Articles récents

Deux policiers de la GRC portant des masques de protection marchent en bordure d'une route.

Protéger les communautés côtières de la C.-B. en temps de pandémie

Pendant la pandémie, les agents du Service de la marine de la côte Ouest et des Services de police autochtones de la GRC en Colombie-Britannique s'efforcent de garder contact de façon sécuritaire avec les communautés qu'ils servent. Crédit : GRC

Par

Des cas de COVID-19, il y en a dans presque toutes les régions du Canada.

Mais un groupe de policiers de la GRC en Colombie-Britannique fait tout en son pouvoir pour s'assurer que ce virus respiratoire ne gagne pas du terrain dans les communautés autochtones éloignées.

« Les communautés que nous servons sont isolées et très petites. Si la COVID-19 s'y propageait, ce serait désastreux, fait remarquer le gend. David Kokesch du Service maritime de la côte Ouest de la GRC. On souhaite poursuivre notre travail en nous tenant loin (physiquement) des gens dans la mesure du possible, mais on veut aussi garder contact avec eux et les soutenir. »

En mars, la Colombie-Britannique a déclaré l'état d'urgence en raison de la pandémie.

Les dirigeants autochtones dans plusieurs régions éloignées ont d'abord demandé aux résidents d'éviter les déplacements, puis ont priés les visiteurs de ne pas se rendre dans leurs communautés étant donné que celles-ci n'ont pas immédiatement accès à du personnel ou à des services médicaux pour traiter les cas de COVID-19.

« Puisqu'il fallait maintenir les services essentiels, les membres des Service de la marine de la côte Ouest et ceux des Services de police autochtones (SPA) de la GRC travaillant dans les communautés autochtones éloignées ont élaboré un plan pour soutenir celles-ci », de dire l'insp. Dee Stewart, l'officière responsable des SPA en Colombie-Britannique.

À la fin de mars, des agents du groupe maritime – qui assurent des services dans des secteurs accessibles uniquement par voies aériennes ou maritimes – ont effectué des patrouilles à pied dans plusieurs communautés; ils portaient des masques et des gants pour prévenir la transmission du virus.

À la mi-mai, ils ont décidé de ne plus entrer dans les communautés, sauf en cas d'urgence.

Toutefois, pour s'assurer de rester en contact avec la communauté, les membres du groupe ont commencé à amarrer leur catamaran de 65 pieds au quai, où ils attendaient qu'un représentant ou un aîné vienne vers eux.

Lors de ces visites, les agents portaient des masques et des gants.

«  On parle de ce qui se passe dans la communauté, on leur demande si tout va bien et s'ils ont besoin de quoi que ce soit », précise le gend. Kokesch, qui est établi à Nanaimo (C.-B.) et effectue des patrouilles sur les côtes, de la pointe de l'île de Vancouver à la frontière de l'Alaska.«  La nouvelle de notre arrivée se répand vite, que ce soit de bouche à oreille ou par radio. Et c'est le but : On veut que tout le monde sache qu'on continue de visiter les communautés pour s'assurer que tous les résidents sont en sécurité. »

Même si certaines restrictions de voyage ont été assouplies, les dirigeants autochtones demandent toujours aux membres des communautés de continuer à pratiquer l'éloignement physique, de se laver les mains fréquemment et de prendre des précautions s'ils touchent à des surfaces sur lesquelles peut se trouver le virus.

Aux SPA, les agents de la GRC ont recours aux vidéoconférences pour communiquer avec les chefs et les conseils de bande, publient des programmes d'exercice sur les médias sociaux et gardent leur distance au moment de faire des patrouilles ou de livrer des provisions, comme des produits d'hygiène et de nettoyage.

L'insp. Stewart reconnaît que la pandémie présente des défis, mais souligne qu'il est essentiel d'offrir un soutien aux communautés autochtones.

«  ll est plus important que jamais de maintenir notre présence dans ces communautés côtières de la C.-B. et d'entretenir des liens avec les résidents, indique-t-elle. Il est de notre devoir d'assurer leur santé et leur sécurité. »

Date de modification :