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Une maison presque totalement envahie par les flammes.

Des agents de la GRC sauvent un enfant des flammes

Des agents n'avaient que quelques minutes pour secourir un enfant d'une maison en feu. Crédit : GRC

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C'était presque la fin d'un quart quand des coups frénétiques à la porte du Détachement et des cris de panique ont alerté les agents qu'il se passait quelque chose de l'autre côté de la rue dans la Nation crie de Mosakahiken à Moose Lake (Man.).

« Tous les quatre, nous avons couru à l'extérieur et avons vu une maison en feu », dit le gend. BJ Harder de la GRC.

Fumée et flammes ont rapidement embrasé la maison alors que des voisins lançaient de la neige sur le feu, dans une tentative désespérée pour étouffer les flammes. Les résidents criaient que leur enfant de cinq ans était toujours à l'intérieur.

« Dès que j'ai entendu qu'il y avait un enfant à l'intérieur, j'ai su que nous allions devoir tout faire pour le sortir de là », dit le gend. Logan Carlson, qui a commencé à travailler au Détachement de Moose Lake à l'été 2021, sa première affectation après sa formation à la Division Dépôt de la GRC.

Briser les fenêtres

Les agents ont essayé d'entrer dans la maison, mais la fumée épaisse les a forcés à ressortir.

« Nous savions que nous devions entrer, mais je ne pouvais pas voir à six pouces devant moi avec une lampe de poche », dit le gend. Harder. Les agents devaient prendre une décision difficile rapidement. Briser les fenêtres et ouvrir les portes allaient permettre à la fumée de s'échapper, mais allaient aussi avoir pour effet d'attiser le feu.

« Il y avait un risque, mais si on ne brisait pas les fenêtres, on n'allait pas pouvoir entrer », dit le gend. Carlson, qui évaluait le danger en fonction de son expérience comme pompier forestier qu'il avait acquise avant d'entrer à la GRC.

Chercher dans la fumée

Une fois que la fumée s'était un peu dissipée, les gend. Harder et Carlson sont entrés dans la maison en flammes.

Restant près du sol pour éviter la fumée épaisse, ils ont d'abord examiné la pièce où les parents croyaient que l'enfant se trouvait, en vain. Après avoir demandé aux parents à quel autre endroit l'enfant pouvait se trouver, ils sont retournés à l'intérieur.

Sortant la tête par les fenêtres brisées pour respirer de l'air frais, les agents se sont rendus dans la chambre suivante et ont enfin aperçu un signe de vie.

« J'ai vu deux pieds dépasser d'une couverture sur le plancher. J'ai tiré la couverture, j'ai placé mon masque sur le visage de l'enfant et j'ai crié à tout le monde de sortir », dit le gend. Harder.

Ils sont sortis avant que les flammes s'intensifient et les agents sur place ont amené l'enfant, qui était conscient, mais avait du mal à respirer, au poste de soins infirmiers local pour qu'il soit évalué et traité.

Réflexions sur le sauvetage

« J'ai l'impression d'avoir été dans la maison pendant au moins une demi-heure. Mais entre le moment où on a frappé à la porte et le moment où le petit garçon a été amené au poste de soins infirmiers, il s'est écoulé neuf minutes. Tout s'est passé très vite », dit le gend. Harder.

Quelques semaines plus tard, les gend. Harder et Carlson ont pris des nouvelles de la mère et du garçon et ont été heureux de constater qu'il s'était complètement rétabli.

Malgré la rude épreuve, les gend. Harder et Carlson disent qu'ils ont simplement fait leur travail.

« J'ai suivi mon instinct. Je referais la même chose à tout coup », dit le gend. Harder.

Les deux agents maintiennent que cette intervention n'a pu avoir lieu que grâce au soutien et au travail d'équipe de tous les agents au Détachement.

« Nous devons nous fier les uns aux autres, surtout dans une situation comme celle-là, où il y a des risques élevés », dit le gend. Carlson.

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