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Une policière de la GRC debout dehors avec des montagnes en arrière-plan.

Une policière de la GRC aide les femmes en Iraq

La surint. Marie-Claude Côté de la GRC est en Iraq dans le cadre d'une mission de paix pour aider à accroître la participation des femmes dans le secteur de la sécurité. Crédit : GRC

Le désir d'élargir ses horizons a poussé la surint. Marie-Claude Côté de la GRC à participer à une mission de paix internationale. Celle qui compte 26 années de service à la GRC s'est jointe à la force opérationnelle interarmées dans le cadre de l'opération Inherent Resolve à Bagdad en octobre 2019. Paul Northcott s'est entretenu avec elle sur son travail en Iraq visant à aider les femmes et à accroître leurs rôles dans le secteur de la sécurité.

Pourquoi avez-vous décidé de participer à une mission de paix?

J'ai travaillé pendant de nombreuses années à la Police de protection et sur la colline du Parlement et j'ai voyagé dans des dizaines de pays. Il y a quelques années, j'ai décidé d'ouvrir mes yeux d'Occidentale à la police dans un pays comportant des défis différents.

Parlez-moi de votre rôle.

Une partie de mon déploiement d'un an vise à comprendre comment Daech utilise les femmes dans ses opérations, puis à aider, à appuyer et à encadrer les Irakiens pour trouver des moyens de contrer ces actions. De plus, je veux accroître la participation des femmes dans le secteur de la sécurité. Le nombre de femmes dans l'armée et dans la police est très faible et elles sont souvent affectées à des domaines comme la violence conjugale. Je dois trouver des moyens novateurs d'intégrer les femmes au secteur de la sécurité irakienne. Une partie de mon travail consiste à trouver des personnes qui souhaitent que les choses changent et qui peuvent aider.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?

Ici, les personnes sont très créatives et déterminées. On peut apprendre beaucoup d'elles. J'ai aussi l'impression que ma simple présence les motive à prendre leur destin en main. Bon nombre sont fascinés par le fait que je suis surintendante à la GRC. Les gens, surtout les femmes et les filles, me voient et disent : si vous pouvez faire ça, peut-être que les choses peuvent changer en Iraq afin que les femmes puissent occuper des postes plus importants dans la police et dans l'armée.

Quel est l'aspect le plus difficile?

Il faut du temps pour comprendre la mission, qui est impliqué et comment ça fonctionne. À mon arrivée, j'étais l'experte en matière d'égalité entre les sexes, mais j'avais encore bien des questions et beaucoup à apprendre. Il faut prendre le temps de bien se préparer et continuer à apprendre. En mars, c'était la pandémie. La COVID-19 a frappé fort en Iraq. Nous vivons sur la base de la coalition (Union III) et je prends de nombreuses précautions, mais j'ai l'habitude de rencontrer les gens en personne pour discuter des problèmes plutôt qu'au téléphone. Maintenant, la plus grosse difficulté, c'est la chaleur. Vous savez, quand il fait 35 °C au Canada et que la chaleur vous brûle la peau? Ici l'été, il fait 50 °C.

Quel conseil donneriez-vous à un policier ou à une policière qui envisage de participer à une mission de paix?

Faites-le! En lettres majuscules. Mon temps passé ici m'a fait grandir. J'ai toujours eu à cœur mon travail, mais j'ai appris à prendre soin de moi, pas seulement des autres. J'ai également appris à quel point il est important d'écouter les opinions de différentes personnes avant de prendre une décision. Seulement alors pouvez-vous prendre la meilleure décision.

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