Vol. 80, Nº 4Actualités

Quatre jeunes se bagarrent en face d'un immeuble urbain.

De jeunes vidéastes répandent un message antigang

De jeunes acteurs de la Kamloops School of the Arts simulent une confrontation violente dans une vidéo qu'ils ont produite avec l'aide d'un organisme antigang de la C.-B. Crédit : Harry Lamb, Kamloops School of the Arts

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Le respect de soi a trouvé un écho chez des élèves du secondaire de la Colombie-Britannique à qui on a demandé de produire une série de vidéos antigang pour les jeunes.

« Nous avons pensé au fait que dans un gang, on n'est qu'un numéro », dit Sydney Ramage, un élève de 15 ans de la Kamloops School of the Arts, et le directeur du projet. « On n'est pas respecté dans un gang. »

L'an dernier, des membres de l'Unité mixte d'enquête sur le crime organisé (UMECO), l'organisme antigang de la C.-B., sont allés dans cette l'école pour parler du rôle de l'UMECO dans la lutte contre le crime organisé et les gangs.

Cette activité a fait naître l'idée de faire produire par les élèves en arts médiatiques de l'école quatre vidéos aux messages antigang éloquents. Plus de 40 élèves ont participé au projet.

« Nous avons pensé que ce serait génial si nous pouvions amener les élèves à produire les vidéos », explique la serg. Brenda Winpenny de la GRC, relationniste de l'UMECO. « C'était formidable de voir les élèves débordants d'énergie et d'idées et passionnés par le projet ».

L'UMECO a donné quelques directives aux cinéastes en herbe, puis les a laissés faire un remue-méninges pendant deux jours. La serg. Winpenny dit que les jeunes ont alors déterminé quels messages pourraient avoir le plus d'effet sur les jeunes.

L'une des vidéos montre à quel point la vie peut changer rapidement. On y voit un groupe de jeunes qui s'amusent à faire circuler de la nourriture autour d'une table. L'image s'estompe, puis redevient nette et montre les mêmes jeunes en train de s'échanger de la drogue et de l'argent.

Kirk MacFarlane, enseignant en médias visuels à l'école, était responsable du projet.

« Ce que j'ai aimé, c'est de voir la passion et le dynamisme qui animaient les jeunes. Et nous les laissons trouver leurs propres idées. »

Depuis la mise en ligne des vidéos en avril, celles-ci ont été visionnées par plus de 2,200 personnes sur les plateformes de médias sociaux de l'UMECO.

« J'espère que ces vidéos en toucheront certains et les inciteront à faire les bons choix », conclut Sydney Ramage.

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