La GRC garde un œil vigilant sur la province

7 août 2018
Fredericton (Nouveau-Brunswick)

Dans votre collectivité

Les paysages du Nouveau-Brunswick, surtout la côte et les milieux naturels, attirent les touristes en quête d'aventures qui souhaitent découvrir ce que la province a à leur offrir. Ces derniers veulent explorer les baies et les anses le long de la côte, marcher en forêt ou bien partir à l'aventure sur un des nombreux chemins ruraux. Toutefois, ces caractéristiques géographiques plaisent aussi à certaines personnes qui pourraient être impliquées dans des activités criminelles. Ces personnes ne recherchent pas la beauté, mais plutôt l'isolement de certaines pistes d'atterrissage et de la côte néo-brunswickoise dans les régions peu peuplées. Ces gens considèrent que le Nouveau-Brunswick est un bon endroit pour mener des activités criminelles, car la province permet d'accéder par voie terrestre à trois autres provinces canadiennes et aux États-Unis. Cela veut dire que des drogues illicites pourraient être importées et vendues ici ou réacheminées vers d'autres endroits. De plus, le Nouveau-Brunswick pourrait servir de plaque tournante pour la traite de personnes, surtout en raison de sa proximité avec les États-Unis.

Le Nouveau-Brunswick compte plus de 5 500 kilomètres de côte, de Grand Manan jusqu'au-delà de l'île Miscou. Même s'il y a de nombreux quais et qu'il y a beaucoup de pêcheurs et employés d'autres industries le long de la côte, il y a aussi de petites baies isolées et des endroits où l'on peut facilement accéder à la rive en bateau. Ce sont ces endroits discrets qui sont recherchés par les criminels afin de charger et décharger des produits illégaux sans se faire détecter.

Il est difficile de surveiller constamment l'ensemble de la côte néo-brunswickoise pour détecter les activités illégales. C'est pourquoi la GRC a besoin de l'aide des personnes qui habitent à l'année près de la côte, qui y passent leurs vacances estivales ou qui utilisent régulièrement les voies navigables pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les connaissances de la région qu'ont ces personnes leur permettront de savoir s'il y a un nombre inhabituel de bateaux ou de personnes, ou s'il se produit quelque chose hors de l'ordinaire le jour ou la nuit, par beau temps ou par mauvais temps.

Le Programme de surveillance côtière de la GRC a vu le jour afin d'informer les Canadiens au sujet des indices à surveiller pour aider la police à savoir quelles régions sont utilisées par les criminels. Pour détecter une activité criminelle, il faut en reconnaitre les signes : bateaux sans éclairage ou sans marquage, petits bateaux se tenant à proximité d'un bateau beaucoup plus grand ou faisant des allers-retours entre la côte et le grand bateau, etc. Les criminels feront tout pour ne pas se faire repérer. Ils tenteront entre autres d'éviter les moments de la journée où il y a beaucoup d'activités sur les eaux. De petits bateaux pourraient aussi se déplacer soudainement lorsque d'autres bateaux passent à proximité.

Les criminels peuvent aussi entrer au Nouveau-Brunswick par voie aérienne, car il y a de nombreuses pistes d'atterrissage dans des endroits isolés qui ont été et continuent d'être utilisées par l'industrie forestière ou agricole et par des amateurs d'aviation. De loin, elles peuvent ressembler à des champs ouverts, mais l'espace est assez plat et assez long pour permettre à un petit aéronef d'atterrir ou de décoller. Ces pistes sont souvent dans des régions isolées, mais il est quand même possible d'y accéder en voiture, en camion ou en VTT. Pour reconnaître d'éventuelles activités illicites impliquant des aéronefs, il faut prêter une attention particulière aux appareils dont les fenêtres sont recouvertes pour empêcher que l'on voie à l'intérieur, ou qui n'ont pas de numéro indiquant le pays d'origine, ainsi qu'aux appareils atterrissant ou décollant à des heures inhabituelles sans l'éclairage prescrit.

Si vous remarquez quelque chose de suspect, c'est le temps d'appeler la GRC. Si vous en discutez avec un voisin ou un ami et qu'aucune explication raisonnable ne semble justifier ce que vous avez vu, veuillez communiquer avec la police.

La meilleure façon d'aider la GRC est de nous appeler immédiatement quand vous remarquez des activités suspectes et de laisser les policiers enquêter. La personne qui répondra voudra savoir à quel endroit vous avez vu quelque chose de suspect, ainsi que la date et l'heure. Si vous avez les coordonnées GPS, donnez-les à la personne qui répondra.

Gardez vos distances, et n'essayez pas de vous approcher des personnes impliquées pour leur parler. Cela peut être risqué si l'on ne connaît pas leurs intentions.

Pour signaler toute activité suspecte, il est possible de communiquer avec le Programme de surveillance côtière et aéroportuaire au 1-800-665-6663, ou bien avec la GRC ou tout autre service de police

Caporal Don Martin

Section des opérations fédérales (Est)

GRC – Nouveau-Brunswick

506-859-2579

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