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Phoque couché à l'arrière d'une camionnette.

Le côté sauvage du travail policier

Le cap. Derm Roul de la GRC a collaboré avec le Ministère des Pêches et des Océans pour relâcher ce phoque, trouvé errant en ville deux fois dans la même journée. Crédit : GRC

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Des compétences relationnelles et tactiques sont essentielles pour les policiers, mais une affinité avec les animaux pourrait aussi être utile.

« Il n'est pas rare d'avoir des problèmes d'animaux », explique le gend. Ryan Dell qui, pendant son service au Détachement de Logan Lake (Colombie-Britannique) l'été dernier, a reçu un appel concernant un pygargue à tête blanche blessé aperçu dans un fossé.

Le gend. Dell et un agent de la circulation ont recouvert le rapace d'une couverture, puis l'ont guidé dans une cage pour animaux domestiques empruntée à un citoyen. L'oiseau a passé la nuit en cellule au Détachement de Logan Lake avant d'être conduit à un centre de réadaptation de la faune.

Selon le gend. Dell, ce n'était pas la première fois qu'un pygargue passait la nuit dans un détachement de la GRC. Un policier retraité qui travaillait dans le Nord avait organisé le séjour en cellule d'un pygargue il y a quelques années.

Pour le gend. Dell, aider les animaux fait partie de son travail.

« Je pense que la plupart des membres de la GRC reçoivent des appels concernant des animaux, affirme-t-il. J'ai souvent travaillé dans des détachements ruraux, et on y reçoit des appels concernant des chevaux, du bétail, des chiens, et même des coyotes blessés. »

À l'autre bout du pays, dans la péninsule de Burin (Terre-Neuve), le cap. Derm Roul a reçu un appel concernant un phoque errant en ville en janvier dernier.

Quelques heures auparavant, un policier qui travaillait de nuit avait reçu un appel similaire, et retourné le phoque à l'eau.

« D'après les marques et les couleurs sur les photos, c'était le même animal », dit le cap. Roul.

Bien que les phoques semblent gentils, comme tout animal sauvage, ils peuvent être dangereux.

« J'étais inquiet pour les passants, avoue le cap. Roul. Un phoque peut être dangereux s'il réussit à agripper un bras ou une jambe. Ce n'est pas si différent de la façon dont ils mangent des poissons. »

Après bien des efforts, le cap. Roul et un collègue ont convaincu le phoque de ramper sur une couverture et l'ont chargé dans leur véhicule. « Il savait qu'on voulait l'aider, mais ne voulait pas d'aide », ajoute-t-il.

Le phoque à l'arrière de sa camionnette, il a rencontré un agent du Ministère des Pêches et des Océans (MPO) pour remettre l'animal à l'eau.

Sa collaboration avec le MPO a permis de garder le phoque en santé et de le relâcher là où il ne sera pas tenté de revenir en ville.

Aider les animaux en détresse est l'une des nombreuses façons dont les policiers servent leur collectivité. Les animaux blessés sur le bas-côté peuvent distraire les conducteurs, et les gros animaux en ville peuvent présenter un risque pour la sécurité du public.

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