Déclaration du sous-commissaire Curtis Zablocki, commandant de la GRC de l’Alberta

12 juin 2020
Edmonton (Alberta)

Déclaration

Plus tôt cette semaine, j'ai déclaré que je ne croyais pas qu'il y avait du racisme systémique à la GRC ou dans le monde policier au Canada. J'ai exprimé ma croyance que l'on trouve du racisme dans tous les aspects de notre société, dans nos institutions et dans nos services de police.

J'ai reconnu que la GRC n'y faisait pas exception. J'ai aussi indiqué que notre devoir était d'écouter attentivement nos résidents et nos communautés et plus que jamais, nous devons apprendre et comprendre davantage, remettre en question nos idées préconçues, reconnaître le racisme pour ce qu'il est et surtout tenir nos employés et notre organisation responsables de leurs attitudes et leurs comportements racistes.

Depuis ma déclaration, j'ai parlé à des leaders communautaires et autochtones qui sont membres de mon propre Comité consultatif sur les Autochtones. J'ai entendu les témoignages d'employés de la GRC et parlé avec des collègues et d'autres commandants. Ces conversations portaient surtout sur le racisme, sa définition et ce qu'il représente pour ceux qui sont touchés.

Ces conversations ont remis mes perspectives en doute et ont clairement révélé que le racisme systémique existe bel et bien à la GRC.

Ma déclaration plus tôt cette semaine n'avait pas pour but de minimiser les expériences subies par certaines personnes lors de leur travail ou de leurs interactions avec le système et les politiques de la GRC.

J'en suis aussi venu à la conclusion que mon opinion sur le racisme systémique se fonde sur l'observation et non sur l'expérience, et que ma compréhension des répercussions du racisme n'est pas le reflet des expériences vécues par ceux qui s'identifient comme étant de races diverses.

En faisant ces déclarations, je pensais d'abord aux employés de la GRC de l'Alberta qui sont l'incarnation du professionnalisme, de la compassion, de la diversité et de la rigueur. Des gens qui s'investissent pleinement pour assurer la sécurité de tous des policiers et des employés qui travaillent avec dévouement avec les communautés autochtones et culturelles pour créer un environnement collaboratif et ouvert à tous. Des gens qui méritent mon appui.

Il est clair que le monde policier doit en faire encore plus. Nous devons mieux comprendre, nous élever contre nos préjugés inconscients et continuer à remettre nos systèmes, et nous-mêmes en question pour assurer l'inclusion, l'équilibre, le respect et l'égalité dans tous les aspects de notre service.

Curtis Zablocki, M.O.M.
Sous-commissaire
GRC de l'Alberta

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