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Deux femmes portant un masque assises une en face de l'autre avec une grande photo en arrière-plan.

Compétences acquises dans une carrière précédente

La gend. Power, à gauche, ancienne travailleuse sociale, maintenant avec l'équipe des enquêtes spécialisées au Nunavut. Beaucoup de policiers de la GRC utilisent des compétences issues de carrières précédentes. Crédit : GRC

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Les compétences acquises par de nombreux policiers de la GRC dans des carrières précédentes leur ont permis de sauver des vies, de diffuser des situations tendues et d'aider des collègues à gérer le stress.

Une expertise issue du travail de pasteur, de travailleur social et de maître-nageur, par exemple, peut facilement s'appliquer au travail policier.

« Je souhaitais en faire plus et aider plus de personnes, dit le gend. Ryan Harnum concernant sa décision en 2016 de quitter son travail de pasteur pour s'enrôler à la GRC. L'expérience dépasse de loin mes attentes. »

Le gend. Harnum, affecté à Cranberry Portage, à plus de 720 km au nord-ouest de Winnipeg (Man.), est conseiller du soutien par les pairs et aide les couples à gérer les problèmes qui mènent à la violence. Il travaille actuellement avec les enfants à l'école de sa communauté.

Il s'y attendait, mais ne pensait pas qu'il aiderait aussi ses collègues à surmonter leurs problèmes personnels et professionnels.

« Je crois fortement que tout arrive pour une raison et que nous sommes où nous sommes censés être pour aider les gens », dit-il.

Intervention de sauvetage

Le gend. Andrew Cowper comprend ce que signifie se trouver au bon endroit au bon moment, et avec les compétences requises.

En juillet, il se trouvait près du lac Melville (Labrador) quand il a aperçu un homme en détresse à plus de 300 mètres de la rive.

Nageur d'expérience ayant des compétences avancées en sauvetage aquatique, il n'a pas hésité.

« J'ai pu marcher environ la moitié de la distance, l'eau m'arrivant à la poitrine, et j'ai nagé le reste », dit le gend. Cowper, qui a pu tirer l'homme sur la rive avec l'aide d'un bateau de sauvetage.

Il a toujours voulu une carrière où il pourrait aider les autres, et c'est ce que la GRC lui offre.

« Mes parents m'ont toujours encouragé dans mes activités de natation et de sauvetage quand j'étais plus jeune, car ils savaient que ça me servirait toute ma vie, dit-il. Je voulais un travail où je pourrais utiliser ces compétences. »

Travailler avec des clients vulnérables

Tout comme les policiers, les travailleurs sociaux utilisent leur formation pour aider les personnes les plus vulnérables de la société : les enfants, les victimes d'abus et les toxicomanes.

La gend. Erin Power le sait plus que quiconque.

Maintenant avec l'équipe des enquêtes spécialisées à Iqaluit (Nunavut), elle avait commencé sa carrière en tant que travailleuse sociale.

Sa carrière précédente lui a permis de développer ses compétences d'interrogation et d'enquête, essentielles à son rôle actuel.

« J'ai vu beaucoup de choses comme travailleuse sociale, et c'est en partie pourquoi je suis capable de m'occuper de dossiers d'exploitation d'enfants, dit-elle. Je traitais les gens avec respect et dignité, ce que je fais aussi dans mon nouveau rôle. »

Après quatre ans à la GRC, la gend. Power se voit comme un pont entre les deux professions.

« Les deux emplois sont similaires, mais ont leurs propres défis et je crois que ma position me permet de le comprendre et de l'expliquer aux autres », dit-elle.

La serg. Lori Stewart, s.-off. resp. du recrutement en Ontario, encourage les personnes à postuler à la GRC.

« La GRC a tellement à offrir, dit-elle, mais posséder des compétences particulières, dans le domaine militaire ou en comptabilité par exemple, peut aider une personne à avancer plus rapidement, selon ses objectifs de carrière. »

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