Homme de 36 ans accusé dans le cadre d’une enquête sur des agressions sexuelles commises dans le passé

4 avril 2024
Moncton et Edmundston (Nouveau-Brunswick)

Communiqué de presse

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Un homme de 36 ans d'Edmundston (N.-B.), qui habite à Moncton, a été accusé en lien avec une enquête sur un certain nombre d'agressions sexuelles commises dans le passé dans les deux collectivités.

En juin 2023, on a signalé au Service régional de Codiac de la GRC une agression sexuelle qui avait été commise environ 10 ans auparavant dans la région de Moncton. Une enquête a alors été ouverte et les policiers ont pu déterminer que l'individu impliqué avait administré une substance délétère à la victime pour lui faire perdre connaissance avant l'agression. Les policiers ont exécuté des mandats de perquisition à deux endroits dans la grande région de Moncton, et un homme de 36 ans a été arrêté en lien avec l'enquête.

En juillet 2023, Jonathan Luc Beaulieu a comparu en cour provinciale à Moncton, où il a été accusé d'un certain nombre d'infractions liées à l'enquête. Il a été mis en détention en attendant son procès.

Au cours de l'enquête, les policiers ont pu identifier d'autres victimes. Selon les éléments de preuve recueillis, les incidents se seraient produits principalement dans les grandes régions de Moncton et d'Edmundston, entre 2010 et 2023. Cependant, l'homme a travaillé pendant certaines périodes en Alberta, où il aurait pu faire d'autres victimes.

Le 14 mars 2024, Jonathan Luc Beaulieu a recomparu en cour pour faire face à des accusations additionnelles.

Le 21 mars, Jonathan Luc Beaulieu a plaidé coupable aux accusations suivantes :

  • trois chefs d'accusation d'agression sexuelle armée;
  • deux chefs d'accusation d'agression sexuelle;
  • deux chefs d'accusation de voyeurisme;
  • deux chefs d'accusation de distribution d'images intimes;
  • fait de vaincre la résistance;
  • administration d'une substance délétère;
  • voies de fait.

Il a été mis en détention et il recomparaîtra en cour le 28 mai pour l'audience de détermination de la peine.

La sergente Sylvette Hebert du Service régional de Codiac de la GRC dit que « l'enquête se poursuit. Il pourrait y avoir d'autres victimes et il est fort probable qu'elles aient des trous de mémoire, mais il serait quand même très important qu'elles aient le courage de communiquer avec la police pour qu'on puisse leur parler. Nous aimerions aussi parler à toute autre personne qui possède des renseignements pertinents dans le cadre de la présente enquête. »

La police souhaite également rappeler au public qu'une plainte pour agression sexuelle peut être déposée en tout temps. Si vous avez été victime d'une agression sexuelle, appelez-nous.

Si vous êtes une victime, ou que vous avez des renseignements liés à ces incidents ou à des incidents semblables, veuillez communiquer avec le Service régional de Codiac de la GRC au 506-857-2400. Si vous avez des renseignements qui pourraient faire avancer l'enquête, mais que vous préférez conserver l'anonymat, vous pouvez aussi communiquer avec Échec au crime en composant le 1‑800‑222‑8477, en téléchargeant l'application mobile sécurisée « P3 Tips » ou en allant dans son site Web à www.crimenb.ca.

L'enquête se poursuit.

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Contactez-nous

Sergente Sylvette Hebert
Service régional de Codiac de la GRC
506-857-2400

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