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Une femme parle au téléphone tout en étant assise sur un banc en plein air. Un chien est assis à ses côtés.

Durant la pandémie, un soutien à distance aux clients des services aux victimes

Marnie Neal, responsable de cas à la GRC à Surrey (C. B.), et son chien d'assistance accrédité, Cambria, ont modifié leur façon de travailler pour assurer une distanciation physique. Crédit : GRC

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À l'heure de la pandémie, les employés de la GRC qui d'ordinaire soutiennent en personne les victimes de crime ou les gens à risque le font désormais à distance, depuis leur domicile.

« Les personnes travaillant dans ce domaine misent sur les contacts humains, qui ne sont plus possibles avec nos clients », explique Jana Stocker, coordonnatrice au sein du Programme de justice réparatrice de la GRC à Surrey (C.‑B.). « Toutefois, les clients comprennent que nous faisons de notre mieux pour les aider, tout en veillant à leur santé. »

À la mi‑mars, les Services aux victimes de la GRC à Surrey ont commencé à limiter les contacts entre employés et clients, d'abord en mettant en œuvre des dispositions au bureau, puis en instaurant des modalités de télétravail.

« Nous nous sommes d'abord demandé : 'mettons-nous nos employés et nos clients à risque en intervenant sur place?' », explique Amanda Peters, gestionnaire des programmes d'intervention au Détachement de Surrey. « C'est alors que nous avons décidé de suspendre les interventions en personne et demandé aux employés de communiquer par courriel et par téléphone. »

Les intervenants doivent souvent aborder des cas stressants, qu'il s'agisse de traiter des dossiers de harcèlement en ligne, de soutenir des témoins dans les affaires de violence familiale et de donner suite à des cas de voies de fait et même de mort subite.

Désormais, les employés communiquent avec les policiers et les gestionnaires par téléphone et par courriel pour discuter des dossiers, pour ensuite contacter les clients et les victimes.

Mme Stocker traite avec des jeunes de 12 à 17 ans assujettis à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, ainsi qu'avec ceux de 18 à 25 ans, et même plus âgés.

Elle aide les délinquants à comprendre les conséquences de leur crime et, avec l'appui et l'approbation de la victime et d'un parent ou tuteur, de la police et d'autres intervenants, à réparer les torts causés.

À la mi‑avril, elle a donné à un jeune contrevenant de la documentation pour l'aider à comprendre les répercussions de son crime, le tort causé à la victime et le message qu'une lettre d'excuses devrait transmettre.

« Le processus prend plus de temps, mais l'issue devrait, nous l'espérons, être la même : éviter l'ouverture d'un casier judiciaire et aider l'adolescent à reprendre le droit chemin. » dit elle.

Marnie Neal, responsable de cas aux Services aux victimes de la GRC, précise que si le télétravail pose des contraintes particulières, elle et ses collègues continuent de veiller à ce que les victimes et les clients reçoivent tout le soutien auxquels ils ont droit.

Un éventail de ressources, dont des guides sur le deuil et les traumatismes peuvent aider les gens à traverser leur épreuve.

« Peu importe la nature de l'incident, nous voulons prêter notre soutien d'emblée, explique Mme Neal. La victime éprouve une perte de contrôle. Même à la maison, nous disposons toujours de ressources pour l'aider à reprendre le contrôle. »

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