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Debout devant un véhicule et masque au visage, une agente de la GRC tient un seau orange qui ressemble à une citrouille d'Halloween. On en voit dizaines d'autres dans le coffre ouvert.

Une nouvelle policière mordue de socioprévention

Le projet du Détachement de Bonnyville pour favoriser la sécurité à l'Halloween s'est poursuivi cette année, avec l'ajout de consignes adaptées à la pandémie de COVID-19. Crédit : GRC

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À leur sortie de l'École de la GRC, les nouveaux gendarmes peuvent être affectés n'importe où au Canada.

Quand la gend. Megan Letang a reçu sa première affectation, à Bonnyville (Alberta), une localité de 5 000 âmes située à quelque 250 kilomètres au nord-est d'Edmonton, elle a lancé des initiatives communautaires pour faire connaissance avec ses voisins.

« C'était pour moi une façon de m'intégrer », explique-t-elle.

Sa première initiative a consisté à distribuer des seaux en forme de citrouille contenant un bâton luminescent, des collations santé et un dépliant de consignes de sécurité pour l'Halloween. Avec l'aide des Services aux victimes de Bonnyville, elle a recueilli des dons auprès de commerces de la région et a distribué plus de 300 seaux citrouilles en 2018 et 350 en 2019.

Le succès du programme l'a incitée à chercher d'autres façons de nouer des liens avec la communauté, par exemple en faisant bénévolement le service du repas de Noël et en participant au traditionnel Strawberry Tea, dans le cadre duquel des agents de la GRC en tunique rouge rendent visite à des aînés partout dans la localité.

« Les gens voient ainsi qu'on est là pour favoriser la sécurité dans la région et qu'on est facile d'approche, note la gend. Letang. Ils savent qu'ils peuvent s'arrêter pour jaser avec moi. »

À la suite d'une demande de service, elle a voulu trouver une façon de récompenser le jeune qui avait signalé l'incident. En discutant avec ses collègues au détachement, elle a décidé d'organiser un programme de contraventions positives pour encourager la prudence, l'action communautaire et le respect de la loi chez les jeunes.

« Je crois fermement que l'amélioration des relations avec les jeunes peut aider ces derniers à faire de bons choix plus tard », dit-elle.

Les liens tissés grâce aux programmes communautaires facilitent aussi le travail des policiers.

« Les relations positives cultivées au sein de la communauté contribuent de façon importante à l'avancement des enquêtes », estime la serg. Kimberly Hillier, du Détachement de Bonnyville. « Quand les gens font confiance aux policiers, ils sont plus enclins à leur parler. »

L'organisation de programmes locaux fait partie des nombreuses stratégies que met en œuvre la GRC pour accroître la sécurité des collectivités.

« La gend. Letang s'est penchée sur les problèmes qui touchent la région et s'emploie à les résoudre », constate la serg. Hillier. « Elle s'implique beaucoup dans la communauté en plus de s'occuper d'une pleine charge de travail aux services de police généraux. »

L'an dernier, la gend. Letang a aidé à organiser un exposé de sensibilisation à l'intimidation présenté à 500 jeunes de la région pour faire appel à leur gentillesse.

La pandémie de COVID-19 a retardé certaines initiatives, mais la gend. Letang espère préparer un autre exposé anti-intimidation cette année, même s'il faut le faire de façon virtuelle.

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