La GRC au Nouveau-Brunswick - Bilan de l’année 2016

Travailler ensemble pour un Nouveau Brunswick plus sûr

Table des matières

Mot du ministre de la Sécurité publique

Mot du commandant divisionnaire

Opérations de première ligne

Notre histoire, notre province, nos citoyens

Services de police spécialisés

Trop de vies perdues : Rendre les routes plus sûres

Mobiliser les Néo-Brunswickois

Le long terme : Travailler avec les jeunes

Nos relations avec les communautés autochtones

Protéger les personnes les plus vulnérables

Police fédérale

Service régional de Codiac de la GRC

District du Nord-Est

District du Sud-Est

District de l'Ouest

La Division en chiffres

Notre engagement

In Memoriam

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Fière de faire partie de votre collectivité

Tous les jours, la GRC au Nouveau-Brunswick déploie de grands efforts non seulement pour élucider des crimes, mais aussi pour prévenir la criminalité. Qu'il s'agisse d'effectuer des contrôles routiers pour mettre fin aux comportements dangereux sur les routes, de mener des enquêtes pour réduire la quantité de drogues illicites vendues dans les collectivités ou de tendre la main aux jeunes à risque, la GRC est déterminée à toujours apporter une contribution positive. Bien que le rôle de la GRC à cet égard soit essentiel, sa réussite dépend largement de solides partenariats établis avec les collectivités qu'elle sert, avec les autres organismes d'application de la loi et avec tous ses partenaires. En travaillant ensemble, nous pourrons atteindre notre objectif au Nouveau-Brunswick, soit d'assurer la sécurité de notre belle province et de sa population.

Tle'k Kwutanminaq

Te'sikiskik, Sikniktikewa'kikewaq Nuji-kla'qa'lua'tijik atikneta'jik, panuijkatmnew aqq naqa'tunew o'pla'tekemk. Nuji-kla'qa'lua'tijik jiko'taqatijik aqq enqa'la'tijik wenik kulaman ma' kepaqsayjimkuti'k, nikana'tu'tij tel-panuijkatmumk tel-piskwa'q wini-mpisun ntui'skasiktn wutank aqq apoqnmua'tijik nutqo'ltijik ta'n kitnma'tilijik, ketu' apoqntmek wula'siktn ta'n telo'ltimk. Nuji-kla'qa'lua'tijik keknue'k ta'n tel-lukuti'tij katu kulaman wul-pmiatew koqoey, nuta'tij apoqnmasuti wejiaq wutanl ta'n etl-lukutijik, pilue'l nuji-kla'qa'lua'timkl aqq wunaqapemuaq. Maw-lukuti'k, kisa'tesnu ta'n koqoey nuta'q maliaptasin Sikniktik: kulaman ne'kaw wla'sitew teli-anko'tmumkl aqq teli-westawikl wutanl aqq wulkaqnitew wikimk Sikniktik.

Wiciyawtomuhpon Ewikultiyeq

Ehtahsi Kiskahk, Nuci tqonkehcik yut nkitahkomikumon New Brunswick, sikoluhkhotuwok, kat tehpu 'kiluwapotomuniya memhuwi wapololuhkhotimok kenoq ona 'toqeci 'kolamatomuniya wapololuhkhotimok. 'Cipotuk tan tuci 'cuwi 'conelawa yuhut wosami kakawoqittucik, 'qeci nikani wewisiniya mesq petankuwetasikil wiwoneskahsuwikol awtik, kosona tehpu 'qeci 'qolopehlaniya yukt ewasisuwici mace wapolitahasulticik, nekayiw tehc wolluhkhotipon. Woli kcicihtasu nuci tqonkehcik ehcuwoluhkatomuhtit, ntahcuwapeman tena psiw etoluhkeweq naka psiw witoluhkemeq qaskuwiktaqiyil. Mawoluhkhotimok, komac ksahsonuwiw, 'kisihc mawi wicuhketomonen 'sankewawsuwakon yut nkitahkomikumon New Brunswick.


Mot du ministre de la Sécurité publique

Denis Landry

L'honorable Denis Landry
Ministre de la Justice et de la Sécurité publique
Solliciteur général

À titre de service de police provincial du Nouveau-Brunswick, la GRC continue de jouer un rôle essentiel en vue d'accroître la sécurité publique et de veiller au bien-être de tous les Néo-Brunswickois. Comme elle offre des services de police dans 98 % de la masse terrestre de la province ainsi qu'à 70 % de sa population, la GRC se trouve dans pratiquement toutes les collectivités de la province. De cette perspective, la GRC est en mesure d'établir et de promouvoir des relations communautaires, de mobiliser des intervenants locaux et de collaborer afin d'élaborer des solutions positives et novatrices permettant de prévenir et de réduire la criminalité.

À titre d'intervenant clé de la Table ronde sur la prévention et la réduction du crime du Nouveau-Brunswick, la GRC a apporté des améliorations notables à la sécurité publique dans la province.

Au cours de la dernière année, la GRC a collaboré avec la table ronde pour aider à réduire le nombre de cas de violence entre partenaires intimes et l'incidence de cette violence dans la province. Elle a été un ardent défenseur de l'élaboration et de la mise en œuvre de la Loi sur l'intervention en matière de violence entre partenaires intimes, une loi visant à fournir aux victimes de violence entre partenaires intimes des outils additionnels pour accroître leur sécurité lorsqu'ils cherchent des solutions permanentes. La GRC a également joué un rôle positif en appuyant l'élaboration de la campagne « L'amour ne devrait pas blesser » visant à montrer que la violence entre partenaires intimes est un problème social grave que nous pouvons tous aider à éradiquer. Enfin, la GRC siège sur le comité directeur d'intervention communautaire coordonnée en cas de violence entre partenaires intimes.

De plus, je tiens à souligner la collaboration étroite régulière de la GRC avec notre Organisation de gestion des urgences et nos agents d'exécution de la loi. En temps de crise et d'urgence, les premiers intervenants sont rudement mis à l'épreuve en ce qui concerne leur état de préparation et leur intervention, et les partenariats comme ceux-ci sont essentiels pour veiller à la sécurité de nos résidents.

Je tiens également à reconnaître et à remercier les membres de la GRC de leur dévouement, de leur travail assidu et de leur engagement pour ce qui est de servir et de protéger les collectivités. Les Néo-Brunswickois se fient sur les membres tous les jours, et nous ne pouvons pas en faire assez pour exprimer notre reconnaissance à ces personnes altruistes qui mettent leur vie en danger pour protéger nos résidents.

La GRC est un intervenant crucial et un partenaire du ministère de la Justice et de la Sécurité publique, et une fois de plus, nous avons hâte de continuer à collaborer pour rendre la province plus sûre tout en veillant à ce que le Nouveau-Brunswick demeure le meilleur endroit où vivre, travailler et élever une famille.

L'honorable Denis Landry
Ministre de la Justice et de la Sécurité publique
Solliciteur général

Mot du commandant divisionnaire

Larry Tremblay

Comm. adj. Larry Tremblay, M.O.M.
Commandant de la GRC au Nouveau Brunswick

Le Nouveau-Brunswick a un petit quelque chose qui vous y ramène toujours. Au milieu des années 1980, j'ai commencé ma carrière à la GRC au Nouveau-Brunswick, au Détachement de Perth-Andover. J'ai passé 11 ans dans la province avant d'occuper d'autres rôles. C'était un réel honneur de revenir dans la province, l'année dernière, en tant que commandant de la GRC au Nouveau-Brunswick.

Il y a eu de nombreux changements dans la province depuis mon départ il y a 20 ans, mais beaucoup de choses n'ont pas changé. Comme vous le verrez dans le bilan de cette année, nous continuons de vivre dans une province sûre ayant l'un des taux de criminalité les plus faibles au pays. Bien sûr, il y a tout de même des crimes, et nous devons tous être vigilants pour nous assurer qu'ils ne prennent pas racine. La sécurité publique n'est pas un sport de spectateurs. La police a un rôle important, mais nous ne pouvons pas être partout en tout temps. C'est pourquoi il est essentiel que les collectivités et tous les citoyens soient engagés dans la sécurité publique. Nous avons vu à maintes reprises l'incidence favorable qu'un public engagé peut avoir sur la sécurité de sa collectivité. Il arrive régulièrement que des automobilistes composent le 911 pour signaler un conducteur qui semble avoir les facultés affaiblies afin que nous puissions l'intercepter avant qu'il ne blesse une personne ou ne cause un décès. Si un enfant est porté disparu, l'information est diffusée rapidement dans les réseaux sociaux et dans les médias locaux et il arrive qu'une personne nous fournisse des renseignements sur l'emplacement de l'enfant, nous aidant ainsi à le retrouver. Il y a de nombreux autres exemples montrant que l'engagement de tous assure la sécurité des collectivités.

Les partenariats sont également cruciaux. Le soutien que nous recevons de nos partenaires policiers provinciaux au ministère de la Justice et de la Sécurité publique est essentiel à notre succès, de même que l'appui des nombreuses municipalités et des districts de services locaux où nous offrons des services. Grâce à des discussions régulières avec nos partenaires, nous sommes en mesure de partager avec eux ce qui constitue pour nous les plus grandes menaces pour la sécurité publique. En veillant à ce qu'ils en soient conscients, nous pouvons travailler ensemble pour trouver des solutions.

C'est peut-être un cliché, mais les employés de la GRC au Nouveau-Brunswick demeurent notre plus grand atout. Ils sont reconnus dans l'ensemble du pays pour leur innovation et leur capacité de faire le travail. Je suis heureux de travailler avec tant de gens talentueux et dévoués. Merci à toutes ces personnes et merci à vous de continuer d'appuyer la sécurité publique au Nouveau-Brunswick.

Opérations de première ligne : Pour un Nouveau-Brunswick plus sûr

Ross White

Surintendant principal Ross White
Officier responsable des Enquêtes criminelles - Services de première ligne

En 2016, les taux de criminalité sont demeurés relativement stables dans l'ensemble de la province, même si nous avons constaté une augmentation en ce qui concerne les crimes contre les personnes. Nos enquêteurs et nos employés ont travaillé fort sur de nombreuses enquêtes complexes et à grande visibilité. Malheureusement, huit homicides ont eu lieu dans la province cette année.

Tout au long de l'année, particulièrement pendant l'été et les Fêtes, la GRC a continué de déployer des efforts pour communiquer avec le public au sujet de moyens de se protéger contre les crimes de situation en verrouillant toujours les portes de leur véhicule et en veillant à ce que leurs objets de valeur ne soient pas visibles.

Enquêtes de grande envergure

Arrestation des suspects du meurtre de Baylee Wylie

L'un des cas les plus médiatisés en 2016 a été la recherche de Marissa Shephard, 20 ans, contre qui on avait lancé un mandat d'arrestation pancanadien pour meurtre au premier degré et incendie criminel en lien avec le décès de Baylee Wylie, 18 ans, en décembre 2015. Shephard a été arrêtée par le Service régional de Codiac de la GRC le 1er mars 2016, à Moncton, après une recherche de dix semaines. Devin Morningstar, 19 ans, et Tyler Noel, 19 ans, avaient déjà été arrêtés et accusés en lien avec le meurtre. En janvier 2017, Morningstar a été reconnu coupable de meurtre au premier degré et condamné à l'emprisonnement à perpétuité. Tyler Noel a plaidé coupable et a été condamné à l'emprisonnement à perpétuité. Shephard a renoncé au droit à une audience préliminaire et passera directement au procès.

Recherche de Jami Springer

Jami Springer

Jami Springer, 28 ans, de Moncton, a été vue pour la dernière fois le 31 août 2016. Depuis ce temps, le Service régional de Codiac de la GRC tente de déterminer ce qui lui est arrivé. À la mi-septembre, la police a déterminé que sa disparition était suspecte et a sollicité l'aide du public en espérant recueillir des renseignements qui permettraient de la retrouver. La police a travaillé en étroite collaboration avec la famille et Échec au crime pour solliciter l'aide du public à grande échelle. En plus de la récompense de 2 000 $ fournie par Échec au crime, les amis et la famille de Jami ont recueilli 10 000 $ pour des renseignements permettant de la retrouver. Malgré les sollicitations d'aide et les efforts des enquêteurs, elle n'a toujours pas été retrouvée. La police continue d'enquêter et de demander à quiconque a de l'information sur ce qui est arrivé à Jami de communiquer avec le Service régional de Codiac de la GRC ou Échec au crime.

Lutte contre les risques associés aux opioïdes mortels

Les opioïdes comme le fentanyl ne sont pas encore aussi répandus au Nouveau-Brunswick qu'ils le sont dans certaines autres provinces. Toutefois, nous reconnaissons que l'augmentation de la consommation illicite d'opioïdes synthétiques fait augmenter le risque de blessures ou de torts découlant du contact ou de l'inhalation pour nos policiers et les citoyens que nous servons. Tout particulièrement, le fentanyl peut être mortel quelques minutes après le contact ou l'inhalation. En 2016, nous avons commencé à distribuer des trousses de naloxone (Narcan) à nos groupes de première ligne et d'intervention d'urgence. Même s'il ne s'agit pas d'une solution parfaite, la naloxone peut empêcher une surdose d'opioïdes ou en annuler les effets. Tous les employés ont dû suivre une formation obligatoire avant de pouvoir porter sur eux la trousse de naloxone lorsqu'ils sont en service.

Nouveau système de radiocommunication mobile à ressources partagées – Sécurisé, direct et fiable

Pour améliorer le service, veiller à la confidentialité des appels et permettre à la police et au personnel des services d'urgence de communiquer facilement, la GRC au Nouveau-Brunswick a beaucoup consulté la province du Nouveau-Brunswick en lien avec la mise en œuvre d'un nouveau système de radiocommunication mobile à ressources partagées. La mise en œuvre pour les membres de la GRC a commencé à l'automne 2016 et se poursuivra dans l'ensemble de la province, par étapes, au cours de l'année. Le nouveau système est entièrement numérique et chiffré. Il permettra également à la police de communiquer directement avec des services de police dans des provinces avoisinantes et avec d'autres premiers intervenants au Nouveau-Brunswick grâce à des systèmes de communications liés.

Crimes contre les biens 2015 2016 Variation en %
de 2015 à 2016
Incendie criminel 323 380 17,65
Introduction par effraction 3 244 3 220 -0,74
Fraude 1951 2 094 7,33
Possession de biens criminellement obtenus 196 266 35,71
Vol de 5 000 $ ou moins 7 034 6 892 -2,02
Vol de plus de 5 000 $ 209 198 -5,26
Total 12 957 13 050 0,7

Faits saillants

Plus de 50 % des employés de la GRC au Nouveau-Brunswick sont nés dans la province.

Notre histoire, notre province, nos citoyens – Notre engagement à l'égard du Nouveau Brunswick

Nous sommes fiers de faire partie intégrante des collectivités que nous desservons, et nous avons à cœur le bien-être et la sécurité du Nouveau-Brunswick. Nos employés sont fiers d'habiter au Nouveau-Brunswick et déploient souvent des efforts considérables afin d'aider à améliorer les choses, de faire du bénévolat pour les personnes dans le besoin et d'apporter des changements durables dans notre province.

Chaque geste compte – Honorer Rebecca Schofield

Becca Schofield reçoit un certificatat d'appréciation du commandant divisionnaire

En janvier 2017, la GRC au Nouveau-Brunswick a reconnu Rebecca Schofield, une résidente de Riverview âgée de 17 ans, en lui remettant un certificat d'appréciation du commandant pour son esprit communautaire et son leadership remarquables. Elle a reçu le prix pour avoir lancé une campagne demandant à tous de poser des actes de bonté et en se servant du mot-clic #BeccaToldMeTo sur Twitter. Rebecca a commencé cette campagne lorsqu'elle a appris en décembre 2016 qu'elle était atteinte d'un cancer inopérable. La GRC au Nouveau-Brunswick sait que chaque geste compte lorsque vient le temps d'établir des collectivités plus sûres. Des collectivités plus gentilles et où davantage de liens sont tissés sont plus sûres. Nous applaudissons l'initiative et la vision de Rebecca et nous savons que ses efforts nous aideront à rendre les collectivités plus fortes, plus sûres et plus gentilles. Vous pouvez continuer d'aider à diffuser le message de Rebecca en posant un acte de bonté spontané et en le diffusant dans les réseaux sociaux avec le mot-clic #BeccaToldMeTo.

Pour la flamme de l'espoir

Des employés ont aidé à organiser La Course au flambeau des agents de la paix

Depuis de nombreuses années, la GRC coordonne des activités de financement pour la Course au flambeau des agents d'application de la loi au Nouveau-Brunswick, et elle a obtenu un soutien et une participation remarquables des services de police de l'ensemble de la province. Les fonds provenant de la Course au flambeau sont destinés aux Jeux olympiques spéciaux, une cause qui est chère à de nombreux employés de la GRC. La détermination des agents d'application de la loi du Nouveau-Brunswick à aider cette cause est évidente : près de 32 000 $ ont été recueillis en 2016.

Dévoués au Nouveau-Brunswick

Certaines personnes croient faussement que les membres de la GRC ne sont pas liés aux collectivités où ils travaillent parce qu'ils déménagent souvent ou qu'ils ont été « affectés » à une région. Certaines personnes croient même qu'il s'agit d'une faiblesse, mais rien ne pourrait être plus faux. Sans compter le fait que de nombreux employés de la GRC retournent travailler dans leur région d'origine (plus de 50 % des membres de la GRC au Nouveau-Brunswick sont nés dans la province), la mentalité selon laquelle une personne « vient d'ailleurs » n'existe plus vraiment en 2017. Nous apprécions notre diversité et nous savons que l'expérience acquise ailleurs peut toujours être utile. Les employés qui s'installent dans de nouvelles collectivités, souvent avec leur conjoint et leurs enfants d'âge scolaire, apprennent rapidement à connaître leur nouveau domicile et leur nouveau quartier et ils s'y investissent profondément. Certains choisissent même d'y rester pour le reste de leur carrière et d'y passer leur retraite. Tout cela pour dire que nos employés ont à cœur la sécurité, l'économie et le bien-être global du Nouveau-Brunswick et qu'ils y contribuent grandement.

Une fière tradition de service

La gend. Jeannine Breton reçoit son insigne de son père, l'insp. Luc Breton

La gendarme Jeannine Breton a commencé sa formation à la Division Dépôt de la GRC en août 2015. Il s'agissait d'un moment très spécial, parce que son insigne lui a été remis par son père, l'inspecteur Luc Breton, officier responsable des Opérations au Service régional de Codiac de la GRC. La gendarme Breton a ensuite été affectée à Bathurst, par coïncidence le même endroit où son père a commencé sa carrière en 1985. Pendant son premier été en service, la gendarme Breton a eu le privilège de travailler deux quarts de nuit avec son père.

Un fils suit l'exemple de ses fiers parents membres de la GRC

Le gend. Nicholas Desrochers et sa mère, la serg. Barbara Curwin

Le 25 janvier 2016 a été une journée très spéciale pour le gendarme Nicholas Desrochers, qui travaille maintenant dans le Nord-Est du Nouveau-Brunswick. Après avoir terminé sa formation à la Division Dépôt, il a eu le rare privilège de recevoir son insigne de son père, le sergent Stéphane Desrochers du Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé de la GRC au Nouveau-Brunswick, et de sa mère, la sergente Barbara Curwin, qui, à l'époque, faisait partie du Groupe des ressources humaines de la Direction générale de la GRC à Ottawa. Le 31 mars 2016, il a eu la chance de travailler avec sa mère sur la Colline du Parlement, et en décembre 2016, il a également travaillé un quart avec son père à Tracadie-Sheila.

Aider les familles et les enfants dans le besoin

Des employés avec des cadeaux recueillis pour des familles dans le besoin

Il y a quelques années, environ 30 employés de la région du Sud-Est, y compris du Service régional de Codiac et du Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé, ont commencé à recueillir des fonds pour le Women's Progress Club du Grand Moncton, qui vise à habiliter les femmes et à développer la résilience chez les enfants de la collectivité. Chaque année, le Club communique avec toutes les écoles de la région du Grand Moncton pour identifier des familles dans le besoin afin de les aider à Noël et pendant l'année. Cette année, plusieurs employés ont même adopté des familles à appuyer en plus de la collecte de fonds de groupe. En 2016, plus de 2 000 $ ont été amassés, et les fonds ont aidé à appuyer 40 familles, y compris 107 enfants. Comme l'a si bien dit Jacinthe Lemire, employée de la GRC et vice-présidente du Club : « L'esprit du don et du partage est fort dans notre organisation, et nous sommes extrêmement reconnaissants de la générosité des personnes qui ont donné des articles et de l'argent pour aider à renforcer notre collectivité ».

Incarcération et caution pour la recherche sur le cancer

Le gendarme auxiliaire Daniel Mazerolle du Détachement de Sackville effectue la fausse arrestation de Vince Casey, à gauche, pendant l'activité de bienfaisance d'incarcération et de caution organisée à Sackville

Le 15 octobre 2016, des membres auxiliaires et réguliers du Détachement de Sackville ont participé à une activité d'incarcération et de caution pendant le Relais pour la vie à l'Université Mount Allison. Une cellule en bois a été construite afin d'emprisonner les participants volontaires qui étaient « arrêtés » au moyen de faux mandats. Ensuite, de généreux membres du public donnaient des fonds pour la recherche sur le cancer afin de faire libérer les prisonniers.

Journées RecycleDon organisées pour économiser de l'argent et aider l'environnement

Au cours des dernières années, le quartier général de la GRC au Nouveau-Brunswick a commencé à organiser des journées RecycleDon afin de remettre en circulation les articles non utilisés. Le mobilier et les fournitures excédentaires sont rassemblés et redistribués par un comité pendant des journées prévues à cet effet. Dirigée par la fonctionnaire Rita Dufour, cette initiative montre l'engagement de nos employés à la réduction des déchets et à l'utilisation optimale des ressources.

Dévoilement du monument de la GRC en mémoire des gendarmes Larche, Ross et Gevaudan

RCMP memorial to Cst. Larche, Cst. Ross and Cst. Gevaudan

Des statues de bronze en mémoire des gendarmes Doug Larche, Dave Ross et Fabrice Gevaudan ont été dévoilées le 4 juin 2016, deux ans après leur meurtre par un tireur solitaire. Créées par le sculpteur Morgan MacDonald, les statues rappelleront pour toujours le sacrifice de ces trois braves hommes pour protéger leur collectivité.

Faits saillants

La GRC au Nouveau-Brunswick s'engage à promouvoir l'équité en matière d'emploi et elle vise à avoir une main-d'œuvre diversifiée et dynamique composée d'hommes et de femmes provenant de divers milieux.

  • La GRC au Nouveau-Brunswick compte 812 agents de la paix assermentés : 662 hommes et 150 femmes.
  • La GRC au Nouveau-Brunswick compte 578 fonctionnaires et membres civils : 466 femmes et 112 hommes.
  • Parmi les membres de la GRC au Nouveau-Brunswick, 3,9 % s'identifient comme faisant partie d'une minorité visible, et 7,2 % s'identifient comme Autochtones.

Services de police spécialisés - Techniques avancées de résolution de crimes

Services de police spécialisés offerts par la GRC :

  • Groupe des contrôles de sincérité (polygraphie)
  • Section des chiens policiers
  • Service de l'identité judiciaire
  • Enquêteurs sur les scènes de crimes
  • Équipe des opérations tactiques spéciales (maîtrise des foules)
  • Enquêteur chargé de la reconstitution des collisions
  • Groupe des crimes majeurs
  • Groupe de l'enlèvement des explosifs
  • Groupe tactique d'intervention
  • Chef des interventions
  • Négociateurs en cas de prise d'otage
  • Opérations maritimes
  • Équipe de récupération sous-marine

Meurtre résolu grâce à une analyse d'empreintes digitales

En février 2016, des empreintes digitales recueillies par le Service de l'identité judiciaire de la GRC au Nouveau-Brunswick ont aidé à résoudre un homicide à Rivière-Verte. Le corps de la victime, Roger Parent, 70 ans, a été trouvé après plusieurs semaines, ce qui a rendu l'enquête encore plus complexe. En août 2016, Sylvain Bard, 51 ans, d'Edmundston, a été condamné à l'emprisonnement à perpétuité sans aucune possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans.

Des empreintes digitales fournissent des preuves nécessaires dans un cas d'agression sexuelle

En juin 2016, le Service de l'identité judiciaire de la GRC au Nouveau-Brunswick s'est présenté sur les lieux d'une introduction par effraction où une jeune fille aurait également été agressée sexuellement. Des empreintes digitales ont été trouvées au point d'entrée, ce qui prouvait que le suspect, âgé de 30 ans, avait été sur les lieux. Lorsque les policiers l'ont confronté avec les empreintes digitales, il a admis son crime. Par la suite, Bobby Mallet de Sainte-Marie-Saint-Raphaël a plaidé coupable à des accusations d'introduction par effraction dans un domicile, d'agression sexuelle et de bris d'engagement, et il a été condamné à 965 jours de prison.

Section des chiens policiers – Partenaires de lutte contre la criminalité

La Section des chiens policiers a répondu à plus de 600 demandes de service en 2016, allant de dossiers de personnes disparues à l'arrestation de suspects d'homicides.

Le 28 mai, une équipe de la Section des chiens policiers a retrouvé une personne suicidaire qui était portée disparue depuis sept jours. À deux occasions distinctes, des équipes de la Section des chiens policiers ont retrouvé des jeunes atteints d'autisme profond (âgés de 7 et de 19 ans) qui étaient portés disparus. Le 9 décembre, alors qu'il faisait -15º Celsius, une équipe de la Section des chiens policiers a retrouvé une femme dans un endroit dissimulé, quatre heures après sa disparition. La femme était inconsciente et avait besoin de soins médicaux. Sans cette équipe, elle serait probablement morte.

Le 19 octobre, un de nos chiens policiers a trouvé 4 200 comprimés de fentanyl et 8 500 comprimés de méthamphétamine ainsi qu'une once de cocaïne qui avaient été enterrés.

Équipe de récupération sous-marine

Notre Équipe de récupération sous-marine fournit de l'aide dans les opérations policières qui nécessitent une enquête sous-marine. L'Équipe de récupération sous-marine effectue des tâches de recherche et sauvetage dans des dossiers de personnes disparues et elle récupère des preuves. Les membres qui font partie de cette équipe sont très bien formés et accrédités pour ces travaux très spécialisés et souvent dangereux. En 2016, l'Équipe de récupération sous-marine est intervenue dans 11 cas et a effectué plusieurs plongées d'entraînement. Elle a cherché des personnes disparues, trouvé l'arme utilisée pour commettre un homicide ainsi qu'un véhicule volé, et récupéré le corps de deux personnes disparues.

Criminalité technologique

En juillet 2016, notre Groupe de la criminalité technologique a aidé des enquêteurs à résoudre un cas d'agression armée et de séquestration survenu à Saint John. En analysant des données sur un téléphone intelligent et un ordinateur, on a pu recueillir suffisamment de preuves pour aider le Service de police de Saint John à porter neuf chefs d'accusation contre John Philip Trecartin, 35 ans, de Nerepis au Nouveau-Brunswick. Il a entre autres été accusé d'agression armée, de profération de menaces de mort et de séquestration.

Formé et prêt : Préparation en cas d'urgence

En octobre 2016, notre Groupe tactique d'intervention (GTI) a participé à un exercice à grande échelle regroupant de multiples organismes d'application de la loi et d'autres organisations partenaires, comme la Ville de Campbellton, le Détachement de Campbellton de la GRC, le service d'incendie de Campbellton, Ambulance Nouveau-Brunswick, le District scolaire francophone Nord-Est, l'Organisation des mesures d'urgence et l'Hôpital régional de Campbellton. Le Plan d'action pour les situations d'urgence en milieu scolaire (plan SAFE) a été activé à la Polyvalente Roland-Pépin, fournissant une rare occasion de planification collaborative entre les organismes d'urgence et l'école. Cet exercice de simulation nous a donné l'occasion d'évaluer les compétences de tous et de suivre les protocoles d'intervention. Cette formation aide à faire en sorte que les interventions soient aussi cohérentes que possible en cas d'urgence réelle et permet de mettre à l'essai l'interopérabilité des organismes et la viabilité des opérations pendant une crise.

Le saviez-vous?

De tous les appels que reçoit la police, ceux concernant des personnes portées disparues sont parmi les plus courants, et ils sont toujours pris très au sérieux. En 2016, nous avons reçu 1 287 signalements concernant des personnes portées disparues. Nous avons lancé des recherches approfondies quand cela était nécessaire, et nous avons diffusé de l'information dans les réseaux sociaux en lien avec chaque disparition signalée. Dans la grande majorité des cas, les personnes portées disparues ont été retrouvées saines et sauves.

Trop de vies perdues : Rendre les routes plus sûres

Des gendarmes de la GRC participent à une campagne de lutte contre l'alcool au volant

En 2016, 64 personnes ont trouvé la mort sur les routes du Nouveau-Brunswick patrouillées par la GRC. La plupart de ces décès auraient pu être évités si les personnes avaient simplement choisi de porter leur ceinture de sécurité ou de ne pas conduire avec les facultés affaiblies. Parmi ces décès, 17 ont été causés par la conduite avec facultés affaiblies et 20 par le non-port de la ceinture de sécurité. Nous continuons de déployer tous les efforts possibles pour prévenir ces pertes de vies inutiles et pour encourager la prudence au volant.

En 2016, nous avons effectué plus de 5 000 contrôles routiers, et près de 260 000 véhicules sont passés par des points de contrôle routier.

En tout, 890 personnes ont été accusées de conduite avec facultés affaiblies et 316 ont été frappées par une suspension du permis de conduire au contrôle routier.

En novembre 2016, nous nous sommes joints à l'organisation Mères contre l'alcool au volant (MADD) de la région du Grand Fredericton pour attacher des rubans rouges autour d'arbres afin de promouvoir le projet du ruban rouge. La conduite avec facultés affaiblies est la principale cause criminelle de décès au Canada. Veuillez composer le 911 si vous croyez qu'un conducteur a les facultés affaiblies. Vous pourriez sauver une vie.

Nombre total de contraventions imposées – 23 130
Vitesse – 11 858
Distraction au volant – 645
Non-port de la ceinture de sécurité – 859

Collisions mortelles en 2016 2015 2016
Nombre total de collisions mortelles 50 58
Nombre total de décès 53 64
Conduite avec facultés affaiblies (alcool ou drogues) menant à un décès 20 17
Non-port de la ceinture de sécurité (lorsqu'il y en a une) menant à un décès 14 20
Décès de motocyclistes 6 6
Décès de piétons (ou de cyclistes) 3 9
Collisions mortelles impliquant un véhicule hors route 10 5
Conduite avec facultés affaiblies (alcool ou drogues) d'un véhicule hors route menant à un décès 6 1

Mobilisation des Néo-Brunswickois

Chaque année, la GRC crée du contenu destiné aux réseaux sociaux pour des occasions spéciales et des jours fériés au Nouveau-Brunswick, offrant des conseils de sécurité pour que les célébrations ne deviennent pas des tragédies. Nous nous efforçons également de diffuser des renseignements sur les conditions météorologiques et les dangers possibles sur nos routes. Notre but est de prévenir tout préjudice ou toute perte de vie inutile, et les réseaux sociaux constituent un puissant outil qui nous aide à rejoindre les Néo-Brunswickois pour demander leur aide afin d'atteindre nos objectifs.

En 2016, nos enquêtes ont continué de profiter énormément de l'engagement de Néo-Brunswickois consciencieux qui nous suivent dans les réseaux sociaux. Les gens qui nous suivent ont diffusé des conseils de sécurité, se sont encouragés à ne pas conduire en état d'ébriété et à verrouiller leurs véhicules et ont fourni des renseignements qui ont aidé la police à résoudre des crimes et à remettre des biens à leur propriétaire.

Nous réalisons à quel point nous sommes chanceux de recevoir l'appui du public et nous continuons de travailler pour nous assurer que nos communications avec le public sont opportunes, pertinentes et transparentes, et qu'elles sont respectueuses et conformes aux lois sur la protection de la vie privée.

Nous sommes en constante recherche d'autres moyens novateurs pour mobiliser le public afin de rendre la province plus sûre.

En 2016, nous avons été honorés de nous retrouver sur la courte liste de candidats au prix international de l'utilisation des réseaux sociaux aux fins d'application de la loi pour la troisième année consécutive (la GRC a remporté ce prix en 2015 et en 2014). La GRC au Nouveau-Brunswick est le seul service de police ayant remporté le prix deux années de suite. Cette distinction confirme que nous sommes sur la bonne voie, et nous remercions les personnes qui nous suivent dans les réseaux sociaux de nous aider à atteindre nos objectifs.

Trouvé et remis

Le pouvoir des réseaux sociaux dépasse la résolution de crimes. En octobre 2016, les personnes qui nous suivent dans les réseaux sociaux nous ont aidés à remettre à son propriétaire un bateau gonflable échoué à Erb's Cove et apporté au Détachement de Hampton de la GRC. Même si on pourrait penser qu'il ne s'agit pas de grand-chose, cela montre le pouvoir de la connectivité et un public prêt à diffuser de l'information et à aider les autres. Sans les réseaux sociaux, le propriétaire du bateau n'aurait peut-être jamais retrouvé son embarcation.

Le long terme : Travailler avec les jeunes à risque

Les entraîneurs étoiles du programme de plein air de Centraide ont reçu des certificats d'appréciation lors de la remise des prix annuelle de l'Association de la prévention du crime du N.-B. pour leur travail auprès de garçons à risque de commettre des crimes. De gauche à droite : Aaron Shantz, Richard Babineau, Cory Esson et Kai Gosling.

L'intervention précoce auprès des jeunes à risque continue d'être un élément clé de notre stratégie de prévention et de réduction de la criminalité à long terme. En 2016, de nombreux jeunes ont été détournés du système de justice pénale, et leurs cas ont été traités au moyen de mesures de rechange et de processus de justice réparatrice.

De plus, bon nombre de nos employés sont dévoués au travail avec les jeunes à risque dans leur collectivité afin de leur fournir des expériences positives.

Employé de la GRC reconnu pour son travail avec des jeunes à risque

Les entraîneurs étoiles du programme de plein air de Centraide ont été reconnus par l'Association de la prévention du crime du N.-B. et le ministère de la Justice et Sécurité publique et de la Justice pour leur travail auprès de garçons (âgés de 12 à 16 ans) considérés comme présentant un risque moyen à élevé de commettre un crime. Le 1er novembre 2016, à Oromocto, au N.-B., quatre entraîneurs étoiles de Centraide ont reçu un certificat d'appréciation lors de la remise des prix annuelle de l'Association.

Richard Babineau, agent de programmes communautaires au Service régional de Codiac de la GRC, Kai Gosling, coordonnateur stratégique du programme YOU Turns au sein du District scolaire anglophone Est, Aaron Shantz, guide de plein air et coordonnateur communautaire de Nos aliments Sud-Est Nouveau-Brunswick, et Cory Esson, un étudiant en criminologie de l'Eastern College, ont été reconnus pour leur contribution au programme de plein air de Centraide visant les jeunes à risque.

Le programme a été conçu en vue d'accroître l'accessibilité à des programmes structurés pour les jeunes à risque pendant l'été. Divers partenaires communautaires travaillant auprès des jeunes ont collaboré afin de créer un programme d'apprentissage expérientiel qui pourrait donner des expériences positives et accroître les acquis développementaux des jeunes. Le programme a été conçu comme un élargissement des travaux de YOU Turns, une initiative d'impact collectif entreprise par Centraide de la région du Grand Moncton et du Sud-Est du Nouveau-Brunswick et divers intervenants communautaires. Le financement du programme de plein air a été fourni par Centraide et divers ministères du gouvernement du Nouveau-Brunswick, dont ceux qui suivent : Développement social (Mieux-être) et Tourisme, Patrimoine et culture (Sports et Loisirs). Un certain nombre de groupes communautaires et d'entreprises ont fourni du soutien en nature.

Le programme comprenait une excursion de quatre jours dans le parc national Fundy à l'été 2016. Six jeunes de la région du Grand Moncton ont eu l'occasion d'y participer. À l'horaire, il y avait de la formation en milieu sauvage, de nombreuses randonnées dans la nature, du mentorat, du counseling, des activités de renforcement de l'esprit d'équipe, des activités visant à améliorer les compétences en communication et du mentorat par les pairs. Tout l'équipement, les tentes et les trousses de soins personnels (qui comprenaient des ustensiles, de l'insectifuge et d'autres articles) ont été fournis aux participants. À la fin de l'excursion, au moment de rendre les articles, chaque participant a reçu, en guise de souvenir, le sac à dos et les bottes qu'il avait utilisés, donnant ainsi un sentiment d'appartenance aux participants tout en développant leur sens des responsabilités.

Nos relations avec les communautés autochtones

En 2016, la GRC au Nouveau-Brunswick a travaillé pour créer quatre postes d'agent des relations sociopolicières avec les Premières Nations, et le processus de recrutement a commencé au début de 2017. Les personnes sélectionnées pour ce rôle seront chargées de travailler avec des jeunes à risque dans les collectivités des Premières Nations en vue d'intervenir tôt et de les détourner du système de justice pénale, de leur donner l'occasion de prendre des voies différentes et de leur donner accès aux outils et aux services dont ils ont besoin pour faire de meilleurs choix. On a aussi créé un poste d'analyste de la criminalité dont le titulaire s'occupe exclusivement de la criminalité chez les Autochtones et les jeunes pour veiller à ce que les ressources soient employées de manière à avoir les retombées les plus importantes possible.

Un nouveau membre encourage la sécurité à vélo dans la Première Nation de Woodstock

Le gendarme Alexandre Bonesso a décidé de changer les choses lorsqu'il a commencé sa carrière à la GRC au Nouveau-Brunswick, pendant l'été 2016. Il a remarqué que certains des enfants locaux ne portaient pas de casque lorsqu'ils faisaient du vélo. Il a donc décidé d'établir un partenariat avec la collectivité pour sensibiliser les gens sur cet éventuel problème de sécurité.

Le gendarme Bonesso a reçu l'appui de la bande et de la succursale locale de Canadian Tire. Il a obtenu suffisamment de casques pour tous les enfants de la maternelle à la sixième année. Les casques ont été livrés lors d'une activité communautaire où le gendarme Bonesso a animé une séance de sensibilisation sur la sécurité à vélo.

Protéger les personnes les plus vulnérables

Lutter contre la violence et la victimisation

Les crimes contre les personnes ont augmenté de 9 % dans les territoires de compétence de la GRC au Nouveau-Brunswick en 2016. Toute violence est très difficile sur les victimes, sur leur famille et sur la collectivité dans son ensemble. Nous continuons de collaborer étroitement avec de nombreux partenaires afin d'aider à éliminer les crimes violents, d'enquêter rigoureusement sur tout éventuel cas d'exploitation sexuelle d'enfants et d'intervenir tôt lorsqu'il est possible de le faire.

Neuf enfants sauvés de l'exploitation en ligne

Notre Groupe de lutte contre l'exploitation d'enfants dans Internet (GLEEI) travaille pour protéger les enfants vulnérables des prédateurs sexuels sur le cyberespace. Le GLEEI de la GRC au Nouveau-Brunswick a entrepris 175 nouvelles enquêtes en 2016, il a collaboré avec des services de police locaux, nationaux et internationaux, ainsi que d'autres partenaires du gouvernement fédéral, et il a employé des renseignements fournis par le public. Ces efforts ont entraîné l'exécution de 36 mandats de perquisition et ont permis d'effectuer 24 arrestations et de porter 32 chefs d'accusation. Neuf enfants ont été identifiés comme des victimes et sauvés en 2016; quatre d'entre eux provenaient du Nouveau-Brunswick.

Ces victimes provenaient de la région de Moncton, dans le Nord-Est de la province, et de la région de Saint John. À Saint John, un homme de 51 ans filmait subrepticement quatre enfants et deux adultes par la fenêtre d'une chambre d'une maison voisine. Il filmait également les gens qui utilisaient la toilette dans sa propre résidence. L'homme a été accusé de production de pornographie juvénile et de voyeurisme. Il a été condamné à plus de trois ans et demi de prison. Avec l'aide du Groupe de la criminalité technologique, le GLEEI et les sections de l'identité judiciaire ont été en mesure d'exécuter un mandat général et de recueillir suffisamment d'éléments de preuve pour identifier les victimes de voyeurisme filmées dans la résidence de l'homme.

Trop courant, mais jamais routinier : un examen rigoureux de la violence conjugale

En novembre 2016, pour le mois de la sensibilisation à la violence conjugale du Nouveau-Brunswick, la GRC au Nouveau-Brunswick a élaboré des documents visant à jeter la lumière sur ce problème courant. Les statistiques montrent que, en moyenne, nos policiers interviennent dans dix cas de violence conjugale par jour dans les collectivités de l'ensemble de la province. L'information diffusée dans les réseaux sociaux visait à informer le public que la police prend très au sérieux tous les signalements de violence conjugale, qui sont toujours considérés comme des situations très à risque. Loin d'être « routiniers », les cas de violence conjugale et de violence entre partenaires intimes sont des crimes très dangereux qui ont souvent des conséquences mortelles. Nous avons tous un rôle à jouer pour aider à réduire le nombre de victimes. Nous ne pouvons pas, en tant que société, ignorer la violence, car tous les cas comportent des risques pour notre collectivité.

Tout au long de l'année, la GRC a continué à collaborer étroitement avec la province du Nouveau-Brunswick et d'autres partenaires pour promouvoir la campagne L'amour ne devrait pas blesser, qui fournit des renseignements et des ressources aux personnes aux prises avec la violence conjugale ou la violence entre partenaires intimes.

Crimes contre des personnes 2015 2016 Variation en %
de 2015 à 2016
Voie de fait 4 870 5 020 3,08
Infractions liées à l'exploitation d'enfants 97 129 32,99
Intimidation ou harcèlement criminel 2 242 2 683 19,67
Enlèvement, prise d'otages, rapt 79 93 17,72
Autres infractions sexuelles (y compris la prostitution et la prestation ou l'obtention de services sexuels moyennant rétribution) 78 163 108,97
Vol / extorsion 134 158 17,91
Agressions sexuelles 431 441 2,32
Contacts sexuels, exploitation sexuelle, leurres d'enfants par Internet à des fins sexuelles 174 218 25,29
Profération de menaces 2 675 2 870 7,29
Total 10 780 11 775 9,2%

Police fédérale - Éradiquer les drogues illicites et la contrebande de nos quartiers

Surintendant Dan Nowlan
Officier responsable des Services de police fédérale

Les membres du Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé axent leurs efforts sur la lutte contre le crime organisé au Nouveau-Brunswick, sur la direction de nombreuses enquêtes complexes liées au trafic de drogues, à la contrebande et au passage de clandestins, et sur la protection de l'intégrité des frontières et de l'économie.

Accent sur le renseignement criminel

En 2016, nous avons remanié nos ressources en renseignement criminel afin de pouvoir continuer à mettre l'accent sur les principales priorités de la Police fédérale au Nouveau-Brunswick :

  • Crimes graves et crime organisé, y compris les bandes de motards criminels;
  • Sécurité nationale, y compris l'infrastructure critique et les ressources naturelles;
  • Sécurité frontalière aux frontières terrestres, aériennes et maritimes.

Notre programme de renseignement criminel se consacre au recrutement de sources humaines, aux enquêtes fondées sur le renseignement criminel et à l'analyse de renseignements afin de repérer les meilleures occasions d'application de la loi.

Saisie de fentanyl et de drogues synthétiques

Une partie des quelque 12 000 comprimés saisis dans une maison de la région de Kedgwick, en octobre.

En octobre 2016, l'exécution d'un mandat de perquisition dans une résidence de la région de Kedgwick a entraîné des accusations contre Danny Borris, 42 ans, et Jean-Yves Borris, 60 ans.

Pendant la fouille, les policiers ont saisi des quantités considérables de diverses drogues, y compris plus de 12 000 comprimés (4 200 comprimés de furanyl fentanyl et 8 500 comprimés de méthamphétamine), de la cocaïne, du haschisch et des champignons hallucinogènes. On a également saisi deux armes à feu, une arme à impulsions, des munitions, de la viande de gibier illicite, une remorque de voyage volée et deux véhicules tout-terrain volés.

Les deux hommes ont été accusés de possession de méthamphétamine et de cocaïne en vue d'en faire le trafic. Jean-Yves Borris est également accusé de possession d'OxyContin.

Perturbation du trafic de drogues au niveau de la rue

Nord du Nouveau Brunswick

Une enquête qui s'est déroulée entre mars et avril 2016 ciblant des revendeurs de drogues au niveau de la rue dans le Nord du Nouveau-Brunswick a fait en sorte que des accusations de trafic de drogues ont été portées contre sept hommes. Kevin Mazerolle (27 ans, de Saint-Isidore), Jean Guy Vienneau (41 ans, de Burnt Church), Flavien Savoie (59 ans, de Rang-Saint-Georges), Mario Savoie (50 ans, de Haut-Shippagan), Basélide Savoie (70 ans, de Rang-Saint-Georges) et Rémi McLaughlin (23 ans, de Maltempec) ont été accusés de trafic d'une substance désignée. Après les arrestations initiales, l'enquête subséquente a permis de recueillir suffisamment de preuves pour porter cinq chefs d'accusation de trafic d'une substance désignée contre Raymond Caissie, 48 ans, de Six Roads au Nouveau-Brunswick.

Dieppe et Moncton

Entre octobre 2016 et janvier 2017, les enquêteurs ont ciblé des revendeurs de drogue au niveau de la rue à Dieppe et à Moncton. Divers chefs d'accusation liés aux drogues ont été portés contre 30 personnes. Pendant l'opération, les policiers ont saisi de la marijuana, du crack, des comprimés de méthamphétamine, de la méthamphétamine en cristaux, de l'hydromorphone et de la méthadone.

Deux hommes reconnus coupables d'infractions liées au crime organisé, une première au Nouveau-Brunswick

En 2016, on a porté de nombreuses accusations relatives au crime organisé contre Shane Williams, 34 ans, de Smithtown, et Joshua Kindred, 29 ans, de Saint John, et ceux-ci ont été reconnus coupables. Les deux Néo-Brunswickois étaient entre autre accusés de complot, de possession de drogues, de trafic de drogues et de possession de produits de la criminalité. Les accusations découlent de l'opération « J-Tornado », une enquête conjointe de grande envergure menée par la Section des opérations fédérales qui a duré plus de trois ans et s'est déroulée dans trois provinces. L'opération a mené à l'arrestation de près de 30 personnes en septembre 2014. Le verdict de culpabilité contre Williams et Kindred constitue une première au Nouveau-Brunswick, car c'est la première fois que des accusés sont reconnus coupables d'infractions liées au crime organisé.

La même enquête a mené à des accusations contre deux autres hommes. Robert White, 43 ans, de Saint John, a plaidé coupable et a été condamné à sept ans de prison. Anthony Joseph Edison, 39 ans, de Saint John, a aussi été reconnu coupable. Il était accusé de trafic de drogues, de possession plus de 5 000 $ en produits de la criminalité, d'entreposage inadéquat d'une arme à feu et de possession d'une arme à feu sans permis. Il faisait aussi face à trois chefs d'accusation de complot en vue de faire le trafic de cocaïne, d'héroïne et de marijuana.

Deux hommes condamnés à deux ans et demi de prison pour complot en vue de faire le trafic de méthamphétamine

En octobre 2016, Timothy Sappier, 40 ans, de la Première Nation de Tobique, et Renald Laplante, 45 ans, de Kedgwick, ont été condamnés à deux ans et demi de prison chacun après avoir été reconnus coupables de complot en vue de faire le trafic de méthamphétamine. Ils ont été arrêtés le 30 mai 2012 dans le cadre de l'opération « J-Themis », une enquête de grande envergure de la Police fédérale de la GRC qui a perturbé un réseau criminel fournissant de grandes quantités de drogues illicites, comme la cocaïne, la méthamphétamine et la marijuana, dans le Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick depuis au moins 2009. En plus de leur peine d'emprisonnement, les deux hommes devront fournir un échantillon d'ADN, ils n'auront pas le droit de posséder des armes à feu sans restriction pendant dix ans et ils n'auront plus jamais le droit de posséder des armes à feu à autorisation restreinte.

Passage clandestin d'une personne

Oneil Devost, 67 ans, d'Edmundston, et Richard Cyr, 50 ans, de Baker Brook, ont été accusés de complot en vue de faire passer une personne illégalement à la frontière canado-américaine. Les accusations découlent d'un incident survenu en juillet 2016 où les responsables de l'exécution de la loi ont appris qu'une femme âgée de 46 ans était entrée aux États-Unis illégalement en traversant la rivière Saint-Jean dans une embarcation à pagaie. La femme, de nationalité équatorienne, a été appréhendée par les autorités des États-Unis à Van Buren, au Maine, peu après être entrée dans le pays. Elle se trouve encore aux États-Unis.

Infractions liées aux drogues 2016
Importation / exportation 3
Possession 1 104
Production 266
Trafic 782
Infractions liées aux drogues (Total) 2 155

Autres infractions aux lois fédérales (Total)* - 376

* Ces infractions comprennent des infractions en vertu de la Loi sur les douanes, de la Loi sur l'accise, de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, de la Loi sur les explosifs et de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (y compris la violation des conditions de la libération conditionnelle).

Faits saillants

En 2016, il y a eu 146 saisies de cocaïne, et un total de 25,3 kg de cocaïne a été saisi.

En tout, 12 982 plantes de marijuana (près de 6,5 millions de cigarettes de marijuana) et 153,2 kg de marijuana ont également été saisis.

Service régional de Codiac de la GRC

surintendant Paul Beauchesne
officier responsable du Service régional de Codiac

Mot du surintendant Paul Beauchesne, officier responsable du Service régional de Codiac

Le Service régional de Codiac de la GRC est le plus grand détachement au Nouveau-Brunswick, offrant des services de police à plus de 116 000 résidents de Moncton, de Dieppe et de Riverview. Les services sont assurés par l'entremise de l'Autorité policière régionale de Codiac, un conseil de gouvernance constitué de représentants de chacune des municipalités et du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Au cours de la dernière année, les membres du Service régional de Codiac de la GRC ont axé leurs efforts sur les objectifs principaux suivants :

  • faire de la collectivité un endroit plus sûr pour vivre et travailler;
  • réduire les crimes contre les biens en mettant en œuvre sa stratégie de réduction et de prévention des crimes;
  • éviter que les jeunes vulnérables deviennent des criminels de carrière et les détourner du système de justice pénale en les orientant vers des ressources;
  • s'assurer que toutes les victimes d'actes criminels ont reçu de l'aide de la part des Services aux victimes;
  • augmenter les partenariats avec des groupes qui contribuent à la sécurité publique afin de soutenir les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.

En 2016, il y a eu une réduction des crimes contre les biens. De plus, nous avons davantage fait appliquer le Code de la route et nous avons augmenté le nombre de partenariats communautaires afin de mieux protéger les citoyens les plus vulnérables de la collectivité. En parlant aux citoyens et en les écoutant, en mobilisant les partenaires et les intervenants communautaires et en misant sur l'expérience des policiers et le travail réalisé par les analystes de la criminalité, le Service régional de Codiac de la GRC a pu utiliser les ressources nécessaires pour élucider et prévenir les crimes, ce qui a entraîné une diminution des crimes dans certaines catégories.

Réduction et prévention des crimes

En 2016, le Service régional de Codiac de la GRC a constaté une diminution des crimes liés à la propriété. Notre stratégie de réduction des crimes, qui adopte une approche fondée sur la preuve pour assurer la sécurité publique, a contribué à cette diminution. La stratégie est souple et peut être adaptée, et elle met l'accent sur la détection des tendances en matière de crime, ce qui permet de déployer les ressources policières de la manière la plus efficace possible, là où on en a le plus besoin.

Le fait de trouver des moyens de donner aux policiers plus de temps pour accomplir leurs tâches policières de façon proactive contribue grandement à la prévention des crimes. En travaillant avec les réseaux de santé Vitalité et Horizon, nous avons amélioré notre intervention quand il s'agit de personnes atteintes d'une maladie mentale. Les policiers peuvent maintenant faire appel à un service mobile d'intervention d'urgence, composé de professionnels de la santé mentale qui peuvent intervenir et fournir des soins opportuns aux personnes atteintes d'une maladie mentale. Cela réduit le nombre de visites que font les policiers aux urgences des hôpitaux. Ils peuvent ainsi retourner plus rapidement à leurs fonctions policières pendant que la personne en crise reçoit les soins de santé nécessaires.

Enquêtes de grande envergure

Le Service régional de Codiac de la GRC a arrêté les responsables d'une série de vols à main armée survenus dans des banques du Grand Moncton pendant l'été 2016. Bon nombre de ces de ces vols sont survenus en plein jour pendant que des clients se trouvaient dans les banques. Heureusement, personne n'a été blessé durant les incidents.

Le 1er mars 2016, les policiers du Service de Codiac ont arrêté Marissa Shephard à Moncton grâce à un renseignement reçu. Un mandat d'arrestation pancanadien avait été lancé contre la femme de 20 ans pour meurtre au premier degré et incendie criminel en lien avec la mort violente de Baylee Wylie, le 17 décembre 2015. Elle a été la troisième et dernière personne arrêtée pour ce meurtre de 2015.

En septembre 2016, le Service régional de Codiac de la GRC a ouvert une enquête concernant la disparition de Jami Springer, une femme de 28 ans de Moncton. Le Groupe des crimes graves de la GRC au Nouveau-Brunswick continue d'enquêter sur sa disparition.

Dans votre collectivité

Les partenariats permettent à la police de collaborer avec des organismes pour garantir la sécurité de la collectivité. Nous travaillons avec bon nombre de partenaires pour trouver des façons d'aider à protéger ceux qui sont les plus vulnérables.

En tant que membre du Comité consultatif sur la sécurité publique de Moncton, le Service régional de Codiac a fourni aux entrepreneurs et aux propriétaires une formation en prévention des crimes par l'aménagement du milieu afin qu'ils puissent créer des endroits sûrs à l'intérieur et autour de leurs propriétés.

Nous participons aussi au Comité Jeunes d'abord de Centraide de la région du Grand Moncton, un groupe de partage de l'information avec qui nous collaborons afin de trouver des solutions. La participation à ce comité nous fait découvrir les difficultés que rencontrent le plus souvent les groupes communautaires travaillant auprès des jeunes vulnérables.

Notre participation au groupe d'action des travailleurs de l'industrie du sexe de Moncton a favorisé un changement d'attitude des femmes vulnérables envers la police.

La participation à des comités et à des groupes de ce genre a aidé la police à atteindre les membres de la collectivité, à tisser des liens et à mieux comprendre la réalité des gens qu'ils rencontrent lorsqu'ils patrouillent.

Sécurité routière

Le Service régional de Codiac de la GRC est déterminé à améliorer la sécurité routière à Moncton, à Dieppe et à Riverview en faisant davantage appliquer la loi. C'est pourquoi le nombre de personnes arrêtées et accusées pour conduite avec facultés affaiblies a augmenté. Par exemple, en une seule fin de semaine au mois de novembre, sept automobilistes ont été arrêtés pour conduite avec facultés affaiblies et trois autres ont reçu une suspension de permis de conduire de sept jours.

Cette réussite est attribuable à la fréquence des contrôles sur les artères principales de la région. Les endroits sont ciblés selon les appels reçus de la collectivité, signalant un point de circulation névralgique.

Des initiatives spécifiques en matière de circulation routière ont été mises en place pour remédier à l'excès de vitesse dans les zones résidentielles de Dieppe, et on travaille à trouver de solutions en matière de sécurité routière à Riverview.

Prochaines étapes

Le Service de Codiac continuera de travailler sur les préoccupations formulées par les collectivités, de même que sur la réduction et la prévention des crimes, sur la sécurité routière, afin de réduire les collisions graves ou mortelles, et sur le soutien aux personnes vulnérables de la collectivité. Nous continuerons aussi de travailler pour garantir le bien-être des employés et pour maintenir la reddition de compte aux citoyens que nous servons.

District du Nord-Est

Le District du Nord-Est offre des services sur un territoire qui va de la région du Restigouche jusqu'à la Péninsule acadienne, et vers le sud, jusqu'aux régions de la baie de Miramichi et d'Upper Miramichi. Ses employés travaillent à partir de dix détachements, qui sont situés à Saint-Quentin, Campbellton, Bathurst, Lamèque, Caraquet, Tracadie, Neguac, Sunny Corner, Blackville et Doaktown.

Mot du surintendant Tom Critchlow, chef de district

surintendant Tom Critchlow,
chef de district

Originaire du Nouveau-Brunswick, j'étais très fier de revenir dans ma province d'origine, l'été dernier, en tant que chef du District du Nord-Est. Le district a connu une année bien remplie, et je suis heureux de présenter le fruit de notre travail assidu à nos partenaires et collectivités, particulièrement en ce qui concerne nos priorités en matière de réduction et de prévention des crimes. Nous continuons de chercher des solutions aux problèmes qui nuisent à la sécurité publique en général dans les collectivités. Nos employés, qui vivent et travaillent dans le Nord-Est, comprennent l'importance de travailler en collaboration avec les collectivités afin de résoudre les problèmes et d'améliorer la qualité de vie dans l'ensemble du district. Nos efforts et notre travail assidu visent à garantir la sécurité des foyers et de la collectivité.

Réduction et prévention des crimes

Le District du Nord-Est cible activement les zones de forte criminalité dans le district. En 2016, les crimes contre les biens ont diminué de 9 % dans le district (2 645 incidents en 2015 contre 2 415 en 2016). Nos membres ont effectué environ 900 contrôles de routine dans des zones où il se passe des activités criminelles et ont ciblé les personnes causant le plus de torts dans les collectivités.

En 2016, nos agents de programmes communautaires ont présenté plus de 200 exposés d'éducation et de sensibilisation sur les drogues, l'intimidation et la cybersécurité. Ils ont aussi offerts de nombreuses séances d'information sur l'exploitation par soi-même ou par des pairs à des écoliers de tout âge.

Enquêtes de grande envergure et réussites

Nos employés ont mené de nombreuses enquêtes sur des incidents et des crimes graves en 2016. Voici un aperçu de certaines d'entre elles :

Le Détachement de Campbellton s'est occupé de deux cas de meurtre au premier degré. Dans l'un des cas, deux hommes ont été accusés; ils se présenteront devant un juge en 2017. Dans l'autre cas, l'enquête est toujours en cours.

Nos enquêteurs ont participé à une opération conjointe de grande envergure visant un réseau criminel qui ciblait les camions de transport circulant au Québec et au Nouveau-Brunswick; ils ont réussi à démanteler le réseau. L'affaire a commencé lorsqu'un camion de transport volé à Caraquet a été utilisé pour voler, à Grande-Anse, une cargaison de homard congelé d'une valeur d'un million de dollars. Le camion a finalement été retrouvé à Drummondville, au Québec. On a alors confirmé que le vol avait été commis par un réseau criminel ciblant des cargaisons au Québec et au Nouveau-Brunswick, ce qui a donné lieu à une enquête conjointe de grande envergure avec la Sûreté du Québec. L'enquête, surnommée « opération Obliger », a permis de retrouver des biens volés dont la valeur totalisait plus de trois millions de dollars. Les responsables de ce vol ont dérobé divers chargements, allant des couches aux raisins en passant par l'eau pétillante et le homard. Trois Québécois et un Néo-Brunswickois font face à des accusations, dont une accusation de vol de plus de 5 000 $.

Une femme de Val-Doucet de 65 ans a été arrêtée et accusée de trafic de cannabis, de tabac de contrebande et d'alcool. Elle a été condamnée à une amende de plus de 1,3 million de dollars.

Dans votre collectivité

Au fil de l'année, nos employés ont effectué des visites impromptues à des élèves dans bon nombre d'écoles élémentaires, et ils ont donné de leur propre temps pour aider à contribuer au bien-être des collectivités et à garder les jeunes engagés dans des activités positives. Le hockey est une passion pour bon nombre de nos employés. Certains de nos policiers sont bénévoles auprès d'organisations locales de hockey. Certains surveillent les patineurs sur une patinoire extérieure à Campbellton et entretiennent la glace pour qu'elle reste en bon état, tandis que d'autres coordonnent le programme de hockey pour débutants offert à Miramichi ou sont entraîneurs d'une équipe de hockey mineure à Caraquet ou d'une équipe de niveau Pee-Wee à Tracadie. Au mois de mars 2016, nous avons participé à la Journée de Hockey, une activité organisée en collaboration avec le service d'incendie de Campbellton, et nous avons récolté 21 000 $ pour le programme PARTY, qui aide les élèves du secondaire à prendre des décisions judicieuses afin de prévenir les accidents attribuables à l'alcool et aux comportements à risque.

Sécurité routière

Le District du Nord-Est de la GRC continue de faire appliquer les pratiques de conduite sécuritaire afin de s'assurer que les routes restent sûres pour tous les citoyens. Cela se fait par des opérations d'application de la loi destinées à diminuer les infractions liées à la conduite agressive, à la conduite avec facultés affaiblies et à la distraction au volant. Les morts et les blessures dues à des collisions ont diminué dans l'ensemble dans notre district depuis 2015.

Prochaines étapes

Pour 2017, notre engagement sera de continuer à améliorer la sécurité routière et de garantir la sécurité de nos citoyens en prévenant et en résolvant les crimes. Nous garderons des relations favorables avec les dirigeants communautaires et les citoyens, et nous continuerons de les rencontrer et de parler des problèmes qui leur tiennent à cœur. Nous sommes reconnaissants des partenariats que nous avons dans les collectivités et de la collaboration continue dont nous tirons tous profit.

District du Sud-Est

Le District du Sud-Est offre des services sur un territoire qui va des collectivités situées immédiatement au sud de la baie de Miramichi jusqu'à la baie de Fundy et la frontière de la Nouvelle-Écosse, et qui inclut certaines localités entourant la ville de Saint John. Le district compte 11 détachements, qui sont situés à Rogersville, Richibucto, Elsipogtog, Bouctouche, Shediac, Sackville, Irishtown, Riverview, Sussex, Hampton et Grand Bay-Westfield.

Mot du surintendant Costa Dimopoulos, chef de district

Costa Dimopoulos

surintendant Costa Dimopoulas
chef de district

Tout comme par le passé, le District du Sud-Est a connu une année bien remplie en 2016. Nous avons continué de mettre l'accent sur les services de police axés sur le renseignement en travaillant pour que tous les policiers de première ligne fassent partie intégrante du Modèle provincial de renseignement criminel de la GRC. Notre première ligne bénéficie du soutien d'une équipe efficace d'analystes de la criminalité, et nos groupes de réduction de la criminalité sont placés stratégiquement à trois endroits dans le district. Une des principales priorités de nos enquêteurs est de mener des enquêtes ciblées dans le cas des crimes graves commis par des récidivistes. Notre groupe de réduction de la criminalité a démantelé bon nombre de groupes impliqués dans des vols et des introductions par effraction partout dans le Sud-Est, ce qui a permis de retrouver des milliers de dollars en biens volés.

Réduction et prévention des crimes

En 2016, nos policiers ont enquêté sur environ 4 500 crimes contre des biens dans la région et ont travaillé avec diligence pour traduire les responsables devant la justice. En janvier 2016, deux hommes ont été accusés de multiples infractions en lien avec au moins cinq introductions par effraction à Shediac et dans les environs qui remontaient au début de 2015. Jesse James Wallace, de Scoudouc, et Jesse James Saunders, de Shediac River, ont été accusés d'introduction par effraction, de tentative d'introduction par effraction, de vol de moins de 5 000 $, de possession de biens criminellement obtenus, d'entreposage non sécuritaire d'une arme à feu et d'autres infractions. Après leur arrestation, un mandat de perquisition a été exécuté dans une résidence de la Route 132, à Scoudouc. La police a saisi des substances que l'on croit être de la cocaïne et de la marijuana, une arme à feu entreposée de façon non sécuritaire, des ordinateurs, des cellulaires, des téléviseurs, des instruments de musique et d'autres articles. Tout au long de l'année, nous avons continué de mettre l'accent sur les contrôles de routine et les vérifications des heures de rentrée. Nous avons aussi continué de travailler auprès des jeunes à risque afin d'intervenir tôt et de les détourner du système de justice pénale et des activités criminelles.

Enquêtes de grande envergure et réussites

En 2016, nous avons enquêté activement sur plus de 80 incendies criminels non élucidés survenus dans le comté de Kent et les environs. Étant conscients des inquiétudes des membres du public, nous leur avons transmis des renseignements sur les incendies et notre enquête, et nous continuons de solliciter leur aide pour résoudre ces crimes. Heureusement, personne n'a été blessé dans aucun des incendies, qui ont tous eu lieu dans des bâtiments vacants. Nous avons aussi enquêté sur de nombreux cas de personnes disparues. Nous avons entre autres réussi à retrouver trois adolescents de la Première Nation d'Elsipogtog, ainsi qu'une fillette de 9 ans, qui s'était perdue dans le bois à Indian Mountain. Les deux incidents se sont produits en juin 2016. Les cas de disparition sont toujours pris très au sérieux, et dans chaque cas, nous travaillons étroitement avec le public pour recueillir de l'information. La plupart du temps, nous retrouvons la personne saine et sauve.

Dans votre collectivité

Tout au long de l'année, nous avons continué à travailler avec les écoles de la région pour faire des présentations sur les drogues illicites et la prise de décisions responsables. Nous avons aussi pris part à de nombreuses initiatives communautaires : bon nombre de nos employés ont participé à un concours de sculpture de citrouilles avec des jeunes, et d'autres se sont rasé la tête dans le cadre de la campagne Policiers contre le cancer. Nous avons aussi organisé une journée porte ouverte sur notre navire-patrouilleur, le NGCC Caporal Kaeble, pour promouvoir la sécurité nautique. Tout comme les autres années, nous avons continué de travailler étroitement avec les collectivités des Premières Nations pour garantir la sécurité des personnes vulnérables et des jeunes. Dans la dernière année, nous avons aussi participé au lancement du programme Des enfants, des policiers et des ordinateurs dans la Première Nation d'Elsipogtog. Le programme a connu un grand succès.

Sécurité routière

Nous continuons de faire des efforts concertés pour augmenter la sécurité sur nos routes principales et secondaires en menant des campagnes d'application du Code de la route ciblées. Cette approche ciblée a entraîné la saisie de quantités considérables de cigarettes de contrebande et de drogues illicites, ainsi qu'un grand nombre d'accusations de conduite avec facultés affaiblies et de distraction au volant. En février, neuf personnes ont reçu une contravention dans le cadre d'une opération de contrôle de la vitesse se déroulant dans une zone scolaire de Shediac Cape. Étant conscients que la sécurité routière est la responsabilité de tous, nous avons continué à sensibiliser le public aux pratiques de conduite sécuritaire et nous avons établi des barrages routiers de sensibilisation lors de la Semaine nationale de la sécurité routière et lors de la Journée de lutte contre la conduite avec les facultés affaiblies.

Prochaines étapes

En 2017, nous continuerons de mettre l'accent sur la réduction des crimes contre les biens, particulièrement les vols et les dommages matériels causés par méfaits. Nous continuerons aussi de travailler afin de réduire le nombre de décès dus à la conduite avec facultés affaiblies ou au non-port de la ceinture de sécurité, des décès qui pourraient être évités. Nous sommes conscients qu'aucun de nos objectifs ne peut être atteint sans un personnel engagé et en santé, et c'est pourquoi le bien-être des employés demeurera une priorité. Nous travaillerons étroitement avec nos partenaires communautaires pour définir les priorités et atteindre nos objectifs communs.

District de l'Ouest

Le District de l'Ouest est le plus grand de la province et il offre des services dans les comtés de Madawaska et de Charlotte, ainsi que dans la région de la capitale. Ses employés travaillent à partir de 21 détachements, qui sont situés à Clair, Rivière-Verte, Saint-Léonard, Grand-Sault, Perth-Andover, Woodstock, Nackawic, Keswick, New Maryland, Oromocto, Stanley, Minto, Chipman, McAdam, St. George, St. Stephen, Saint Andrews, Grand Manan, Campobello, l'île Deer et dans la Première Nation de Tobique.

Lucie Dubois

surintendante Lucie Dubois
chef de district

Au District de l'Ouest, tous nos efforts visent à garantir la sécurité des collectivités. Les stratégies élaborées et mises en œuvre au cours des années précédentes se sont montrées efficaces pour résoudre les problèmes les plus urgents qui nuisent à la sécurité publique. Les approches qui englobent la gestion efficace des délinquants, l'intervention auprès des jeunes et leur déjudiciarisation, l'analyse, l'éducation et la sensibilisation demeureront des éléments fondamentaux de nos stratégies.
En 2016, nous avons dû relever bien des défis. Il s'est produit un grand nombre d'incidents importants dans l'ensemble du district qui ont nécessité l'intervention de la police, dont un accident mortel avec délit de fuite à St. George; cette enquête est toujours en cours. Afin de garantir la sécurité des collectivités, nous nous sommes servis des analyses de la criminalité pour choisir les activités qui contribuent le plus à la réduction de la criminalité et à l'amélioration de la sécurité routière. Les collectivités ont continué de collaborer avec nous pour recenser les problèmes qui touchent le plus la sécurité publique ainsi que les personnes qui font le plus de torts en raison de leur implication dans des activités illégales. Cette collaboration est essentielle pour nous permettre de continuer à avoir du succès dans nos opérations et de renforcer la sécurité des collectivités. Je suis heureuse de présenter les progrès que nous avons faits sur de nombreux plans cette année.

Prévention et réduction de la criminalité

Au cours de l'année 2016, nos employés ont vigoureusement travaillé à combattre le crime. Une initiative a permis à nos membres de cibler les délinquants récidivistes et prioritaires. Nous avons augmenté le nombre de vérifications des heures de rentrée, de contrôles de routine et de contrôles routiers dans des zones spécifiques, ce qui nous a aidés à obtenir des renseignements et à garantir l'obéissance des récidivistes. Les zones de forte criminalité ont aussi été déterminées en consultation avec les collectivités locales et avec l'aide de nos analystes de la criminalité. Nous avons cerné les tendances en matière de crime, telles que les séries de vols dans des véhicules, nous avons enquêté sur ces crimes, et nous nous sommes adressés au public pour communiquer de l'information au sujet de ces crimes. Au cours de l'hiver 2016, le Groupe de réduction de la criminalité du District de l'Ouest a aidé le Détachement d'Oromocto à enquêter sur une série d'introductions par effraction survenues pendant le jour. De nombreuses autres introductions par effraction ont aussi eu lieu à Fredericton. Le Groupe a collaboré avec l'Équipe d'intervention de quartier de la Force policière de Fredericton pour faire avancer l'enquête. Un mandat de perquisition a été exécuté dans une résidence à Fredericton, où le suspect a été arrêté et une quantité importante de biens volés a été retrouvée.

Enquêtes de grande envergure

Au printemps 2016, le Groupe de réduction de la criminalité du District de l'Ouest a aidé le Groupe des crimes graves de la GRC au Nouveau-Brunswick dans le cadre d'une affaire qui a débuté par un incendie criminel et la disparition d'une personne dans la région de Plaster Rock. Le corps de la personne portée disparue a par la suite été retrouvé par un canoéiste dans un endroit isolé. L'enquête a été très longue et complexe, car plusieurs suspects étaient impliqués. Finalement, plusieurs personnes ont été arrêtées et font face à des accusations.

Dans votre collectivité

Pour améliorer la sécurité des collectivités, il faut d'abord sensibiliser la jeunesse. Le District de l'Ouest a activement participé à différentes activités au cours de l'année. Des membres du Détachement de Woodstock ont entre autres participé au programme PARTY, qui vise à prévenir les accidents attribuables à l'alcool et aux comportements à risque, de même qu'à des présentations portant sur la ceinture de sécurité et sur la distraction au volant avec un simulateur de tonneaux pendant l'activité SécuriJour organisée par Travail sécuritaire NB.

Une des particularités du District de l'Ouest est qu'il y a quatre services de police municipaux (Fredericton, Woodstock, Grand-Sault et Edmundston), de même que sept postes frontaliers vers les États-Unis dans le district. C'est pour cette raison qu'il est fondamental que nous travaillions étroitement avec les partenaires policiers et l'Agence des services frontaliers du Canada. Nous avons continué ce travail en 2016 en élaborant et en mettant en pratique des protocoles d'intervention, en nous fournissant mutuellement du renfort et en collaborant dans le cadre d'initiatives et d'enquêtes conjointes.

Le fait d'encourager ces relations dans les collectivités aide à promouvoir la sécurité en plus de montrer aux résidents du district que tous les partenaires de la sécurité publique travaillent ensemble.

Notre réussite dépendra de ces activités et aussi du degré d'engagement des collectivités qui doivent continuer de nous aider à cerner et à régler les problèmes et à identifier les personnes qui compromettent la sécurité publique.

Sécurité routière

Tout au long de l'année, nous avons axés nos efforts sur la réduction du nombre de décès et de blessures qui auraient pu être évités sur les routes de la province. La conduite avec facultés affaiblies, le non-port de la ceinture de sécurité, la conduite dangereuse et la distraction au volant sont restés des priorités. Nous savons que nous ne pouvons pas rendre les routes plus sûres sans le soutien du public, c'est pourquoi nous avons lancé bon nombre d'opérations de sensibilisation et d'application de la loi. Pendant la période des Fêtes, par exemple, le Détachement de St. George a effectué des contrôles routiers sous le thème de la canne de Noël à St. George, à Blacks Harbour et à l'île Deer. Ces contrôles ont été effectués en partenariat avec MADD Canada (Les mères contre l'alcool au volant). Les conducteurs et leurs passagers recevaient des cannes de Noël et un sourire de la part des policiers.

Prochaines étapes

Pour l'année à venir, nous continuerons de nous efforcer à être des chefs de file en matière d'opérations policières de première ligne. De concert avec les collectivités, nous nous sommes engagés à travailler sur de nombreuses priorités dans les domaines de la réduction de la criminalité, de l'amélioration de la sécurité routière et de la perturbation du crime organisé et des crimes graves. Nous travaillerons avec nos partenaires actuels et nous établirons de nouveaux partenariats qui pourront nous aider à atteindre nos objectifs, qui, au fond, sont les objectifs des collectivités. En outre, dans l'année à venir, nous travaillerons à développer des partenariats et des initiatives afin de pouvoir mieux aider et gérer les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, qui font souvent que ces personnes sont en contact avec la police. Il s'agit là d'un important problème de sécurité publique sur lequel nous et les autres partenaires communautaires devons porter plus d'attention.

La Division en chiffres

La GRC au Nouveau-Brunswick reste déterminée à fournir aux citoyens de la province les meilleurs services de police possible sans dépasser son budget de fonctionnement. Nous continuons de travailler étroitement avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick afin d'être en mesure de continuer de répondre aux priorités urgentes et pressantes, et de garantir que nous continuons de gérer de façon responsable chaque dollar investi dans les services policiers. La sécurité publique est un des piliers de la qualité de vie en général dans une région, et nous prenons très au sérieux notre responsabilité de servir au mieux les Néo-Brunswickois en faisant preuve d'un engagement sérieux envers le présent et l'avenir de toutes les collectivités que nous servons.

Population du Nouveau-Brunswick et territoire où des services de police sont offerts

Population du Nouveau-Brunswick : 747 101 (recensement de 2016)
GRC :

  • Services de police provinciaux : 371 895
  • Ententes municipales : 146 813
  • Police communautaire des Premières Nations : 4 088
  • Services de police prodigués par d'autres forces policières : 224 305

Territoire où des services de police sont offerts - 71 353 km2

  • Services de police provinciaux : 69 858 km2
  • Ententes municipales : 443 km2
  • Police communautaire des Premières Nations : 38 km2
  • Services de police prodigués par d'autres forces policières : 1 015 km2

Postes établis de la GRC

Personnel Membres réguliers Membres civils Employés de la fonction publique
Services de police provinciaux 514 59 135
Police municipale (à l'exclusion de Codiac) 53 1 0
Service régional de Codiac de la GRC 141 4 0
Services de police fédérale (financement fédéral) 136 25 32
Services de police des Premières Nations 19 0 3
Administration divisionnaire et régionale 17 22 116
Total 880 112 286

Dépenses finales de 2016-2017

Dépenses de fonctionnement
Services de police fédérale et services de police spécialisés 20 803 816
Services de police contractuels
Police provinciale et territoriale 83 205 174
Police municipale 24 643 068
Services de police autochtones 2 366 353
Services internes 9 816 604
Total 140 835 015
Dépenses d'immobilisations
Services de police fédérale et services de police spécialisés 2 605 510
Services de police contractuels
Police provinciale et territoriale 8 443 560
Police municipale 1 552 076
Services de police autochtones 322 325
Services internes 245 375
Total 13 168 846

Dépenses finales - Total - 154 003 861 $

Notre engagement

En 2017, la GRC au Nouveau-Brunswick s'engage à continuer de travailler sur les aspects de la sécurité publique qui permettront d'améliorer la vie des personnes qui habitent et travaillent dans les localités où nous offrons des services. Nous savons que beaucoup trop de vies continuent d'être inutilement perdues sur les routes, à cause de la conduite avec facultés affaiblies ou du non-port de la ceinture de sécurité. Nous continuerons à faire appliquer la loi à cet égard et à fournir toute l'information nécessaire aux membres du public afin qu'ils puissent contribuer à l'amélioration de la sécurité routière en faisant des choix responsables, en abordant la question avec leurs amis et leur famille et en signalant les cas de conduite dangereuse ou de conduite avec facultés affaiblies. Nous continuerons aussi à communiquer de l'information pour que les citoyens puissent éviter d'être victimes d'un crime, par exemple en leur rappelant de verrouiller la porte de leur domicile ou en les informant sur les ressources pour les victimes de violence. Enfin, nous continuerons de lutter contre les drogues illicites, dont les opioïdes mortels comme le fentanyl.

Nous savons que nous sommes chanceux de vivre dans une province très sûre et nous sommes déterminés à la garder ainsi en travaillant sans relâche à créer des partenariats et des liens, en intervenant rapidement auprès des jeunes à risque et des personnes atteintes de maladies mentales, et en faisant preuve de compassion, de respect, d'intégrité, d'honnêteté, de professionnalisme et de responsabilité dans tout ce que nous faisons. Le bien-être et l'engagement des employés seront, comme toujours, des priorités principales, car nous reconnaissons que, sans le dévouement et le travail assidu de nos employés, aucune de nos réussites ne serait possible. À cet effet, nos cadres supérieurs continueront de veiller à ce que toutes les ressources soient mises en œuvre pour fournir à nos policiers de première ligne le soutien et les renseignements dont ils ont besoin et pour faire en sorte que nos stratégies et priorités soient claires afin qu'ils puissent s'occuper des personnes et des groupes causant le plus de tort à la collectivité.

In Memoriam – Gendarme Richer Dubuc

Constable Richer Dubuc

Le 6 mars 2017, le gendarme Richer Dubuc a tragiquement trouvé la mort dans une collision alors qu'il était de service. Il a travaillé au Service régional de Codiac de la GRC au Nouveau-Brunswick jusqu'au début 2017. Au moment de son décès, il travaillait au Détachement de Champlain, au Québec.

Marié et père de quatre enfants, Richer était un membre dévoué de la GRC pour qui il était important d'améliorer la vie des gens dans les collectivités où il travaillait. Avant de devenir membre de la GRC, il avait été ambulancier. Pendant son service au Service régional de Codiac, il a aussi été technicien en soins médicaux d'urgence avec le Groupe tactique d'intervention de la GRC au Nouveau-Brunswick de même qu'avec notre Équipe des opérations tactiques spéciales.

Le fait qu'il ait effectué ces tâches additionnelles témoigne de sa détermination à garantir la sécurité du public et à aider ceux qui en avaient besoin. Il a changé la vie de bien des gens, non seulement dans le Grand Moncton, où il a travaillé pendant sept ans, mais aussi ailleurs au Nouveau Brunswick.

Nos pensées accompagnent la famille et les proches de Richer. Il nous manque énormément et nous n'oublierons jamais son apport et le bien qu'il a accompli.

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