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La GRC souligne la résilience de son personnel des télécommunications

Basée à Prince George (C.-B.), Neelam Raju est l'une des quatre opératrices des télécommunications que la GRC a récemment récompensées pour leur dévouement au travail. Crédit : GRC

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Quelque 1200 répartiteurs et opérateurs des télécommunications travaillent dans les 19 stations de transmissions opérationnelles (STO) de la GRC au pays. Ils répondent aux appels faits au 9-1-1 et aux appels non urgents et transmettent des renseignements cruciaux aux policiers sur le terrain.

Pendant que les opérateurs écoutent, saisissent l'information et déterminent ce qu'il faut faire, les répartiteurs envoient immédiatement les renseignements détaillés de l'incident aux agents pour préserver la sécurité du public et des policiers.

La GRC a récemment rendu hommage à quatre de ses opérateurs des télécommunications qui ont fait preuve de résilience et de dévouement tout en accordant la priorité au bien-être des policiers et du public.

Calme et maîtrise de soi

En poste à Prince George (C.-B.), Neelam Raju a été sacrée opératrice des télécommunications de l'année 2022. Elle était en service le 25 novembre 2021 lorsque la STO a reçu un appel au sujet d'un homme qui tirait sur des véhicules et sur le détachement de la GRC à Vanderhoof (C.-B.).

Le surint. pr. Warren Brown a qualifié la réaction du personnel de la STO ce jour-là de calme, sereine, volontaire et organisée.

Mme Raju, elle, dit s'être juste fiée à sa formation. « Je n'ai pas eu le temps de réaliser ce qui se passait, tout allait très vite. Mais j'ai été époustouflée par notre travail d'équipe ce jour-là. »

Ayant à peine trois ans d'ancienneté, Mme Raju dit qu'elle était stupéfaite de recevoir ce prix : « Je ne m'y attendais pas du tout. J'aime vraiment ce que je fais et je veux juste aider du mieux que je peux. »

Mentorat et le soutien sont essentiels

Amanda Newman travaille à la STO divisionnaire de Winnipeg (Manitoba).

Elle a été nommée superviseure des télécommunications de l'année 2022; elle est fière de pouvoir appuyer les employés dans leur travail et de la capacité de l'équipe à se serrer les coudes lorsque les choses se bousculent.

« Je veille sur tout le monde, dit-elle. Je m'assure que les opérateurs obtiennent toute l'information nécessaire et ne laissent rien au hasard sur le plan de la sécurité et que les policiers savent que nous sommes là pour leur fournir ce dont ils ont besoin. »

En poste à Kelowna (C.-B.), Shannon Zubot a passé la majeure partie de ses 18 années de carrière à préparer les nouvelles recrues à ce travail stressant. Elle a été nommée formatrice aux télécommunications de l'année en 2022.

« Je m'efforce juste de leur enseigner ce dont ils ont besoin pour bien faire leur travail », dit-elle, avant d'ajouter que le travail des opérateurs exige surtout de la patience et du calme afin de recueillir et de transmettre rapidement des renseignements exacts.

Les STO peuvent recevoir des centaines d'appels par jour et le volume augmente les soirs et les week-ends. Il peut s'agir d'accidents de la route sans gravité ou de situations potentiellement mortelles.

« J'aide les recrues à faire leurs premiers pas dans ce métier », poursuit Mme Zubot. « Je m'assois avec eux, les encourage lorsqu'ils font bien, corrige leurs erreurs et parfois, ce sont eux qui m'apprennent de nouvelles choses. »

Incendies, inondations et pandémie

Tracey Arnold, qui travaille à la STO du district du Sud-Est à Kelowna (C.-B.), a été sacrée chef de station de transmissions opérationnelles de l'année 2022. Elle dirige l'une des plus importantes STO de la GRC, qui a géré des incendies, des inondations, et de nombreux crimes et incidents.

« On dit en plaisantant qu'il ne manque qu'une invasion de criquets », s'amuse celle qui, comme ses collègues et d'autres Canadiens, a dû s'adapter durant la pandémie.

Dans les STO, les répartiteurs de police travaillent dans la promiscuité et les restrictions liées à la COVID obligeaient sans cesse à trouver des solutions pour maintenir une distance adéquate entre les employés et préserver leur bien-être.

De plus, pour s'assurer d'être bien compris par les policiers et les citoyens qui appelaient le 9-1-1, les opérateurs ne portaient pas de masque.

« Nous avons dû surmonter de nombreux écueils; c'était une période stressante », reconnaît-elle.

Mais tous les lauréats de la STO ont fait l'éloge du soutien et de la camaraderie qui régnaient dans l'équipe pendant la pandémie. Ce sont les milieux positifs comme celui-là qui contribuent à réduire le stress et à rendre le travail intéressant, croient-ils.

« Nous résolvons des problèmes et innovons; pour les gens et pour nous-mêmes. C'est ce qui attire dans ce métier », analyse Mme Arnold. « Et durant la dernière année, nous avons relevé bien des défis. »

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