Vol. 76, Nº 3Éditorial

Une formation de calibre mondial

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Lever : 5 h. Déjeuner : 15 minutes. Astique bien tes bottines, cadet!

Si vous n'avez pas suivi la formation de cadet à la Division Dépôt de la GRC, vous en avez peut-être entendu parler : six durs mois d'apprentissage (tir, autodéfense, sciences policières appliquées, conduite automobile) et beaucoup, beaucoup de marche au pas redoublé.

Pour ce numéro sur le recrutement, on a voulu aller voir de près les défis et les récompenses qui attendent les cadets d'aujourd'hui pendant leur séjour à Regina, en Saskat-chewan. Sigrid Forberg a rendu visite aux membres de deux troupes, une débutante et une finissante, pour déterminer ce qui les a menés jusque-là, comment ils composent avec les épreuves physiques, mentales et de gestion de temps qu'on leur fait subir — et comment ils en sortent grandis.

Bon nombre de ces cadets ont attendu leur chance pendant des années, mais l'initiative de recrutement accéléré pour les femmes en Colombie-Britannique permet de faire entrer d'excellentes candidates en moins de six mois (parfois, en moins de quatre). Belle efficacité!

Deidre Seiden jette un coup d'œil au portrait démographique de la prochaine génération de policiers, plus diversifiée que jamais sur les plans de l'âge, de la race, du sexe et du milieu culturel.

On se penche aussi sur deux outils de recrutement inédits : une bande dessinée créée par le Service de police d'Edmonton qui se fonde sur de véritables héros policiers d'autrefois et un jeu vidéo qui teste les capacités des postulants de l'U.S. Air Force . La preuve que piquer l'intérêt des recrues potentielles est une stratégie des plus efficaces.

Le tableau ne serait pas complet si l'on ne s'intéressait pas aussi aux moyens mis en œuvre pour garder la crème de toutes ces recrues exceptionnelles. Un travail soutenu s'impose à cet égard afin de leur offrir une reconnaissance positive, des possibilités variées et un leadership solide.

Les cadets répondent le plus souvent, quand on leur demande ce qui les a poussés à postuler, non pas « le goût de l'aventure » ou « l'exemple de mon père », mais « l'envie d'aider les autres ». Difficile, à notre avis, de trouver mieux comme raison de devenir policier.

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