Parlez à vos préadolescents et adolescents des images et des vidéos intimes

10 septembre 2020
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)

Communiqué de presse

Alors que vos enfants en âge de fréquenter les écoles intermédiaires et secondaires entament une nouvelle année scolaire, c'est le bon moment de leur parler de la cybersécurité.

Une nouvelle année scolaire apporte de nouvelles relations, de nouvelles pressions sociales et de nouvelles technologies. Il peut donc être utile de lancer un dialogue de soutien et de non-jugement sur l'utilisation sûre et positive des technologies. Dans le cadre de cette conversation, on peut notamment parler des risques associés à l'utilisation de la technologie pour envoyer et recevoir des images et des vidéos intimes. Une image intime ou une vidéo intime implique une certaine forme de nudité.

« Aborder le sujet des images et des vidéos intimes avec vos enfants peut créer un certain malaise, mais en discutant avec eux, vous pouvez vous assurer qu'ils obtiennent des renseignements utiles plutôt que des renseignements incorrects provenant d'une source moins fiable ».

- Caporale Jennifer Clarke, GRC de la Nouvelle-Écosse

La conversation

Q : Pourquoi la demande, l'envoi et la réception d'images et de vidéos intimes sont-ils problématiques ?

R : L'envoi d'images ou de vidéos intimes de soi-même ou de quelqu'un d'autre est problématique pour de nombreuses raisons. Parmi celles-ci, mentionnons les suivantes :

Si quelqu'un fait pression sur vous pour que vous envoyiez un contenu intime, il ne respecte pas vos limites personnelles. C'est un bon indicateur d'une relation malsaine.

La personne qui reçoit l'image pourrait l'envoyer à quelqu'un d'autre. Par exemple, vous pouvez faire confiance à votre petit ami ou petite amie maintenant, mais que se passe-t-il si vous rompez et que la photo est encore en sa possession?

Si vous distribuez des images intimes de quelqu'un d'autre, vous finirez par le regretter. Même si vous ne le pensez pas maintenant, vous vous sentirez probablement coupable d'avoir blessé quelqu'un d'une manière profondément personnelle.

Sextorsion (menace d'envoyer une image ou une vidéo intime de vous à d'autres personnes si vous ne les payez pas ou si vous ne leur fournissez pas plus de contenu sexuel).

Traumatisme et autres dommages psychologiques à vous-même, à vos proches et à d'autres personne.

Intimidation

Si une personne a moins de 18 ans, les images intimes sont considérées comme de la pornographie juvénile. La distribution de pornographie juvénile peut entraîner une peine d'emprisonnement de jusqu'à 14 ans. La possession de pornographie juvénile peut donner lieu à une peine d'emprisonnement de 2 ans.

La réception d'images intimes peut aussi causer des problèmes, notamment :

Si vous demandez des images ou des vidéos intimes à une personne de moins de 18 ans, cela est considéré comme de la pornographie juvénile. La possession de pornographie juvénile peut entraîner une peine d'emprisonnement de près de deux ans.

Même si vous êtes le seul ou la seule à qui la personne a envoyé les images, il est toujours possible que quelqu'un d'autre y ait accès. Vous mettez cette personne en danger.

Q : Que devez-vous faire si vous avez envoyé des images intimes de vous-même ou de quelqu'un d'autre ?

R : Parlez-en à un adulte de confiance et commencez à prendre des mesures pour y remédier. Consultez le site https://needhelpnow.ca/app/fr/index pour savoir où commencer.

Q : Que devez-vous faire si quelqu'un vous a envoyé des images intimes?

R: Parlez-en à un adulte de confiance. Ils peuvent discuter de la situation avec vous et vous aider à déterminer les prochaines étapes. Vous pouvez aussi faire part de vos préoccupations de manière anonyme à l'adresse https://www.cybertip.ca/app/fr/report.

Après avoir eu la conversation

Il est utile d'établir un dialogue continu au sujet des images intimes afin que votre préadolescent ou adolescent se sente plus à l'aise de vous dire si quelque chose ne va pas.

Restez au courant

Les renseignements ci-dessus ont été compilés en consultant un grand nombre de ressources en ligne de bonne réputation, y compris les sites ci-dessous, où vous trouverez des conseils et des renseignements utiles :

En comprenant mieux l'enjeu et ses implications pour les jeunes, vous serez mieux préparé à faire face à toute préoccupation à l'avenir.

Durant le mois de septembre, la GRC en Nouvelle-Écosse utilisera les mots-clics #RedFlagBehaviour #ComportementIndicateur pour continuer à vous faire part de conseils pour utiliser la technologie en toute sécurité. Suivez-nous sur notre page Facebook (www.facebook.com/grcne) et sur Twitter (@grcne).

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Contactez-nous

Cap. Jennifer Clarke
Agente d'information
GRC en Nouvelle-Écosse
Cell. : 902-222-0154
jennifer.clarke@rcmp-grc.gc.ca

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