Le Service de l’air de la GRC est très important au Canada atlantique

16 avril 2018
Moncton (Nouveau-Brunswick)

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Quand nous sommes informés d'une situation d'urgence, nous nous rendons sur les lieux, et pas seulement en voiture de police avec les gyrophares, comme la plupart des gens se l'imaginent. Il nous arrive aussi, et ce depuis plus de 80 ans, d'utiliser un des avions ou hélicoptères de la GRC.

C'est dans les Maritimes que tout a commencé. La GRC a créé un groupe des services de l'air à l'aéroport de Moncton à l'été 1937. Depuis, le Service de l'air de la GRC s'est installé à 18 autres endroits au pays. L'aéroport de Goose Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador, et celui de Moncton servent actuellement de bases pour les aéronefs de la GRC au Canada atlantique.

Au début, la flotte comptait quatre avions (De Havilland Dragonfly), qui avaient tous été achetés à l'Aviation royale canadienne, et les pilotes venaient aussi de l'Aviation royale canadienne. L'objectif principal à l'époque de la prohibition était de lutter contre la contrebande, et cela se produisait au large de la côte en raison de notre proximité avec les États-Unis. De nos jours, le Service de l'air continue de surveiller les activités de contrebande et autres activités criminelles le long du littoral et à la frontière canado-américaine, mais il vient aussi en aide aux autres services de la GRC.

La région de l'Atlantique a aussi été la première, au sein de la GRC, à disposer d'un hélicoptère. En 1971, la GRC a acheté un hélicoptère pour appuyer les opérations policières à Terre-Neuve-et-Labrador. L'hélicoptère est maintenant basé à Moncton.

Même si les aéronefs sont basés à deux endroits, toutes les divisions de la GRC au Canada atlantique peuvent les utiliser. Les aéronefs jouent un rôle important pour les services de police, car ils permettent de transporter rapidement les enquêteurs vers des régions éloignées, ainsi que les groupes tactiques d'intervention et leur équipement lorsque cela est nécessaire. Ils permettent aussi de prendre des photos aériennes des lieux d'un crime et de surveiller les endroits où il y a des foules importantes. Les avions et l'hélicoptère sont aussi utilisés lors d'opérations de recherche et de sauvetage pour aider les équipes de recherche au sol, ainsi que pour le transport rapide de prisonniers sur de longues distances.

Le Service de l'air de la GRC est très important au Canada atlantique, surtout en raison de la géographie des quatre provinces, des étendues d'eau qui les séparent et des conditions météorologiques changeantes d'une municipalité ou d'une province à l'autre. La masse terrestre des quatre provinces est relativement petite, mais pour parcourir la distance entre la frontière du Québec et du Nouveau-Brunswick jusqu'au Cap-Breton, il faut compter environ dix heures en voiture et moins de deux heures en avion ou en hélicoptère. Et grâce au Service de l'air, on peut arriver plus rapidement à Terre-Neuve-et-Labrador. Yarmouth est à l'extrémité sud de cette vaste région, et l'endroit le plus au nord est Saglek, au Labrador. Il faudrait prévoir plusieurs jours pour franchir cette distance en voiture, alors qu'on y arrive en un peu plus de trois heures par avion. En fait, plusieurs endroits dans le nord du Labrador sont seulement accessibles en avion ou en hélicoptère.

Un Pilatus PC-12 huit places à voilure fixe pouvant voler à 30 000 pieds et à une vitesse de 295 miles nautiques à l'heure (490 km/h) et un hélicoptère Airbus-H125 à six places sont basés à Moncton. Les deux appareils sont utilisés régulièrement au Canada atlantique, mais on s'en sert aussi pour se rendre ailleurs au Canada et à l'étranger pour prêter main forte à des enquêteurs de la GRC.

Un DHC-6 Twin Otter De Havilland avec 19 places est basé à Goose Bay, et il est utilisé principalement à Terre-Neuve-et-Labrador compte tenu de la taille de la province, mais lorsque cela est nécessaire, il se rend dans les provinces maritimes. Cet appareil joue un rôle important dans cette province, où certains endroits dans le nord sont accessibles plus rapidement par avion en cas d'urgence.

Pour veiller à ce que ces appareils soient toujours prêts à intervenir, il faut non seulement des pilotes, mais aussi une équipe. Dans la région de l'Atlantique, il y a six pilotes (deux pilotes assignés à chaque appareil), trois employés responsables de l'entretien et du bon fonctionnement des appareils, et deux coordonnateurs responsables de la gestion de tous les vols. Cette équipe veille à ce que les appareils soient toujours prêts à être utilisés lorsqu'on en a besoin.

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