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Deux policiers de la GRC debout devant une murale colorée.

Nouer des relations aide à servir les communautés diversifiées

Des jeunes de Surrey (C.-B.) ont peint une murale en l'honneur des peuples autochtones, sous la supervision de la Première Nation Semiahmoo et avec l'aide de la GRC locale. Crédit : GRC

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Les membres du Groupe de la diversité et des Autochtones à Surrey (C.-B.) s'efforcent d'écouter et de comprendre les communautés qu'ils servent.

« C'est essentiel à long terme », dit Mme Rosy Takhar, gestionnaire des services communautaires et de la prévention du crime du Groupe.

« Dans une ville aussi diversifiée, si nous ne créons pas de liens avec les résidents, c'est plus difficile lorsque nous devons leur parler dans l'exercice de nos fonctions », dit elle.

Surrey compte environ 520 000 habitants, dont bon nombre sont originaires d'Asie du Sud, de la Chine et des Philippines. Les Premières Nations de la région comprennent les Kwantlen, les Katzie et les Semiahmoo.

Mme Takhar dit qu'en 2019, le Groupe, formé d'employés civils et de policiers en uniforme, a donné 132 présentations sur la sécurité publique à plus de 6 000 personnes.

Ils ont entre autres participé à des événements communautaires culturels et fait des exposés dans les lieux de culte et des réunions sur la sécurité de quartier pour les nouveaux arrivants dans leur propre langue.

« Notre communauté est diversifiée. C'est complexe et nous devons nous efforcer de la comprendre », dit le serg. Ray Stanford, responsable de l'équipe.

Il ajoute que les policiers doivent savoir que les nouveaux arrivants peuvent avoir vécu des expériences très différentes avec la police dans leur pays d'origine.

Il donne l'exemple d'un appel de service à une résidence familiale. Dans certaines cultures, c'est le chef de famille qui parle, même si le policier pose des questions directement à d'autres membres de la famille.

« Dans cette situation, nous devons savoir que la personne ne se montre pas évasive, dit-il. C'est seulement ce à quoi ils sont habitués et nous devons comprendre cela. »

Le gend. Troy Derrick a passé 14 ans à essayer d'éliminer les obstacles et d'amener les communautés autochtones à mieux accepter la police.

Au début de sa carrière, il a été critiqué par des chefs locaux des Premières Nations qui ont remis en question son engagement et celui de la GRC à servir les communautés autochtones.

« Ils en avaient assez de voir les policiers aller et venir, dit-il. Ils voulaient savoir pourquoi la police ne demandait pas aux gens ce qu'eux souhaitent plutôt que de leur dire ce qu'ils doivent faire ou que c'est comme ça. »

Le gend. Derrick, membre de la Première Nation Gitxsan, dit que cette rencontre l'a marqué et a renforcé son engagement à continuer de travailler avec les communautés autochtones locales et urbaines.

« Nous devons reconnaître la place des Premières Nations dans notre société et leur histoire et accepter la responsabilité de travailler avec eux à l'avenir », dit-il.

Une initiative récente à laquelle il a participé est la création d'une murale à Surrey en l'honneur des peuples autochtones. « L'œuvre d'art de 150 pieds a été peinte par des jeunes sous la supervision de la Première Nation Semiahmoo pour honorer tous les peuples autochtones de Surrey », dit le gend. Derrick.

La murale compte plusieurs thèmes, y compris l'acceptation et la compréhension.

« Nous avons tous des défis, mais il est important de se rappeler que peu importe qui vous êtes, il ne faut jamais regarder de haut qui que ce soit, sauf si c'est pour l'aider à se relever », dit-il.

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