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Une femme pointe une arme à feu lors d'une formation, dans un champ de tir.

La GRC forme des policières jordaniennes

La GRC a formé des gendarmes jordaniennes pour mieux intervenir lors d'incidents critiques comme les émeutes, les menaces à la sécurité et les urgences médicales. Crédit : Martine Chenier, GRC

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Des policières jordaniennes ont effectué une visite à la GRC à Ottawa cette semaine dans une perspective d'échange d'information et de formation qui les aidera à mieux intervenir en cas d'incident critique et à améliorer leurs interactions avec les femmes.

Les 16 gendarmes jordaniennes ont ainsi pu découvrir diverses techniques employées par la GRC lors d'incidents critiques et d'urgences médicales. Elles ont aussi participé à des ateliers sur les armes à feu et bénéficié d'un aperçu des programmes de la Police de protection de la GRC.

Cette formation visait à améliorer l'efficacité des gendarmes jordaniennes et leur affectation lors d'émeutes, de menaces à la sécurité et d'urgence médicales.

Comme leurs confrères canadiens, les policiers jordaniens ne sont pas autorisés à fouiller une femme.

« Le travail de la GRC est semblable au nôtre », explique Alaa Htebat, sous-officière brevetée de la Gendarmerie jordanienne depuis deux ans. « Et la question des sexes se pose aux deux organisations. »

La comm. adj. Paula Dionne, de Renseignements et Police internationale de la Police fédérale, croit que la visite profite aussi aux policiers de la GRC et aux Canadiens.

« Tout ce qui se passe ailleurs finit par avoir des répercussions ici et quand c'est positif, ça contribue à mieux protéger notre pays et à renforcer la paix et la sécurité dans le monde », analyse celle qui est aussi championne à la GRC du rôle des femmes pour assurer la paix et la sécurité.

Cette visite, qui s'inscrivait dans le cadre d'un partenariat entre la Jordanie et Affaires mondiales Canada et la GRC, a aussi permis à nos agentes d'apprendre des façons de gérer les enfants soldats, dit le brigadier de l'état-major général Moutasim Mahdi Abu Shattal, adjoint au directeur général des Opérations de la Gendarmerie jordanienne.

La Jordanie et le Canada sont deux pays endosseurs fondateurs des Principes de Vancouver, une série d'engagements visant à adopter une attitude plus déterminée pour prévenir le recrutement des enfants par des groupes et forces armés dans le cadre des opérations de maintien de la paix.

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