Drogues et nouvelles tendances - Fiches de sensibilisation

Avis important

Cette page est actuellement en cours de révision afin de refléter les changements apportés au Tableau de sensibilisation aux drogues.

Mise en garde

Les effets ressentis peuvent varier d'un individu à l'autre selon l'état de santé physique et mentale, la taille, le poids, le sexe, l'âge, la quantité consommée, le degré de pureté du produit, le mode d'administration et le contexte de consommation (mélange avec d'autres drogues ou avec de l'alcool, lieu, état psychologique et affectif, etc.).

Dépresseurs

Les dépresseurs du système nerveux central ralentissent les fonctions psychiques d'un individu en diminuant le niveau d'éveil et l'activité générale du cortex cérébral. Ils calment l'utilisateur.

Benzodiazépines (AtivanMD, XanaxMD, ValiumMD)

Benzodiazépines

  • Description : Comprimés, capsules.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré
  • Appellations courantes : Anxiolytiques, somnifères, tranquillisants, Nerve pills, Downers, Tranks, Bars, Z-bars, Barbs
  • Effets recherchés : Désinhibition, relaxation musculaire, contrôle de l'anxiété, sédation, sommeil.
  • Effets secondaires : Fatigue, léthargie, altération du jugement et de l'humeur, diminution de la vigilance, amnésie antérograde (survenant pendant l'effet), vision trouble, vertiges, dépression, hostilité, agressivité, troubles sexuels. En cas de surdose : Stupeur, sommeil profond, coma. En cas de sevrage : Anxiété, tachycardie, palpitations, hallucinations visuelles, convulsions.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique.
  • Signes et symptômes observables : Irritabilité, désorientation, troubles psychomoteurs, confusion, sécheresse de la bouche, éruptions cutanées, nausées et vomissements.
  • Statut légal : La possession de cette substance sans prescription médicale est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : La première benzodiazépine fut introduite en médecine en 1961. Depuis, les benzodiazépines sont très largement utilisées en médecine pour soulager l'anxiété et l'insomnie. Ces substances sont normalement produites par l'industrie pharmaceutique et se présentent sous forme de comprimés, de gélules et occasionnellement de solutions injectables. Les benzodiazépines agissent en tempérant l'activité du système nerveux central.Note de bas de page 1
Messages importants
  • Une tolérance aux effets thérapeutiques et toxiques des benzodiazépines peut survenir, particulièrement s'il y a une escalade importante des doses.
  • Les benzodiazépines présentent un potentiel élevé de pharmacodépendance. Cette dernière affecte de 40 à 80 % des utilisateurs. Elle peut se développer après aussi peu que quatre à six semaines d'usage quotidien. Elle se manifeste par un besoin d'augmenter la dose et par des symptômes de retrait.
  • Les benzodiazépines sont souvent prescrites pour soulager l'anxiété et l'insomnie.
  • L'abus de médicaments d'ordonnance peut entraîner des effets aussi néfastes que les drogues illicites et entraîner la dépendance.

Fentanyl

Fentanyl

  • Description : Poudre variant du blanc au brun, timbres, comprimés de couleurs et de formes variées.
  • Modes de consommation usuels : Topique, ingéré (mâché), prisé (sniffé), inhalé, injecté
  • Appellations courantes : China white, China girl, Persian girl, Egg White, Synthetic heroin, Patch, Sticky, Sticker
  • Effets recherchés : Euphorie, soulagement de la douleur, relaxation, sédation, contrôle des symptômes d'un sevrage.
  • Effets secondaires : Étourdissements, dépression, anxiété, diminution de la respiration, vision trouble, diminution de la libido, perte d'appétit, constipation. En cas de surdose : Diminution de la tension artérielle, respiration lente, peau moite, froide et bleuâtre, sommeil profond, stupeur, coma, mort par dépression respiratoire (très rapide).
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Constriction des pupilles, transpiration, bouche sèche, nausées et vomissements, démangeaisons, traces d'injection.
  • Statut légal : La possession de cette substance sans prescription médicale est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : En 4000 av. J.-C., le pavot était déjà utilisé pour son effet analgésique. L'usage de l'opium s'est ensuite répandu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ce n'est qu'au XVIe siècle, après des milliers d'années d'utilisation par voie orale, que l'opium est fumé, avec ou sans tabac. Au début du XIXe siècle, la morphine et la codéine sont extraites de l'opium. À partir de 1935, plusieurs dérivés de la morphine sont créés.Note de bas de page 1
Messages importants
  • Le fentanyl est une substance dont les effets sont imprévisibles. Les consommateurs ne connaissent pas le niveau de pureté ni la puissance de la drogue.
  • Le fentanyl est un produit synthétique faisant partie de la même famille que la morphine. Il est toutefois de cinquante à cent fois plus puissant.
  • Le fentanyl peut être absorbé par la peau ou par une simple inhalation et causer des dommages pour la santé. Il est prescrit pour soulager la douleur chronique.
  • Sous forme de poudre, le fentanyl peut être vendu comme étant de l'héroïne. Sous forme de comprimé, il peut être vendu comme étant de l'OxycontinMD ou tout autre opiacé.
  • Lorsque mélangé à des antidépresseurs, le fentanyl est potentiellement mortel.
  • L'abus de médicaments d'ordonnance peut entraîner des effets aussi néfastes que les drogues illicites et entraîner la dépendance.

GHB

GHB

  • Description : Liquide incolore, parfois inodore, léger goût salé ou savonneux possible.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré
  • Appellations courantes : GH, Ecstasy liquide, petit jus, drogue du viol.
  • Effets recherchés : Euphorie, diminution des inhibitions et de l'anxiété, relaxation.
  • Effets secondaires : Difficultés d'élocution, sédation, nausées, étourdissements, vomissements, diarrhée, incontinence urinaire, spasmes musculaires, tremblements, manque de coordination, anesthésie générale, amnésie. En cas de surdose : Convulsions, hallucinations, diminution de la fréquence cardiaque, hypotension, larmoiement, dépression respiratoire, inconscience, coma, mort.
  • Type de dépendance : Physique
  • Signes et symptômes observables : Somnolence, confusion, amnésie, ralentissement des gestes, diminution de la force musculaire.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Durant les années 70, le GHB est utilisé à des fins thérapeutiques. Il est vendu comme supplément alimentaire en Amérique du Nord et en Europe au cours des années 80. En 1990, le GHB n'est plus en ventre libre à la suite de plusieurs cas de problèmes de santé liés à son usage. Il devient officiellement une substance interdite au Canada en avril 1998.Note de bas de page 1
Messages importants
  • Fait principalement à partir d'un puissant solvant industriel (GBL), le GHB est une drogue très souvent associée aux soirées festives.
  • Le GHB est de plus en plus populaire, notamment auprès des jeunes.
  • Contrairement à la croyance populaire, le GHB est consommé la plupart du temps de façon volontaire, pour le plaisir.
  • Le GHB existe également sous forme de poudre blanche.

Héroïne

Héroïne

  • Description : Poudre variant du blanc au brun.
  • Modes de consommation usuels : Fumé / inhalé, injecté
  • Appellations courantes : Smack, China white, Hard stuff, point, Jazz
  • Effets recherchés : Euphorie, sensation de bien-être et de satisfaction, sédation.
  • Effets secondaires : Absence d'émotivité, perturbation de l'humeur, agitation ou ralentissement psychomoteur, difficultés de concentration, difficultés d'élocution, acuité visuelle réduite, somnolence. En cas de surdose : Stupeur, coma, dépression respiratoire, arrêt cardio-respiratoire, mort.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Contraction des pupilles, réduction de la fréquence respiratoire, traces d'injections, paroles et gestes lents, diminution de l'appétit, démangeaisons de la peau, peau moite, sécheresse de la bouche, transpiration excessive.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : L'héroïne est synthétisée en 1874 à partir de la morphine par des chimistes anglais et est par la suite utilisée comme médicament. En 1920, les premiers cas d'injections d'héroïne sont rapportés. L'héroïne est ajoutée aux substances interdites dans la Loi sur l'opium au Canada en 1923.Note de bas de page 1
Messages importants
  • La dépendance à l'héroïne s'installe rapidement dans la majorité des cas. Elle peut entraîner la marginalisation sociale chez plusieurs usagers.
  • L'héroïne est une drogue dont les effets sont imprévisibles. Les consommateurs ne connaissent pas le niveau de pureté ni la puissance de la drogue.

Opioïdes - Oxycodone (OxycontinMD, OxyNeoMD, PercocetMD)

Oxycodone et hydromorphone

  • Description : Comprimés, capsules ou liquide.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré, prisé (sniffé), injecté
  • Appellations courantes : Oxy, OC, Hillbilly heroin, Percs
  • Effets recherchés : Euphorie, soulagement de la douleur, relaxation, sédation, contrôle des symptômes d'un sevrage.
  • Effets secondaires : Étourdissements, dépression, anxiété, diminution de la respiration, vision trouble, diminution de la libido, perte d'appétit, constipation. En cas de surdose : Diminution de la tension artérielle, respiration lente, peau moite, froide et bleuâtre, sommeil profond, stupeur, coma, mort par dépression respiratoire.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Traces d'injection, constriction des pupilles, transpiration, bouche sèche, nausées et vomissements, démangeaisons.
  • Statut légal : La possession de cette substance sans prescription médicale est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : En 4000 av. J.-C., le pavot était déjà utilisé pour son effet analgésique. L'usage de l'opium s'est ensuite répandu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ce n'est qu'au XVIe siècle, après des milliers d'années d'utilisation par voie orale, que l'opium est fumé, avec ou sans tabac. Au début du XIXe siècle, la morphine et la codéine sont extraites de l'opium. À partir de 1935, plusieurs dérivés de la morphine sont créés.Note de bas de page 1
Messages importants
  • L'oxycodone est un produit faisant partie de la même famille que la morphine.
  • Il est prescrit pour soulager la douleur chronique.
  • L'abus de médicaments d'ordonnance peut entraîner des effets aussi néfastes que les drogues illicites et entraîner la dépendance.

Opioïdes - Hydromorphone (DilaudidMD, Hydromorph ContinMD)

Oxycodone et hydromorphone

  • Description : Comprimés, capsules ou liquide.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré, prisé (sniffé), injecté
  • Appellations courantes : Dilos, Hydro, Juice, Dillies, Dust
  • Effets recherchés : Euphorie, soulagement de la douleur, relaxation, sédation, contrôle des symptômes d'un sevrage.
  • Effets secondaires : Étourdissements, dépression, anxiété, diminution de la respiration, vision trouble, diminution de la libido, perte d'appétit, constipation. En cas de surdose : Diminution de la tension artérielle, respiration lente, peau moite, froide et bleuâtre, sommeil profond, stupeur, coma, mort par dépression respiratoire.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique.
  • Signes et symptômes observables : Traces d'injection, constriction des pupilles, transpiration, bouche sèche, nausées et vomissements, démangeaisons.
  • Statut légal : La possession de cette substance sans prescription médicale est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : En 4000 av. J.-C., le pavot était déjà utilisé pour son effet analgésique. L'usage de l'opium s'est ensuite répandu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ce n'est qu'au XVIe siècle, après des milliers d'années d'utilisation par voie orale, que l'opium est fumé, avec ou sans tabac. Au début du XIXe siècle, la morphine et la codéine sont extraites de l'opium. À partir de 1935, plusieurs dérivés de la morphine sont créés.Note de bas de page 1
Messages importants
  • L'hydromorphone est un produit faisant partie de la même famille que la morphine.
  • Il est prescrit pour soulager la douleur chronique.
  • L'abus de médicaments d'ordonnance peut entraîner des effets aussi néfastes que les drogues illicites et entraîner la dépendance.

Morphine

Morphine

  • Description : Comprimés ou gélules, solution buvable, liquide injectable.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré, prisé (sniffé), injecté
  • Appellations courantes : M, Morph, Red rockets
  • Effets recherchés : Euphorie, soulagement de la douleur, relaxation, sédation, contrôle des symptômes d'un sevrage.
  • Effets secondaires : Étourdissements, dépression, anxiété, diminution de la respiration, vision trouble, diminution de la libido, perte d'appétit, constipation. En cas de surdose : Diminution de la tension artérielle, respiration lente, peau moite, froide et bleuâtre, sommeil profond, stupeur, coma, mort par dépression respiratoire.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique.
  • Signes et symptômes observables : Constriction des pupilles, transpiration, bouche sèche, nausées et vomissements, démangeaisons, traces d'injection.
  • Statut légal : La possession de cette substance sans prescription médicale est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : En 4000 av. J.-C., le pavot était déjà utilisé pour son effet analgésique. L'usage de l'opium s'est ensuite répandu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ce n'est qu'au XVIe siècle, après des milliers d'années d'utilisation par voie orale, que l'opium est fumé, avec ou sans tabac. Au début du XIXe siècle, la morphine et la codéine sont extraites de l'opium. À partir de 1935, plusieurs dérivés de la morphine sont créés.Note de bas de page 1
Messages importants
  • La morphine est prescrite pour soulager la douleur aiguë.
  • L'abus de médicaments d'ordonnance peut entraîner des effets aussi néfastes que les drogues illicites et entraîner la dépendance.

Substances volatiles - Solvants volatils

Solvants volatils

  • Description : Liquides qui se volatilisent en quantité appréciable à la température ambiante (combustibles, produits nettoyants, colles, aérosols, dissolvants et autres).
  • Modes de consommation usuels : Inhalé
  • Appellations courantes : Air blast, colle, Moon gas, Hippie crack, Whiteout, Glue, Sniff
  • Effets recherchés : Euphorie, état d'ébriété, distorsions perceptuelles, hallucinations (auditives, visuelles et tactiles), sensation de légèreté, désinhibition.
  • Effets secondaires : Amnésie partielle ou totale des événements en cours d'intoxication, maux de tête, léthargie, nausées, vomissements, étourdissements, crampes abdominales, bourdonnements d'oreilles. En cas de surdose : Ataxie, faiblesse musculaire, arythmie, anesthésie, convulsions, dépression respiratoire, coma, mort.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique.
  • Signes et symptômes observables : Somnolence, difficultés d'élocution, ataxie, agitation, agressivité, hypersalivation, éternuements, toux, rougeur du visage, désorientation, confusion.
  • Statut légal : Ces substances sont légales et disponibles en vente libre.
  • Historique : L'abus de substances volatiles est courant depuis le début des années 1900 dans les pays occidentaux. On note depuis les années 40 l'utilisation de la colle comme substance d'abus par les adolescents aux États-Unis. L'utilisation d'essence comme substance d'abus a par la suite été rapportée. Note de bas de page 2
Messages importants
  • Les solvants volatils sont des psychotropes puissants.
  • Ils peuvent provoquer une mort subite (sudden sniffing death syndrome), habituellement à la suite d'un arrêt cardiaque. Le butane et le propane sont les produits les plus souvent en cause.
  • La consommation de solvants volatils peut engendrer des problèmes parfois irréversibles aux reins, au foie, aux muscles et au cerveau.

Substances volatiles - Anesthésiques volatils

Anesthésiques volatils

  • Description : Liquides en bouteille ou sous forme gazeuse. Substances servant à induire une anesthésie générale (éther, chloroforme, protoxyde d'azote, etc.).
  • Modes de consommation usuels : Inhalé
  • Appellations courantes : Gaz hilarants (protoxyde d'azote), Whippets
  • Effets recherchés : Euphorie, rires, état d'ébriété, stimulation, désinhibition.
  • Effets secondaires : Maux de tête, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhée. En cas de surdose : Troubles moteurs, paresthésies, altération des perceptions, convulsions, dépression respiratoire, arythmie cardiaque, coma, mort.
  • Type de dépendance : Psychologique.
  • Signes et symptômes observables : Somnolence, comportement irrationnel ou agressif, désorientation, confusion, problèmes d'élocution, incoordination, faiblesse musculaire généralisée.
  • Statut légal : Ces substances sont légales et disponibles en vente libre.
  • Historique : L'abus de substances volatiles est courant depuis le début des années 1900 dans les pays occidentaux. On note depuis les années 40 l'utilisation de la colle comme substance d'abus par les adolescents aux États-Unis. L'utilisation d'essence comme substance d'abus a par la suite été rapportée. Note de bas de page 2
Messages importants
  • Les anesthésiques volatils proviennent principalement des milieux hospitaliers ou des laboratoires. Cependant, on retrouve du protoxyde d'azote dans des cartouches insérées dans les cannettes de crème fouettée. Ces cartouches sont aussi vendues séparément dans les quincailleries et les commerces où l'on vend des petits appareils électroménagers.
  • Le principal risque lié à l'utilisation de gaz anesthésiques volatils est la mort par asphyxie ou par dépression respiratoire.

Stimulants

Les stimulants activent les fonctions psychiques d'un individu. Ils augmentent le niveau d'éveil et l'activité générale du cortex cérébral. Ils accélèrent les processus mentaux.

Amphétamine/méthamphétamine (comprimés)

Amphétamine/méthamphétamine

  • Description : Comprimés aux formes, couleurs et logos variés
  • Modes de consommation usuels : Ingéré
  • Appellations courantes : Speed, Peanut, pilules
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation de l'énergie et de la vivacité d'esprit, diminution de l'appétit, sensation de bien-être.
  • Effets secondaires : Anxiété, irritabilité, altération du jugement, augmentation de la fréquence cardiaque et de la température corporelle, hallucinations tactiles, diminution de l'appétit, pensées agressives, colère, paranoïa, insomnie. En cas de surdose : Hypertension, douleurs thoraciques, défaillance rénale, psychose toxique, coma, mort.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Agitation, dilatation des pupilles, transpiration ou frissons, sécheresse de la bouche, nausées ou vomissements, perte de poids, tremblements, confusion, nécrose de la peau.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : L'amphétamine a été synthétisée en 1887 par un chimiste italien. En 1920, on l'utilise pour le traitement de l'asthme. À cette même époque, la méthamphétamine est synthétisée par un chimiste japonais. En 1937, l'amphétamine est recommandée pour le traitement de la narcolepsie et de la dépression. La forme cristallisée de la méthamphétamine est produite à large échelle vers 1980. C'est en raison des préoccupations croissantes liées aux répercussions de la méthamphétamine sur la société que la substance est inscrite à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances en 2005.
Messages importants
  • La méthamphétamine est au moins deux fois plus puissante que l'amphétamine. En plus d'être toxique pour le système nerveux, elle peut causer des dommages permanents au cerveau.
  • La consommation de méthamphétamine et d'amphétamine peut rapidement conduire à des problèmes d'abus et de dépendance.
  • La méthamphétamine est l'une des substances les plus souvent retrouvées dans les comprimés de drogues de synthèse distribués au Québec.
  • Le risque de dépendance est décuplé lorsque la drogue est inhalée ou injectée (effet plus rapide).

Amphétamine/méthamphétamine (en poudre)

Amphétamine/méthamphétamine

  • Description : Poudre blanche ou de couleurs variées
  • Modes de consommation usuels : Fumé/inhalé, injecté, prisé (sniffé)
  • Appellations courantes : Meth, Speed
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation de l'énergie et de la vivacité d'esprit, diminution de l'appétit, sensation de bien-être.
  • Effets secondaires : Anxiété, irritabilité, altération du jugement, augmentation de la fréquence cardiaque et de la température corporelle, hallucinations tactiles, diminution de l'appétit, pensées agressives, colère, paranoïa, insomnie. En cas de surdose : Hypertension, douleurs thoraciques, défaillance rénale, psychose toxique, coma, mort.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Agitation, dilatation des pupilles, transpiration ou frissons, sécheresse de la bouche, nausées ou vomissements, perte de poids, tremblements, confusion, nécrose de la peau.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : L'amphétamine a été synthétisée en 1887 par un chimiste italien. En 1920, on l'utilise pour le traitement de l'asthme. À cette même époque, la méthamphétamine est synthétisée par un chimiste japonais. En 1937, l'amphétamine est recommandée pour le traitement de la narcolepsie et de la dépression. La forme cristallisée de la méthamphétamine est produite à large échelle vers 1980. C'est en raison des préoccupations croissantes liées aux répercussions de la méthamphétamine sur la société que la substance est inscrite à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances en 2005.
Messages importants
  • La méthamphétamine est au moins deux fois plus puissante que l'amphétamine. En plus d'être toxique pour le système nerveux, elle peut causer des dommages permanents au cerveau.
  • La consommation de méthamphétamine et d'amphétamine peut rapidement conduire à des problèmes d'abus et de dépendance.
  • La méthamphétamine est l'une des substances les plus souvent retrouvées dans les comprimés de drogues de synthèse distribués au Québec.
  • Le risque de dépendance est décuplé lorsque la drogue est inhalée ou injectée (effet plus rapide).

Méthamphétamine (cristaux)

Amphétamine/méthamphétamine

  • Description : Fins cristaux transparents et lustrés
  • Modes de consommation usuels : Fumé/inhalé, injecté
  • Appellations courantes : Crystal meth, Glass, Ice, cristal, Tina
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation de l'énergie et de la vivacité d'esprit, diminution de l'appétit, sensation de bien-être.
  • Effets secondaires : Anxiété, irritabilité, altération du jugement, augmentation de la fréquence cardiaque et de la température corporelle, hallucinations tactiles, diminution de l'appétit, pensées agressives, colère, paranoïa, insomnie. En cas de surdose : Hypertension, douleurs thoraciques, défaillance rénale, psychose toxique, coma, mort.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Agitation, dilatation des pupilles, transpiration ou frissons, sécheresse de la bouche, nausées ou vomissements, perte de poids, tremblements, confusion, nécrose de la peau.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : L'amphétamine a été synthétisée en 1887 par un chimiste italien. En 1920, on l'utilise pour le traitement de l'asthme. À cette même époque, la méthamphétamine est synthétisée par un chimiste japonais. En 1937, l'amphétamine est recommandée pour le traitement de la narcolepsie et de la dépression. La forme cristallisée de la méthamphétamine est produite à large échelle vers 1980. C'est en raison des préoccupations croissantes liées aux répercussions de la méthamphétamine sur la société que la substance est inscrite à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances en 2005.
Messages importants
  • La méthamphétamine est au moins deux fois plus puissante que l'amphétamine. En plus d'être toxique pour le système nerveux, elle peut causer des dommages permanents au cerveau.
  • La consommation de méthamphétamine et d'amphétamine peut rapidement conduire à des problèmes d'abus et de dépendance.
  • La méthamphétamine est l'une des substances les plus souvent retrouvées dans les comprimés de drogues de synthèse distribués au Québec.
  • Le risque de dépendance est décuplé lorsque la drogue est inhalée ou injectée (effet plus rapide).

Cocaïne

Cocaïne

  • Description : Poudre cristalline luisante
  • Modes de consommation usuels : Injecté, prisé (sniffé)
  • Appellations courantes : Coke, poudre, coca, neige
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation de la sociabilité, poussée d'énergie et sensation de vigueur, augmentation de l'acuité mentale, de la confiance en soi, des perceptions sensorielles (auditives, tactiles, visuelles et sexuelles).
  • Effets secondaires : Anxiété, dépression, diminution de l'appétit, augmentation de la fréquence cardiaque, hypertension. En cas de surdose : Douleurs thoraciques, arythmie, confusion, convulsions, dépression respiratoire, coma, mort.
  • Type de dépendance : Psychologique
  • Signes et symptômes observables : Dilatation des pupilles, déshydratation, narines gercées, saignements de nez, traces d'injections, reniflements, sécheresse de la bouche et des lèvres, difficultés d'élocution, manque de coordination, transpiration, tremblements, hyperactivité.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Depuis le 1er siècle, les feuilles de coca sont consommées par certains peuples d'Amérique du Sud par voie orale. Vers 1860, le Coca-Cola et le vin Mariani voient le jour et contiennent de la cocaïne. Par la suite, la cocaïne est utilisée comme anesthésiant en médecine dentaire et en ophtalmologie. Finalement, à la suite de divers empoisonnements à la cocaïne rapportés dans le domaine médical, celle-ci est retirée du Coca-Cola pour finalement être interdite en 1911 dans l'Opium and Drug Act.Note de bas de page 1
Messages importants
  • La toxicité des produits de coupe et autres contaminants de la cocaïne, tels que le lévamisole (vermifuge animal), peut entraîner des effets secondaires graves pour la santé.
  • La cocaïne provoque une forte dépendance psychologique difficile à surmonter.

Crack

Crack

  • Description : Petites roches blanches, beiges ou jaunâtres
  • Modes de consommation usuels : Fumé / inhalé
  • Appellations courantes : Crack, roche, Freebase
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation de la sociabilité, poussée d'énergie et sensation de vigueur, augmentation de l'acuité mentale, de la confiance en soi, des perceptions sensorielles (auditives, tactiles, visuelles et sexuelles).
  • Effets secondaires : Anxiété, dépression, diminution de l'appétit, augmentation de la fréquence cardiaque, hypertension. En cas de surdose : Douleurs thoraciques, arythmie, confusion, convulsions, dépression respiratoire, coma, mort.
  • Type de dépendance : Psychologique
  • Signes et symptômes observables : Dilatation des pupilles, déshydratation, narines gercées, saignements de nez, traces d'injections, reniflements, sécheresse de la bouche et des lèvres, difficultés d'élocution, manque de coordination, transpiration, tremblements, hyperactivité.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Depuis le 1er siècle, les feuilles de coca sont consommées par certains peuples d'Amérique du Sud par voie orale. Vers 1860, le Coca-Cola et le vin Mariani voient le jour et contiennent de la cocaïne. Par la suite, la cocaïne est utilisée comme anesthésiant en médecine dentaire et en ophtalmologie. Finalement, à la suite de divers empoisonnements à la cocaïne rapportés dans le domaine médical, celle-ci est retirée du Coca-Cola pour finalement être interdite en 1911 dans l'Opium and Drug Act.Note de bas de page 1
Messages importants
  • La toxicité des produits de coupe et autres contaminants de la cocaïne, tels que le lévamisole (vermifuge animal), peut entraîner des effets secondaires graves pour la santé.
  • La cocaïne provoque une forte dépendance psychologique difficile à surmonter.

Khat (Catha edulis)

Khat

  • Description : Feuilles brun-vert
  • Modes de consommation usuels : Ingéré (mâché)
  • Appellations courantes : Khat, Qat, Tat, Tchat, African salad
  • Effets recherchés : Euphorie, exaltation, augmentation de l'énergie, accroissement de l'estime de soi, facilitation de la communication.
  • Effets secondaires : Maux de tête, vision floue, instabilité émotionnelle, irritabilité, perte d'appétit, hyperthermie, tachycardie et hypertension, dépression. En cas de surdose : Constipation, psychose, paranoïa, hémorragie cérébrale, infarctus et œdème pulmonaire.
  • Type de dépendance : Psychologique
  • Signes et symptômes observables : Dilatation des pupilles, anorexie, sécheresse de la bouche.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Le Catha edulis fait l'objet de rituels ancestraux où les feuilles fraîches sont mâchées comme stimulant. Le khat est un arbuste principalement cultivé dans la corne de l'Afrique et la péninsule d'Arabie, plus particulièrement en Éthiopie, en Somalie et au Yémen. Les feuilles contiennent des stimulants similaires à l'amphétamine soit la cathinone et la cathine qui sont des substances réglementées au Canada depuis 1997. Les substances telles la méphédrone et le MDPV sont des dérivés synthétiques de la cathinone et se trouvent sous forme de poudre et de comprimés.
Messages importants
  • L'usage régulier de Catha edulis est associé au cancer de la bouche.

MDPV/Méphédrone

MDPV/Méphédrone

  • Description : Cristaux ou poudre cristalline généralement blanche
  • Modes de consommation usuels : Prisé (sniffé)
  • Appellations courantes : Sels de bain, nourriture pour plantes, cocaïne synthétique
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation de l'énergie, excitation, vivacité d'esprit, augmentation de la sociabilité et de la libido.
  • Effets secondaires : Augmentation de la fréquence cardiaque, hypertension, arythmie, hallucinations, agitation, douleurs thoraciques, anxiété. En cas de surdose : Attaques de panique, violence extrême, paranoïa, psychose toxique, convulsions, mort.
  • Type de dépendance : Psychologique
  • Signes et symptômes observables : Confusion, transpiration excessive, décoloration de la peau, nausées et vomissements, comportement erratique, agitation extrême.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Le MDPV est un derivé synthétique de la cathinone, une substance réglementée au Canada depuis 1997. La méphédrone est un derivé synthétique de la cathinone, une substance réglementée au Canada depuis 1997.
Messages importants
  • La MDPV est une drogue puissante et toxique aux effets dévastateurs.
  • Les sels de bain sont des drogues de synthèse qui produisent des effets stimulants et hallucinogènes. Ils peuvent contenir une ou plusieurs substances, les plus communes étant la MDPV et la méphédrone.
  • À ne pas confondre avec les sels de bain conventionnels à usage hygiénique.
  • La MDPV peut également se cataloguer sous les perturbateurs, en raison de ses propriétés hallucinogènes.

MDPV

MDPV/Méphédrone

  • Description : Comprimés aux formes, couleurs et logos variés
  • Modes de consommation usuels : Ingéré
  • Appellations courantes : Speed, Ecstasy
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation de l'énergie, excitation, vivacité d'esprit, augmentation de la sociabilité et de la libido.
  • Effets secondaires : Augmentation de la fréquence cardiaque, hypertension, arythmie, hallucinations, agitation, douleurs thoraciques, anxiété. En cas de surdose : Attaques de panique, violence extrême, paranoïa, psychose toxique, convulsions, mort.
  • Type de dépendance : Psychologique
  • Signes et symptômes observables : Confusion, transpiration excessive, décoloration de la peau, nausées et vomissements, comportement erratique, agitation extrême.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Le MDPV est un derivé synthétique de la cathinone, une substance réglementée au Canada depuis 1997. La méphédrone est un derivé synthétique de la cathinone, une substance réglementée au Canada depuis 1997.
Messages importants
  • La MDPV est une drogue puissante et toxique aux effets dévastateurs.
  • Les sels de bain sont des drogues de synthèse qui produisent des effets stimulants et hallucinogènes. Ils peuvent contenir une ou plusieurs substances, les plus communes étant la MDPV et la méphédrone.
  • À ne pas confondre avec les sels de bain conventionnels à usage hygiénique.
  • La MDPV peut également se cataloguer sous les perturbateurs, en raison de ses propriétés hallucinogènes.

Méthylphénidate (RitalinMD, ConcertaMD)

Méthylphénidate

  • Description : Poudre cristalline blanche, comprimés, capsules.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré, prisé (sniffé), injecté
  • Appellations courantes : Vitamine R, R-Ball, Smart Drug, Uppers, Kiddy Coke, Skittles, Skippy, Rid, Beans, Dexies
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation des performances cognitives, perte de poids, augmentation du niveau d'attention, augmentation du niveau d'éveil.
  • Effets secondaires : Difficultés à dormir, nervosité, maux d'estomac, perte d'appétit, sécheresse de la bouche, perte de poids, irritabilité, agitation, sautes d'humeur, palpitations. En cas de surdose : Céphalées, tachycardie, hyperthermie, arythmie cardiaque, convulsions, coma.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Tics verbaux ou moteurs, hyperréflexie, tremblements, vomissements, confusion, hallucinations, délire, transpiration, pupilles dilatées, rougeurs de la peau.
  • Statut légal : La possession de cette substance sans prescription médicale est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Lors de sa synthèse, le méthylphénidate, principal ingrédient actif du RitalinMD et du ConcertaMD, est utilisé comme antidépresseur et anorexigène. Dans les années 1990, la quantité totale de méthylphénidate fabriquée dans le monde a commencé à augmenter rapidement. En 2009, le méthylphénidate est utilisé pour le traitement du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). En 2011, la consommation illicite de méthylphénidate à des fins récréatives ou pour augmenter les performances cognitives a été rapportée.
Messages importants
  • Le méthylphénidate est prescrit pour traiter le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H).
  • En contexte d'abus, le méthylphénidate est consommé pour augmenter les performances académiques ou cognitives.
  • Il est également consommé comme substitut à la méthamphétamine (speed).
  • D'autres types de psychostimulants (AdderallMD, VyvanseMD) peuvent également être utilisés en contexte d'abus.
  • Ceux qui choisissent de s'intoxiquer aux psychostimulants le font en changeant le mode de consommation ou en augmentant le dosage.
  • L'abus de médicaments d'ordonnance peut entraîner des effets aussi néfastes que les drogues illicites et entraîner la dépendance.

Perturbateurs

Les perturbateurs déstabilisent les fonctions psychiques d'un individu. Ils provoquent des altérations plus ou moins marquées du fonctionnement cérébral, de la perception, de l'humeur et des processus cognitifs.

BZP-TFMPP

BZP-TFMPP

  • Description : Comprimés aux couleurs, formes et logos variés, capsules, poudre en fins cristaux.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré, prisé (sniffé)
  • Appellations courantes : Ecstasy, Legal X
  • Effets recherchés : Euphorie, augmentation de l'énergie, de la vitalité, vivacité d'esprit.
  • Effets secondaires : Rétention urinaire, hallucinations visuelles, paranoïa, dépression, douleurs thoraciques, insomnie, anxiété, nausées et vomissements, céphalées. En cas de surdose : Tachycardie, agitation, hyperthermie, convulsions et œdème cérébral.
  • Type de dépendance : Dépendance physique ou psychologique inconnue jusqu'à maintenant.
  • Signes et symptômes observables : Dilatation des pupilles, confusion.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Le benzylpipérazine (BZP) a été développé dans les années 70 en tant qu'antidépresseur, mais n'a jamais été commercialisé. Effectivement, les effets secondaires et les propriétés toxicomanogènes similaires à celles des amphétamines n'ont pas permis l'utilisation clinique de la substance par les humains. Dans les années 90, de manière illicite, le BZP est surtout utilisé dans les dance partys et les raves. Il est initialement vendu sur Internet comme alternative légale à la MDMA (Ecstasy). Le BZP est souvent vendu sous forme de comprimés, mélangé avec d'autres pipérazines, dont le trifluoromethylphenylpiperazine (TFMPP). Le BZP est devenu une substance illégale en 2004 aux États-Unis et en 2012 au Canada.
Messages importants
  • Sous forme de comprimé, le BZP-TFMPP est souvent vendu comme étant de l'Ecstasy.

Cannabinoïdes synthétiques

Cannabinoïdes synthétiques

  • Description : Mélange d'herbes, d'épices ou de matériel végétal
  • Modes de consommation usuels : Fumé/inhalé
  • Appellations courantes : Spice, Yucatan fire, K2, JWH-018, JWH-073, HU-210, HU-211, CP 47
  • Effets recherchés : Euphorie, sensation de bien-être, hilarité, impression de calme et de relaxation, sociabilité, insouciance, accentuation des perceptions sensorielles.
  • Effets secondaires : Somnolence, altération de la perception du temps, trouble de la mémoire à court terme, confusion, dépression. En cas de surdose : Sédation, difficultés d'élocution, ataxie, dépression respiratoire, coma, mort.
  • Type de dépendance : Dépendance physique ou psychologique inconnue jusqu'à maintenant.
  • Signes et symptômes observables : Rougeur des yeux, sécheresse de la bouche, manque de coodination, tremblements.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Durant les années 60, un chimiste américain découvre la possibilité de synthétiser la marihuana. Les cent premiers milligrammes de cannabinoïdes de synthèse (JWH-018) seront testés sur des rats de laboratoire. Le Spice devient la première marque commerciale de cannabinoïdes synthétiques commercialisée en Europe en 1995. La compagnie THC Pharm décèle alors la présence d'un cannabinoïde de synthèse (JWH-108) dans plus d'un échantillon de Spice Gold, ce qui engendre une vague de législations internationales.
Messages importants
  • Les cannabinoïdes synthétiques sont des substances 100 % chimiques, vaporisées sur un mélange d'herbes, d'épices ou de matériel végétal.
  • Les effets des cannabinoïdes synthétiques sont similaires à ceux du cannabis.

Cannabis - Marihuana

Cannabis (marihuana, haschish, huile de haschish)

  • Description : Feuilles et fleurs séchées (cocottes), tons de vert et brun
  • Modes de consommation usuels : Fumé/inhalé, ingéré
  • Appellations courantes : Pot, Weed, marihuana, mari, marijane, herbe, vert
  • Effets recherchés : Euphorie, sensation de bien-être, hilarité, impression de calme et de relaxation, sociabilité, insouciance, accentuation des perceptions sensorielles.
  • Effets secondaires : Altération de la perception du temps, ralentissement physique et mental, perte de concentration, d'ambition et d'initiative, baisse de la pression artérielle, augmentation de la fréquence cardiaque. En cas de surdose : Perte de motivation, somnolence, confusion, désorientation, délire, dépression, psychose toxique, déclenchement de schizophrénie latente.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Rougeur des yeux, sécheresse de la bouche, manque de coordination, appétit démesuré.
  • Statut légal : Le cannabis est légal au Canada pour les personnes de 18 ans et plus. Il est assujetti à la Loi sur le cannabis, selon laquelle un adulte peut posséder jusqu'à 30 g de cannabis séché ou son équivalent. La vente demeure interdite, à moins de posséder un permis émis par Santé Canada. Les catégories de cannabis autorisées pour la vente avec permis sont classées à l'Annexe 4 de la Loi sur le cannabis. Des sanctions criminelles et pénales seront imposées aux personnes ne respectant pas la loi. Les infractions varient de possession d'une quantité supérieure à 30 g de cannabis licite dans un lieu public, à possession et/ou vente de cannabis illicite, importation ou exportation et production sans l'autorisation prévue par la loi. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions pouvant varier d'une province à l'autre.
  • Historique : Le cannabis est utilisé à la fin du XIXe siècle chez les Occidentaux pour soigner et soulager les migraines, les spasmes, l'asthme et la toux. Il est alors vendu librement dans les pharmacies. En 1923, le cannabis est inclus dans la Loi sur l'opium (1911), le rendant prohibé. La popularité de la marihuana atteint un sommet en 1970. C'est lors de la création de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances que le cannabis devient illégal en 1997. En 2001, le Règlement sur l'accès à la marihuana à des fins médicales permet à certains patients souffrant de maladies graves de consommer de la marihuana à des fins thérapeutiques. En octobre 2018, le cannabis devient légal au Canada pour les personnes de 18 ans et plus selon les paramètres de la Loi sur le cannabis.
Messages importants
  • Le cannabis ne doit pas être considéré comme une drogue banale.
  • Une consommation régulière peut entraîner une dépendance psychologique.
  • La dépendance physique peut aussi s'installer chez les personnes qui consomment de fortes doses quotidiennement.
  • Son trafic est une source importante de revenus pour les organisations criminelles. Il leur permet de financer d'autres activités illicites, causant de graves répercussions dans les communautés.

Cannabis - Haschish

Cannabis (marihuana, haschish, huile de haschish)

  • Description : Pâte opaque, de consistance molle à dure, aux tons de brun pâle à noir
  • Modes de consommation usuels : Fumé/inhalé
  • Appellations courantes : Hasch, résine, brun
  • Effets recherchés : Euphorie, sensation de bien-être, hilarité, impression de calme et de relaxation, sociabilité, insouciance, accentuation des perceptions sensorielles.
  • Effets secondaires : Altération de la perception du temps, ralentissement physique et mental, perte de concentration, d'ambition et d'initiative, baisse de la pression artérielle, augmentation de la fréquence cardiaque. En cas de surdose : Perte de motivation, somnolence, confusion, désorientation, délire, dépression, psychose toxique, déclenchement de schizophrénie latente.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Rougeur des yeux, sécheresse de la bouche, manque de coordination, appétit démesuré.
  • Statut légal : Le cannabis est légal au Canada pour les personnes de 18 ans et plus. Il est assujetti à la Loi sur le cannabis, selon laquelle un adulte peut posséder jusqu'à 30 g de cannabis séché ou son équivalent. La vente demeure interdite, à moins de posséder un permis émis par Santé Canada. Les catégories de cannabis autorisées pour la vente avec permis sont classées à l'Annexe 4 de la Loi sur le cannabis. Des sanctions criminelles et pénales seront imposées aux personnes ne respectant pas la loi. Les infractions varient de possession d'une quantité supérieure à 30 g de cannabis licite dans un lieu public, à possession et/ou vente de cannabis illicite, importation ou exportation et production sans l'autorisation prévue par la loi. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions pouvant varier d'une province à l'autre.
  • Historique : Le cannabis est utilisé à la fin du XIXe siècle chez les Occidentaux pour soigner et soulager les migraines, les spasmes, l'asthme et la toux. Il est alors vendu librement dans les pharmacies. En 1923, le cannabis est inclus dans la Loi sur l'opium (1911), le rendant prohibé. La popularité de la marihuana atteint un sommet en 1970. C'est lors de la création de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances que le cannabis devient illégal en 1997. En 2001, le Règlement sur l'accès à la marihuana à des fins médicales permet à certains patients souffrant de maladies graves de consommer de la marihuana à des fins thérapeutiques. En octobre 2018, le cannabis devient légal au Canada pour les personnes de 18 ans et plus selon les paramètres de la Loi sur le cannabis.
Messages importants
  • Le cannabis ne doit pas être considéré comme une drogue banale.
  • Une consommation régulière peut entraîner une dépendance psychologique.
  • La dépendance physique peut aussi s'installer chez les personnes qui consomment de fortes doses quotidiennement.
  • Son trafic est une source importante de revenus pour les organisations criminelles. Il leur permet de financer d'autres activités illicites, causant de graves répercussions dans les communautés.

Cannabis - Huile de haschish

Cannabis (marihuana, haschish, huile de haschish)

  • Description : Liquide épais et visqueux, aux tons de jaune, orangé, vert, brun ou noir
  • Modes de consommation usuels : Fumé/inhalé
  • Appellations courantes : Huile, hasch liquide, huile de marihuana, Honey oil
  • Effets recherchés : Euphorie, sensation de bien-être, hilarité, impression de calme et de relaxation, sociabilité, insouciance, accentuation des perceptions sensorielles.
  • Effets secondaires : Altération de la perception du temps, ralentissement physique et mental, perte de concentration, d'ambition et d'initiative, baisse de la pression artérielle, augmentation de la fréquence cardiaque. En cas de surdose : Perte de motivation, somnolence, confusion, désorientation, délire, dépression, psychose toxique, déclenchement de schizophrénie latente.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique
  • Signes et symptômes observables : Rougeur des yeux, sécheresse de la bouche, manque de coordination, appétit démesuré.
  • Statut légal : Le cannabis est légal au Canada pour les personnes de 18 ans et plus. Il est assujetti à la Loi sur le cannabis, selon laquelle un adulte peut posséder jusqu'à 30 g de cannabis séché ou son équivalent. La vente demeure interdite, à moins de posséder un permis émis par Santé Canada. Les catégories de cannabis autorisées pour la vente avec permis sont classées à l'Annexe 4 de la Loi sur le cannabis. Des sanctions criminelles et pénales seront imposées aux personnes ne respectant pas la loi. Les infractions varient de possession d'une quantité supérieure à 30 g de cannabis licite dans un lieu public, à possession et/ou vente de cannabis illicite, importation ou exportation et production sans l'autorisation prévue par la loi. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions pouvant varier d'une province à l'autre.
  • Historique : Le cannabis est utilisé à la fin du XIXe siècle chez les Occidentaux pour soigner et soulager les migraines, les spasmes, l'asthme et la toux. Il est alors vendu librement dans les pharmacies. En 1923, le cannabis est inclus dans la Loi sur l'opium (1911), le rendant prohibé. La popularité de la marihuana atteint un sommet en 1970. C'est lors de la création de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances que le cannabis devient illégal en 1997. En 2001, le Règlement sur l'accès à la marihuana à des fins médicales permet à certains patients souffrant de maladies graves de consommer de la marihuana à des fins thérapeutiques. En octobre 2018, le cannabis devient légal au Canada pour les personnes de 18 ans et plus selon les paramètres de la Loi sur le cannabis.
Messages importants
  • Le cannabis ne doit pas être considéré comme une drogue banale.
  • Une consommation régulière peut entraîner une dépendance psychologique.
  • La dépendance physique peut aussi s'installer chez les personnes qui consomment de fortes doses quotidiennement.
  • Son trafic est une source importante de revenus pour les organisations criminelles. Il leur permet de financer d'autres activités illicites, causant de graves répercussions dans les communautés.

Champignons magiques (psilocybine)

Champignons magiques (psilocybine)

  • Description : Frais, séchés, en poudre ou en gélules
  • Modes de consommation usuels : Ingéré
  • Appellations courantes : Champignons magiques, Mush, champignons, Shrooms, Shrum
  • Effets recherchés : Détente, rêverie, sensibilité, illusions, hallucinations.
  • Effets secondaires : Étourdissements, altération de la perception des couleurs, distorsion de la perception du temps et de l'espace, altération du jugement, augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque.
  • Signes et symptômes observables : Bouffées de chaleur, engourdissements, manque de coordination, nausées et vomissements.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : La psilocybine (ingrédient actif) est isolée du champignon psilocybe et commercialisée en 1960. En 1970, la consommation de champignons magiques diminue avec le déclin du mouvement hippie et en 1974, la culture et la consommation de champignons magiques deviennent illégales. Au cours des années 80, leur statut légal est ambigu et des outils pour en faire la semence et la culture font l'objet de publicités dans certains magazines.
Messages importants
  • Les champignons magiques ne provoqueraient pas de dépendance physique ni psychologique.
  • Leur consommation entraîne une très forte tolérance, c'est-à-dire que le corps s'y habitue et demande des doses plus importantes pour rejoindre les effets ressentis au départ.
  • Plus une personne en consomme, plus les risques d'intoxication sont élevés.
  • Des hallucinations peuvent parfois être ressenties jusqu'à quatre jours après l'ingestion.

Famille des 2C : 2C-B (Nexus)

Nexus

  • Description : Comprimés aux couleurs, formes et logos variés, capsules, poudre en fins cristaux, buvards, liquide.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré, prisé (sniffé)
  • Appellations courantes : Acide, acide liquide, Ecstasy, LSD, Nexus, Toonies, Bromo
  • Effets recherchés : Euphorie, accentuation des perceptions sensorielles, sociabilité, hallucinations visuelles, excitation sensuelle et sexuelle.
  • Effets secondaires : Hallucinations, tachycardie, augmentation de la pression sanguine, hyperthermie. En cas de surdose : Hallucinations effrayantes, agitation, agression, violence, dysphorie, délire agité, convulsions, dépression respiratoire, mort.
  • Type de dépendance : Dépendance physique ou psychologique inconnue jusqu'à maintenant.
  • Signes et symptômes observables : Tremblements, manque de coordination, frissons, hypersécrétion muqueuse, tensions musculaires, nausées, vomissements.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Dans les années 1970, le chimiste américain, Alexander Shulgin et sa femme Ann ont synthétisés plus de 250 phénéthylamines. Dans cette catégorie se trouvent les substances de la famille des 2C : 2C-B, 2C-E, 2C-I et plusieurs autres. En 1980, le 2C-B est mis sur le marché comme substitut à l'Ecstasy (MDMA). Sa popularité augmente lors de la législation de la MDMA en 1985. Le 2C-B devient illégal aux États-Unis en 1994 et au Canada en 1997.
Messages importants
  • Sous forme de comprimé, le 2C-B est souvent vendu comme étant de l'Ecstasy.
  • Sous forme de buvard, les substances dans la famille des 2C peuvent également être vendues comme étant du LSD.
  • Le 2C-B n'entraîne aucune dépendance physique connue. Par contre, sa consommation entraîne une tolérance, c'est-à-dire que le corps s'y habitue et demande des doses plus importantes pour rejoindre les effets ressentis au départ.

Kétamine

Kétamine

  • Description : Poudre blanche
  • Modes de consommation usuels : Prisé (sniffé)
  • Appellations courantes : Spécial K, K, vitamine K
  • Effets recherchés : Euphorie, sensation de flottement, stimulation, insensibilité à la douleur, hallucinations extracorporelles, révélations mystiques.
  • Effets secondaires : Trouble de la pensée, épisodes de dissociation, changements de l'humeur, des perceptions, de la pensée et de l'état de conscience, distorsions visuelles, mauvais voyage (bad trip). En cas de surdose : Paralysie, convulsions, sédation prolongée, mort par dépression respiratoire.
  • Type de dépendance : Psychologique
  • Signes et symptômes observables : Perte de conscience, perte de mémoire, manque de coordination, difficultés d'élocution, fièvre, saignements de nez, nausées, anxiété, confusion, ralentissement de la respiration.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : La kétamine est synthétisée comme un substitut sécuritaire à la phencyclidine (PCP) et est introduite sur le marché en tant qu'anesthésiant général en 1965. Durant ces années, l'état de dissociation qu'entraîne la kétamine a été mis à profit pour les chirurgies pratiquées sur les champs de bataille au cours de la guerre du Vietnam. En 1968, elle est utilisée en chirurgie vétérinaire et en pédiatrie. Elle devient une drogue récréative en 1970. En 1995, la kétamine apparaît dans le Règlement sur les aliments et les drogues et elle est finalement inscrite dans la Loi réglementant certaines drogues et autres substances en 2002.
Messages importants
  • La kétamine est souvent utilisée en surdose volontaire, afin de provoquer un choc à la limite de la mort (near death experience).
  • Une expérience dite réussie se conclut par une réanimation.
  • La kétamine existe également sous forme liquide.

LSD

LSD

  • Description : Poudre blanche, comprimés aux couleurs, formes et logos variés, morceau de sucre, solution appliquée sur papier buvard.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré
  • Appellations courantes : Acide, buvard, cap d'acide
  • Effets recherchés : Euphorie, distorsion sensorielle, de l'espace et du temps, sentiment de flottement et de légèreté, sentiment de fusion avec l'univers, expérience cosmique, sentiment profond d'introspection et de lucidité.
  • Effets secondaires : Peur, anxiété, dépression, état paranoïde, crise de panique. En cas de surdose : Hyperthermie, hypertension, arythmie, vasospasme central, convulsions, coma.
  • Type de dépendance : Psychologique.
  • Signes et symptômes observables : Mauvais voyages (bad trips), comportement bizarre, délire, hallucinations terrifiantes.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Au cours des années 50, la Central Intelligence Agency (CIA) s'intéresse au LSD en tant que sérum de vérité. Par la suite, le LSD est utilisé par un ancien agent des services secrets américains comme traitement contre l'alcoolisme. Même si le LSD est largement étudié en tant qu'adjuvant à la psychothérapie, il devient illégal au Canada en 1962 et aux États-Unis en 1965.
Messages importants
  • Une dépendance psychologique est rapportée chez certains utilisateurs habituels. Les mauvais voyages (bad trips) sont plus courants chez les nouveaux utilisateurs.

MDMA (Ecstasy)

MDMA (Ecstasy)

  • Description : Comprimés aux couleurs, formes et logos variés, capsules, poudre en fins cristaux
  • Modes de consommation usuels : Ingéré
  • Appellations courantes : Ecstasy, E, Molly, Party pill, Speed
  • Effets recherchés : Euphorie, amplification des émotions, impression de sensualité et augmentation du besoin d'intimité, accentuation et distorsion des perceptions sensorielles et du plaisir.
  • Effets secondaires : Anxiété, insomnie, perte de motivation, hallucinations visuelles, fatigue, état dépressif, augmentation de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque, rétention urinaire. En cas de surdose : Agitation, panique, paranoïa, convulsions, dépression grave, psychose toxique, insuffisance rénale.
  • Type de dépendance : Psychologique
  • Signes et symptômes observables : Dilatation des pupilles, entregent, transpiration excessive, grincement des dents, tension des mâchoires, diminution de l'appétit.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : La MDMA (Ecstasy) a été utilisée de façon expérimentale lors de traitements de psychothérapie dans les années 70 en remplacement au LSD. Toutefois, l'usage de l'Ecstasy n'a démontré aucun bénéfice médical. En 1976 au Canada et en 1986 aux États-Unis, il devient illégal de posséder, de faire le trafic, d'importer ou de produire de la MDMA.
Messages importants
  • La MDMA est l'une des drogues synthétiques les plus recherchées et dont les dangers sont sous-estimés.
  • La composition d'un comprimé présenté comme étant de l'Ecstasy est souvent incertaine. Il peut en fait contenir plusieurs autres produits, dont la méthamphétamine.

Phencyclidine (PCP)

Phencyclidine (PCP)

  • Description : Poudre, comprimés, capsules.
  • Modes de consommation usuels : Prisé (sniffé), ingéré, injecté, inhalé
  • Appellations courantes : Peace pill, Mess, TH, Angel dust, éléphant, tranquillisant à chevaux, cristal, Rocket fuel
  • Effets recherchés : Euphorie, relaxation, sensation de légèreté et de flottement, distorsion de la perception du temps, de l'espace et du corps, hallucinations visuelles et auditives.
  • Effets secondaires : Anxiété, désorganisation de la pensée, étourdissements, engourdissement des extrémités, désorientation, confusion, sentiment intense d'aliénation. En cas de surdose : Précipitation d'un épisode psychotique latent, psychose toxique, réactions douloureuses aux sons.
  • Type de dépendance : Psychologique.
  • Signes et symptômes observables : Dilatation des pupilles, rigidité musculaire, transpiration abondante, automutilation, confusion, manque de coordination motrice, troubles d'élocution, délire paranoïde, crise de panique, comportement inadapté, bizarre, hostile ou violent, traces d'injection.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : La phencyclidine est utilisée dans les années 50 comme anesthésique général chez l'humain. Puis, étant donné que le PCP produit des réactions sévères chez l'humain, il est utilisé uniquement en médecine vétérinaire. Le PCP apparaît comme une drogue récréative et est consommé sous forme de comprimés dans les années 1960-1970. Il devient illégal au Canada en 1970.
Messages importants
  • Dépendance psychologique rapportée chez certains utilisateurs habituels.
  • L'utilisation chronique de phencyclidine peut causer des psychoses toxiques qui entraînent des comportements imprévisibles et d'une extrême violence.

PMA et PMMA

PMA et PMMA

  • Description : Comprimés aux couleurs, formes et logos variés, capsules ou poudre.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré, prisé (sniffé)
  • Appellations courantes : Ecstasy, Death, Dr Death
  • Effets recherchés : Euphorie, amplification des émotions, impression de sensualité et augmentation du besoin d'intimité, accentuation et distorsion des perceptions sensorielles et du plaisir.
  • Effets secondaires : Hyperactivité, stimulation excessive, impossibilité de s'asseoir (akathisie). En cas de surdose : Hyperthermie, hypertension, convulsions, insuffisance rénale, mort.
  • Type de dépendance : Dépendance physique ou psychologique inconnue jusqu'à maintenant.
  • Signes et symptômes observables : Hallucinations visuelles, délire, dysphorie (état de mal-être), agitation extrême, désorientation, rigidité musculaire, contractions musculaires, convulsions.
  • Statut légal : Cette substance est illégale. Les drogues ainsi que les précurseurs servant à les produire sont classés aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Les infractions varient de possession simple à possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : La PMA a été synthétisée dans les années 70 par le chimiste Alexander Shulgin.
Messages importants
  • La PMA est un hallucinogène puissant et très toxique. Elle est cinq fois plus puissante que la mescaline.
  • L'hyperthermie est la principale cause de décès à la suite de sa consommation.
  • La PMA et la PMMA sont souvent vendues comme étant de l'Ecstasy.
  • Comparativement à la MDMA (Ecstasy), il faut plus de temps avant de ressentir les effets de la PMA et de la PMMA. Le consommateur est donc porté à prendre plus d'une dose, ce qui augmente le risque de surdose.

Androgènes et stéroïdes anabolisants

Les androgènes et les stéroïdes anabolisants constituent une catégorie particulière de psychotropes, ayant en commun une même structure chimique de base. Les stéroïdes anabolisants sont des dérivés synthétiques de la testostérone, l'hormone mâle responsable de la production des spermatozoïdes. Ils entraînent une augmentation des tissus cellulaires, en particulier dans les muscles.

Bien que peu prescrits à des fins de traitement, les stéroïdes sont très employés dans le monde du sport pour augmenter la masse musculaire, optimiser les performances et améliorer l'apparence physique. Les avantages liés à leur utilisation à des fins non thérapeutiques sont relativement minimes par rapport aux risques nombreux et parfois irréversibles résultant de leur abus.

Androgènes et stéroïdes anabolisants

Androgènes et stéroïdes anabolisants

  • Description : Comprimés, capsules, poudre, liquide huileux, crème ou gel.
  • Modes de consommation usuels : Ingéré, injecté
  • Appellations courantes : Juice, jus, Roids, Doping, Arnolds
  • Effets recherchés : Augmentation de la masse musculaire et du poids, augmentation de la force musculaire et de l'endurance physique, augmentation de la motivation et de l'agressivité durant l'entraînement, augmentation de la résistance à la fatigue, récupération plus rapide après les périodes d'entraînement.
  • Effets secondaires : Virilisation de la femme (atrophie des seins et de l'utérus, irrégularité menstruelle, aménorrhée), féminisation de l'homme (atrophie testiculaire, diminution de la production de testostérone, baisse de fertilité, diminution de la libido, impuissance), acné, lésions articulaires dues au travail répétitif, troubles cardiovasculaires et hépatiques, troubles psychologiques tels que l'anxiété, l'irritabilité, l'agressivité, les troubles affectifs, la perte de la perception de certaines réalités, l'insomnie, les pensées suicidaires et la dépression, déclenchement de la schizophrénie latente. En cas de surdose : L'usage abusif et incontrôlé de stéroïdes anabolisants provoque des changements et des dérèglements hormonaux qui nuisent à l'équilibre psychologique des consommateurs. Les déséquilibres se traduisent par des comportements anormaux variés et imprévisibles.
  • Type de dépendance : Physique et psychologique.
  • Signes et symptômes observables : Traces d'injection, développement excessif des poils et masculinisation de la voix chez la femme, acné, développement des seins chez l'homme.
  • Statut légal : La possession simple de ces substances est légale. Des infractions liées à ces substances sont prévues aux Annexes I à VIII de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Ces infractions varient de possession en vue du trafic, trafic, importation, exportation, possession en vue d'exportation et production. Toutes ces infractions sont passibles de sanctions criminelles.
  • Historique : Les premiers anabolisants synthétiques sont développés vers les années 1935-1939 dans le but d'aider à reconstruire la masse corporelle et de prévenir la rupture des tissus liée à certaines maladies débilitantes. C'est en 1939 que la première utilisation d'androgènes sur les humains est rapportée. Ils sont administrés aux troupes allemandes pour augmenter leur agressivité au combat. En 1940, la testostérone et ses dérivés sont utilisés par les culturistes aux États-Unis. À partir de 1968, les stéroïdes sont utilisés par les haltérophiles et plus tard par les coureurs de courtes ou moyennes distances. Les premiers tests de dépistage des stéroïdes anabolisants dans l'urine sont introduits en 1976 aux Jeux olympiques de Montréal. Le Congrès américain adopte le Anabolic Steroids Act en 1990, qui ajoute 27 stéroïdes anabolisants à la liste des substances contrôlées. Le Canada a suivi cette voie et les substances anabolisantes sont aujourd'hui inscrites dans la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
Messages importants
  • Lors de l'utilisation à long terme, certains effets virilisants et féminisants sont irréversibles.
  • Les stéroïdes anabolisants sont souvent consommés simultanément avec d'autres substances.
  • Les stéroïdes anabolisants peuvent être fabriqués dans des laboratoires clandestins, ce qui augmente les risques de contamination et représente un danger pour la santé.

Prévention

Dépendance

L'abus de drogues peut mener à la dépendance physique et/ou psychologique (toxicomanie) et entraîner des conséquences graves sur la santé et la sécurité de l'usager, ainsi que des conséquences sociales et judiciaires.

Attention à la polyconsommation (les mélanges)

Mélanger des substances provoque des effets imprévisibles et un risque d'intoxication accru pouvant entraîner des conséquences graves pour la santé.

Un fléau chez les jeunes

Les drogues de synthèse sont mises en marché sous forme de comprimés attrayants et disponibles à petit prix de façon à attirer une clientèle souvent très jeune qui en banalise la consommation.

Abus de médicaments sous ordonnance

Bien que les médicaments prescrits sur ordonnance ne soient pas des substances illégales, l'abus de médicaments d'ordonnance est une tendance à la hausse. On croit à tort que les médicaments sur ordonnance sont sans danger, mais leur abus peut entraîner des effets aussi néfastes que les drogues illicites et entraîner la dépendance.

Attention aux drogues synthétiques

Elles sont faites d'un mélange de substances et de produits chimiques fabriqués de façon artisanale dans des laboratoires clandestins par des organisations criminelles. Celles-ci changent constamment l'apparence, le nom, la couleur et la forme des substances de même que les logos qui peuvent être visibles sur les substances et les contenants. L'usager n'a donc aucune idée de ce qu'il consomme ni de la dose réelle qui est absorbée.

Besoin d'aide?

Drogue : aide et référence - 1-800-265-2626

Date de modification :