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Homme construit une clôture.

Réparer les pots — et les clôtures

En plus du serg. Wilson et de Mike Arnold, trois autres membres de North Vancouver, de Richmond et de Surrey ont donné un coup de main pendant leur temps libre pour reconstruire la clôture. Crédit : Cindy Goodman

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Tard un certain soir de mars, dans la communauté éloignée de North Vancouver, six jeunes en état d'ébriété ont décidé de jouer, aussi simplement que stupidement, à détruire une clôture au moyen de leurs corps. Ils se sont amusés à donner des coups de pied à la clôture, ont foncé sur elle et ont même déterré un panneau « Partageons la route » pour la démolir.

Les propriétaires, Jan et Tony D'Eon, ont tout entendu. Le couple à la retraite a appelé la police, mais à l'arrivée des membres de la GRC, les vandales avaient quitté les lieux depuis longtemps.

Les jeunes se sont enfuis, laissant derrière eux de graves dégâts. Le sergent d'intervention du district Warren Wilson, frustré que les vandales se soient échappés, a décidé d'aider le couple D'Eon, des membres de la communauté de longue date ciblés par des vandales ivres depuis des mois.

« J'ai rassemblé quelques bricoleurs prêts à sacrifier des journées de congé pour aider, dit le serg. Wilson. Pendant trois fins de semaine consécutives, nous nous sommes rendus chez eux pour reconstruire la clôture. »

Mike Arnold, inspecteur de la GRC à la retraite et menuisier amateur, a dirigé les travaux du groupe de membres en congé et de voisins. Bien que les responsables n'aient jamais été identifiés, une autre personne l'a été : grâce à la vigilance du couple D'Eon, la GRC a pu arrêter un graffiteur prolifique qui faisait du vandalisme dans le coin depuis des mois.

« Ce fut une belle activité rassembleuse et je crois qu'elle a permis d'apaiser la communauté un peu, ajoute le serg. Wilson. On nous a même apporté des beignes... il paraît que les policiers aiment les beignes! »

« Il est difficile de ne pas se fâcher quand on se réveille et on voit des gens détruire ses biens, dit Tony D'Eon. Le serg. Wilson nous a écoutés, ce qui nous a aidés, puis il a agi de manière constructive. »

Reproduit avec la permission du Pony Express ().

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