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Un homme et une femme cousent une veste à l'aide d'une machine à coudre.

Ateliers de couture organisés par la GRC : une belle façon de tisser des liens

Les ateliers de couture ont suscité l'engouement des résidents de Paulatuk, curieux d'acquérir de nouvelles aptitudes. Crédit : GRC

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Grâce à des ateliers de couture, des membres de la GRC contribuent à la transmission de savoirs traditionnels dans la communauté de Paulatuk (T.N.‑O.).

Dans les séances de confection de mitaines et de parkas organisées par la cap. Streeter, des aînés enseignent tout ce qu'ils savent sur le tannage de peaux, le découpage, les patrons et la couture.

« C'est pas toujours facile d'apprendre à connaître la police, explique la caporale à la tête du petit détachement arctique. C'est une façon de montrer qu'on est contents d'être ici et qu'on se soucie de la communauté. »

Ces séances ont permis aux policiers de rencontrer des membres de cette petite communauté de 350 âmes et d'aborder avec eux des sujets comme l'importance d'entretenir de saines relations.

Le Fonds de l'Initiative de lutte contre la violence familiale de la GRC a soutenu le projet en finançant l'acheminement du matériel jusqu'à la localité riveraine de l'Arctique, à près de 900 km au nord-ouest de Yellowknife.

« Nous conversons, nous créons des liens de confiance, déclare la cap. Streeter. Des anciens nous ont parlé de leur expérience des pensionnats; ça a été un moment émotivement très fort. »

Mitaines ou parkas, l'atelier a duré huit semaines, à raison d'une séance par semaine.

Compte tenu du raccourcissement des jours et de l'approche de la nuit polaire, le maire de Paulatuk, M. Ray Ruben, voyait d'un bon œil la tenue de ces activités.

« Elles apportent quelque chose qui profite aux gens d'ici, commente M. Ruben. Les participants peuvent travailler avec de véritables artisans qui peuvent les aider. »

Les aînés avaient pour mandat de transmettre leurs techniques de couture, souvent héritées de leurs propres parents, et ils pouvaient se montrer sourcilleux dans l'exécution des points.

« On est tous passés par le découseur », confie la cap. Streeter.

L'annonce des ateliers a suscité un tel engouement qu'on a dû tirer les participants au sort. De chauds vêtements d'hiver comme des parkas et des mitaines sont essentiels à Paulatuk, où il fait en moyenne - 9,3 oC le jour et où les – 30 oC ne sont pas rares.

Même si tout le monde n'a pas pu prendre part aux ateliers, ceux‑ci sont devenus des événements communautaires. Les participants y amenaient leurs enfants, et certains résidents de Paulatuk y apportaient des projets personnels pour une séance de couture en bonne compagnie.

Ces ateliers ne sont qu'une des multiples façons dont la GRC prend part à la vie communautaire de Paulatuk. Les policiers se rendent souvent à l'école locale pour faire du sport avec les jeunes, et ils ont organisé une séance d'ajustement de la lunette de tir en prévision de la saison de chasse.

D'après M. Ruben, la couture est une activité populaire à Paulatuk, et les jeunes ont un insatiable désir d'apprendre.

« Les membres de la GRC font du bon travail pour établir de saines relations, conclut le maire. Nous saluons ce genre d'engagement.»

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